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Cette aventure du cycle du disque monde est excellente. Pour l'instant, ce "Mortimer" est tout simplement mon préféré de la série (bon Ok, ce n'est que le 4ème, je ne peux pas savoir ce que la suite me réserve mais quand même...).

Au départ il y a une idée tout simplement géniale la Mort qui embauche un apprenti en la personne de Morty, un jeune homme naïf et au bon coeur. Ce concept est déjà sublime en soi mais en plus Pratchett le traite à merveille. L'intrigue est accrocheuse et menée tambour battant. Jamais l'auteur ne se contente de son idée de départ, il propose des péripéties et des développements tous plus réussis les uns que les autres. Les personnages sont tous très chouettes. Même ceux qu'on ne voit que très peu ont un petit quelque chose qui fait qu'on se souvient d'eux. On se marre beaucoup et souvent. Pratchett fait encore preuve d'un humour désopilant que ce soit dans les situations ou les jeux de mots (encore bravo au traducteur d'ailleurs). le récit fourmille d'idées et de trouvailles, qu'elles soient comiques ou non. Et en plus, j'ai plaisir de retrouver Rincevent dans un court passage.

Ce 4ème volet est un très très bon tome, qui fait travailler les zygomatiques tout en n'omettant pas une petite dose de tendresse. Un régal !
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Que va devenir Morty ? Que va-t-on pouvoir faire de lui ? Qui serait prêt à prendre ce jeune homme gauche et un peu niais en apprentissage ?
- MOI !
Oh, oui, bien sûr, tout ce que vous voudrez...

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Ah, un très bon tome des Annales ! Dès le début, on sent que ce petit Morty, ou Mortimer, ou Mort, même (Nomen est omen) va être attachant.
On se doute qu'il n'est pas simplet mais naïf, pas bête mais maladroit, pas idiot mais iconoclaste. Il nous charme avec ses réflexions et ses questionnements enfantins ("Que fait le soleil la nuit alors que c'est à ce moment qu'on aurait le plus besoin de lui ?" etc.).
Alors, quand la Mort le choisit, on se dit qu'ils vont en baver tous les deux.

Sauf que ...

Et oui, tout ne va pas se passer comme prévu, car, au fond de lui, Morty est un vrai chevalier servant, prompt à sauver la veuve et l'orphelin et à faire triompher la justice... Mais la Mort n'est pas juste, c'est bien connu, elle ne choisit pas, elle ne juge pas, elle met un point final à tout, au moment venu... Sauf quand elle fait sa sentimentale. Là c'est autre chose. Et c'est génial !

L'inversion des rôles et la course contre la montre, le valet énigmatique et la princesse énervée, la fille adoptive et le cheval volant, le magicien débutant et l'autre magicien débutant, oui, lui, oui, oui, la Mort et les Dieux, Ankh-Morpork et le Disque, les montagnes du Bélier et le Mur de l'empire Agatéen, les chats et les tavernes, les Rois et les poivrots... Tout ne fait qu'un.
Un "un" très bon au demeurant.
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Avec Mortimer, je me suis enfin plongée (la tête la première) dans l'univers créé par Terry Pratchett.
Alors, cela faisait longtemps que j'avais entendu perler de ses annales du Disque-Monde, mais un rien de réticence m'empêchait toujours de franchir le pas. Ce postulat d'un monde plat porté par quatre éléphants, eux –mêmes soutenus par une tortue ….Bref, j'avoue que j'étais clairement frileuse, mais à force de lire des avis positifs, et comme de plus ce livre fait partie du challenge BBC…eh ben, je me suis lancée…
J'ai donc découvert le style de Terry Pratchett à travers la lecture de ce roman et je dois reconnaitre que le sourire ne m'a pas trop quitté lors de cette lecture.
Comment ne pas sourire, en effet, avec les répliques que se lancent Mortimer et son patron ?
Oups ! J'oubliais de préciser qui est le patron de ce jeune apprenti fort maladroit qu'est Mortimer : La Mort en personne. Il faut reconnaitre à l'auteur qu'il a réussi à me rendre ce personnage plutôt sympathique et que ses répliques et remarques sont fort pittoresques…
Une lecture sympathique, il faut le dire, et qui ne sera pas la dernière que j'entreprendrais pour continuer à découvrir l'univers des Annales du Disque-Monde…


Challenge Mauvais Genres 2023
Challenge ABC 2022/2023
Challenge BBC
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Quel formidable univers que celui du Disque Monde, imaginé par Terry Pratchett, au début des 80's ! C'est drôle, en plus d'être remarquablement intelligent. Car, même si des personnages récurrents peuplent cet univers loufoque (Rincevent, Mémé Ciredutemps, La MORT etc...), le fait que chaque tome (une quarantaine au compteur) puisse se lire indépendamment, fait qu'on a tous les avantages de la saga, sans les inconvénients.

Et puis il faudra aussi dire un jour que Terry Pratchett, en plus d'être le maitre de la fantasy humoristique, est aussi un philosophe dans son genre et parvient souvent à donner une réelle profondeur à ses histoires. Ces deux aspects sont d'ailleurs très bien rendus par l'excellent travail de traduction de Patrick Couton, qui restera sur la série du début à la fin, me semble-t-il.

"Mortimer" est, à mon avis, un des meilleurs tomes des Annales, un des plus plébiscité par les fans, en tout cas. D'abord, pour la raison qu'il met en scène pour la première fois la MORT (qui, comme chacun sait, est de sexe masculin ^_^), un personnage haut en couleurs, qui décide, par un beau matin (ou peut-être une belle nuit, allez savoir) de prendre un congé sabbatique, afin de comprendre pourquoi les hommes aiment à ce point la vie. Pour autant, la MORT est positionnée sur un segment de marché qui ne connait pas la crise, il lui faut donc embaucher un assistant, d'où la présence de Mortimer...

Voici donc une belle entrée en matière pour mêlée habilement humour et réflexions pas si légères que ça, à mon avis, le tout servi par l'écriture agréable d'un Pratchett au mieux de sa forme et une traduction de grande qualité.
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La Mort, qui est de sexe masculin (plutôt que homme, nom difficilement applicable à un squelette), est un de mes personnages préférés ! IL est fabuleux ! Toutes ses interventions se signalent par les lettre majuscules et Pratchett a réussi à nous faire imaginer un son caverneux spécifique à La Mort !

IL a décidé de prendre un apprenti et comme tous les employeurs se rend à Montmouton la Veille des Porchers afin d'en trouver un. Fin de foire, il ne reste que plus que Mortimer, jeune homme tout en genoux et en coudes, rêveur et pas très doué mais La Mort l'embauche !

Un peu étonné mais pas plus que ça, après tout nous sommes sur le Disque-Monde, Marty découvre le lieu où il va vivre, tout se décline en nuances de noir et de violet et, grande surprise, La Mort a une fille, humaine, adoptive est-il besoin de le préciser et à l'âge ingrat de l'adolescence.

Du moment où Marty remplace La Mort, parti découvrir les plaisirs de la vie humaine, les choses ont une certaine tendance à déraper, Marty pensant et réagissant toujours comme un humain. En parallèle nous accompagnons La Mort dans ses expériences et son passage à la taverne du Tambour Rafistolé est pour moi un moment d'anthologie de la soulographie !

Challenge MULTIDEFIS 2021
Challenge MAUVAIS GENRE 2021
Challenge BBC
Challenge ATOUT PRIX 2021
Dans le monde fabuleux de Pratchett
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La Mort est sans doute le personnage le plus emblématique de la saga du Disque-Monde. Il (oui, la Mort est un homme) n'avait jusque là fait que quelques brèves apparitions dans les livres, et celui-ci est le premier à lui être entièrement consacré.

Nous suivons Mortimer, un jeune garçon qui se retrouve embauché comme apprenti par la Mort. Il apprend progressivement à faire le travail de son maître tandis que celui-ci découvre la liberté. Mais Morty ne va pas tarder à faire une erreur qui met en péril la réalité même.

De manière ironiquement logique, les livres de la Mort sont sans doute ceux qui sont le plus centrés sur l'humanité. Alors qu'il serait facile de présenter ce personnage comme un simple antagoniste, Pratchett a au contraire décidé de l'humaniser au maximum, en tenant compte du fait qu'il est quand même profondément différent. Cela provoque des décalages comiques hilarants lorsqu'il essaie de comprendre les humains ou de se comporter comme tel. du coup, le mélange des genres entre l'implacabilité inhérente au personnage et sa naïveté le rend profondément attachant.

Cependant, la Mort n'est pas le personnage principal de ce roman puisque, comme son titre l'indique, le héros de ce livre est Mortimer. Ce livre est en effet quasiment un roman initiatique, et nous voyons Morty évoluer, passant du stade d'ado maladroit et empoté à celui d'homme qui fait face aux conséquences de ses actions. Si l'humour est donc bien présent, ce livre possède tout de même une réelle profondeur, et on passe de moments légers à d'autres plus sombres et plus intenses.

Ce livre est donc, pour moi, le premier à vraiment être du Pratchett tel qu'on le connaît, avec un juste mélange d'humour et d'émotion, servant une intrigue efficace et originale. Comme beaucoup d'autres babélionautes l'ont signalé, il s'agit effectivement d'une excellente porte d'entrée à l'univers du Disque-Monde pour ceux qui pourraient ne pas accrocher avec les premiers livres.

Enfin, ce livre permet de vraiment prendre conscience des liens qui existent entre tous les livres de la série, et que même si les différents cycles se centrent sur des personnages spécifiques, tous les autres peuvent y faire une apparition. de plus, je ne me souvenais plus que l'auteur plantait dans ce livre une graine pour un futur personnage que j'aime beaucoup, ce qui permet également de lier le cycle de manière chronologique...

Bref, j'ai beaucoup aimé ce roman, encore une fois peut-être davantage que lors de mes premières lectures. Il faut croire que ces romans se bonifient avec l'âge du lecteur !

Challenge Variétés 2015
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La Mort fait peur... et elle fait rire dans l'univers loufoque de T. Pratchett qui se compose, rappelons-le, d'un disque de 15000 km de diamètre porté par 4 éléphants eux-mêmes portés par la Grande A'Tuin, une tortue qui suit son chemin dans l'espace.
Elle fait peur parce qu'elle en impose avec sa haute stature - surtout montée sur son cheval argenté Bigadin - sa voix intimidante, caverneuse (on le suppose car elle s'exprime en MAJUSCULES), sa faux, sa grande cape noire, des orbites,comme un néant, qui vous fixent et un sourire permanent , tout aussi foudroyant, puisque la Mort, rappelons-le aussi, est un squelette.

Mais la Mort aime aussi rappeler qu'elle ne tue pas: "LES GENS SE FONT TUER, MAIS ÇA, C'EST LEUR AFFAIRE. MOI, JE NE PRENDS LE RELAIS QU'À CE MOMENT-LÀ." ELLE arrive simplement au rendez-vous déterminé par le sablier- qui se vide d e ses derniers grains de sa partie supérieure - et saisit l'âme du mourant, à l'aide de sa faux, puis ses dernières paroles avant un autre voyage qui ne LA concerne pas.

Pour l'instant, ce n'est pas drôle.

Mais cela le devient quand ELLE décide de prendre des vacances ...et de former un apprenti pour LA remplacer, un garçon de 16 ans: Mortimer. Et là commence un récit déjanté -puisque cet apprenti commet quelques erreurs de jeunesse-et mouvementé dont je tairai l'intrigue.
Récit loufoque mais non dénué d'aspects un peu sérieux, comme à chacun de ces 4 premiers tomes- ici, c'est la mort- Attendez-vous donc à quelques avis tranchés ...
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Ce roman est un régal. Il commence un peu comme ces contes de fée où le héros, ici Mortimer, est perçu par son entourage comme un peu nigaud, bon à pas grand-chose si ce n'est à rien. Mais voilà qu'à la foire à l'embauche, Morty est choisi comme apprenti par la Mort en personne qui envisage de prendre des vacances. A partir de là les situations improbables s'enchaînent, les répliques décalées de la Mort sont hilarantes, quant aux dialogues entre Mortimer et la Mort, ils sont dignes d'une anthologie de l'absurde, très proche de l'humour des Monty Python. Et l'air de rien, de ci de là, l'auteur sème des réflexions sur la justice, sur la mort, et autres questions existentielles… Tout cela dans une lecture plutôt légère, grâce à cet univers imaginaire particulièrement poétique et onirique. Mortimer m'a irrésistiblement fait penser au Philémon de Fred. C'est jubilatoire. L'intrigue est menée tambour battant, les péripéties s'enchaînent, chacune est une trouvaille, et, bien sûr, tout part en vrille. Comment Mortimer va-t-il retomber sur ses pattes et s'en sortir ? Il y a aussi un petit quelque chose de l'esprit du Guide du Voyageur Galactique, sauf que c'est bien plus court (sauf à considérer l'ensemble des tomes !). Autre chose que j'ai beaucoup aimé : la bibliothèque de la Mort. Géniale ! Les cultures rétroannuelles, c'est pas mal aussi. En fait, ça fourmille de trouvailles et de pépites. Impossible de toutes les énumérer. Je n'ai pas lu les tomes précédents et cela ne m'a pas gêné une seconde (tout au plus ai-je peut-être raté quelques bricoles sur des personnages secondaires déjà censés être connus du lecteur). C'était mon premier Terry Pratchett, et ce ne sera certainement pas le dernier, après une lecture un peu sombre ou quand on a besoin de se remonter le moral, aller faire un petit tout dans le Disque-monde me paraît une idée judicieuse.
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Ahh comme prévu j'ai beaucoup aimé ce tome consacré à la Mort et son apprenti Mortimer . J'aime le côté "humain" de la Mort qui a atteint son paroxysme ici, puisqu'il profite d'avoir un apprenti pour se soustraire à son devoir et tester les loisirs humains . Mes moments préférés sans conteste !
Encore pas mal de moments assez drôles,rien que la scène d'introduction de Mortimer était bien loufoque,avec un peu d'imagination ^^.Et puis on découvre l'antre de la Mort,son cuisinier Albert , et on croise brièvement une vieille connaissance . On passe un très bon moment avec ce 4éme tome et j'ai hâte de lire les aventures de la fille de Mortimer, vu les parents ,ça promet !

-Lecture commune mensuelle des Annales du disque-monde
-Challenge dans le monde fabuleux de Terry pratchett
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Mortimer, Morty, « P'tit gars » juste « Petit » ou même « Gamin » cherche du boulot. Il descend avec son père à Montmouton au marché des apprentis. Et ça tombe bien. Justement La Mort cherche quelqu'un pour le seconder et éventuellement tenir compagnie à Ysabel, sa fille.
Ce qui tombe mal, c'est que Mortimer a des états d'âme. Comment donner la mort à un homme bon ? Pourquoi laisser la vie à un homme indiscutablement méchant ? Et que dire d'ôter la vie à une jeune et jolie princesse de 15 ans ?
Quand La Mort, qui a besoin de prendre un peu de repos, lui laisse de l'autonomie, trop sans doute, c'est tout l'équilibre du monde qui est mis en péril.
Si ce Pratchett là n'est pas à « mourir » de rire, il est tout de même bien plaisant à lire. J'aime décidément le disque-Monde et ses habitants.
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