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Romans du Disque-Monde tome 5 sur 6

Paul Kidby (Illustrateur)Patrick Couton (Traducteur)
EAN : 9782841725410
448 pages
L’Atalante (21/04/2011)
4.32/5   126 notes
Résumé :
Rude existence que celle d'une sorcière de seize ans dans le Causse. Outre le quotidien d'une infirmière doublée d'une assistante sociale, il faut aussi gérer les crises qui fermentent et la mort prochaine du vieux baron. Guère de magie là-dedans, guère de sommeil non plus. Alors, si quelque part une pelote inextricable de malveillance et de frustration s'est réveillée pour inciter à la haine des sorcières et à leur destruction, voilà Tiphaine Patraque soudain démun... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Une nouvelle visite pour moi sur le disque et cette fois loin d' Ankh Morpork, mais au plein coeur de la campagne ou l'on retrouve la jeune sorcière Tiphaine Patraque et ses amis les Nac Mac Feegle.

C'est un tome ou l'on retrouve beaucoup d'anciens personnages. Et entre autre les fameuses sorcières : Mémé Ciredutemps (un de mes personnage préféré)et sa meilleure amie Nounou Ogg.

Pratchett nous livre un épisode un peu plus sombre, ou la connaissance de soit est importante et ou il nous parle de l'accomplissement de soi également. Mais Pratchett ne pourrait pas s'arreter là ! C'est aussi une belle démonstration sur l'image que l'on véhicule, ou que l'on veut montrer.
Enfin c'est pour, moi un tome assez difficile , il faut déjà avoir fait quelques visites sur le disque pour pouvoir tout saisir.
C'est aussi un épisode ou l'humour de Pratchett est un peu un berne... toujours présent mais un ton en dessous.

Sans doute la nostalgie de voir le disque s'éteindre peut à peu
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Pas facile de démarrer cette chronique... Pourquoi ça ? Et bien car il s'agit d'un Terry Pratchett...

Chose logiquement facile quand on tient un site sur lui, qu'on a commencé la lecture grâce à lui et qu'on est fan(atique) de son oeuvre. Oui mais voilà, Pratchett écrit écrit écrit écrit sans cesse, on en voit jamais la fin (hormis les one shot). Quel plaisir !
Pourtant là, il s'agit bien d'une fin car il l'a annoncé, ce tome est le dernier des aventures de Tiphaine Patraque et des Nac mac Feegle. Agé de 16 ans, elle entre pour lui définitivement dans le monde adulte (nous parlons d'une sorcière du Disque-monde) et plus rien ne justifie le fait de continuer ses aventures, qui touchent ainsi à leur fin avec ce tome... Après l'avoir accompagné durant quatre aventures il nous faut lui dire au revoir, ce qui n'est pas facile...

Je vais essayer de rester assez objectif et de ne pas me laisser emporté par les sentiments (comment ça c'est ridicule ? de quoi ? vous vous en fichez ?!)
Tout à commencer après avoir sauver son petit frère et Rolan le fils du baron de la reine des elfes avec l'aide des Nac mac Feegle, de bien curieuses fées ; puis la jeune fromagère et future sorcière de cette histoire a échappé à un "rucheur" esprit étrange qui se loge dans votre esprit et s'empare de vos pensés, sans oublier de rencontrer la plus puissante des sorcières du monde ; elle a par la suite dansé avec l'Hiver en personne et bien faillit ne jamais laissé l'Eté revenir mais on en apprend tous les jours (surtout avec les "conseils" d'autres sorcières). Après toutes ses aventures Tiphaine Patraque méritait bien du repos.

C'est ainsi une jeune sorcière que nous retrouvons chez elle. Et être sorcière ce n'est pas uniquement lancer des sorts, préparer des potions ou maudire le royaume. Oh non ! C'est surtout s'occuper des gens et des oubliés, tous les jours, tous le temps, pour TOUS les soucis (inutile de vous faire un dessin) ; les grandes aventures sont des choses rares et dont on se passe bien finalement. Savoir prendre soin des autres est le rôle le plus important d'une sorcière car elle seule en est capable et la seule à y penser surtout.

Et c'est là dessus que repose ce tome : le rôle d'une sorcière, son image, ses doutes, bref la vie d'une sorcière.
Tiphaine est seule cette fois et devra y arriver seule (ou presque). Devenus une sorcière elle a moins besoin d'aide, ce qui relègue les Nac mac au bien lointain second plan, et c'est de suite l'humour du roman qui s'en ressent : il beaucoup moins drôle que les précédents... à l'image de son "collègue" Harry Potter, Tiphaine a grandis et ses histoires aussi, ce n'est plus la petite fille de neuf ans qui croyaient aux fées. Ce tome est sombre, beaucoup plus sombre et ceci dés le début mais cela ne gâche en rien la qualité du récit, il est juste différent.
L'histoire quand à elle joue sur le rôle de la sorcière et de la vision qu'elle renvoie aux gens. L'auteur s'amuse ainsi avec l'image que l'on donne et que l'on porte de part le passé les et les histoires, il s'amuse surtout avec celle récurrente des contes de fées, et de la bêtise et de la méchanceté des gens (il rappellera le QI de la foule aux lecteurs de Pratchett).

Il y aura aussi un grand méchant certes (beaucoup moins charismatique) mais c'est un effet de foule que Tiphaine devra affronter et une foule qu'elle connait bien. Sans oublier ses doutes et sa fatigue, Tiphaine devra avant tout se trouver elle même.

Elle aura besoin de tout son courage et de toute l'aide possible pour protéger cette fois-ci (et pour la première fois) ce qui lui est le plus cher : son chez elle, le Causse.
Et ainsi devenir une véritable sorcière, à tout jamais.

A noter que contrairement aux tomes précédents, celui-ci nécessite un certains petis bagage du Disque-monde, voir même un bagage bien remplis (sans jeu de mot, pour ceux qui connaisse 'Le Bagage'). On retrouve des personnage bien connus tout au long du roman et ceci jusqu'au bout. C'est un vrai cadeau aux fans mais ce l'est moins pour les non-initiés, mais ils peuvent faire sans.

Vous me direz que lire un cycle sous-titré "un roman du Disque-monde" sans lire le Disque-monde est étrange mais ça existe, ce qui fait qu'on est aux anges en tant que fans mais on l'est beaucoup moins quand on ne connait que Tiphaine et les Nac mac, le roman est alors plus dur à apprécier dans son ensemble.

Bon pour un finish il fallait un peu de fanservice comme LA rencontre du livre mais elle est un peu trop facile, digne d'un coup de baguette de magicien "POUF! Et voilà! oui, oui, ta gu*le c'est magique." ; mais là encore les fans parleront de la logique du narrativium (voir La Science du Disque-monde), les lecteurs classiques eux auront plus de mal a apprécier ce grand moment et surtout à expliquer son arrivée dans le récit.

Mais ce tome ne propose pas que des visages bien connus des initiés (encore heureux), il nous présente de nouveau visage haut en couleurs, comme celui de la duchesse future belle-mère de Roland au caractère plein de clichés ou Madame Proust sorcière de son état et commercante de profession, mais aussi de bonne surprise comme Laititia véritable rivale de Tiphaine, sans oublier la garde du château avec en premier lieu Preston, un simple garde qui saura se rendre plus que sympathique et indispensable.

Pour revenir sur ce truc de narrativium (l'élément qui compose le récit chez Pratchett), l'histoire est d'un pratchettisme classique : tout va bien, petit élément pertubateur, l'héroine fait un voyage puis revient à son point de départ, petite pause et grand dénouement. La seule différence avec un Pratchett classique c'est qu'il n'y a pas de premier grand combat au court du voyage, non, il sert là à donner des infos à l'héroïne (oui c'est facile et classique) et surtout à lui offrir UNE grande rencontre (LA fameuse rencontre), c'est toute l'histoire qui est un combat pour Tiphaine. Il y a peu de temps morts et les quelques uns servent de repos au lecteur et à la jeune sorcière (surtout un repos psychologique). En étant sincère il ne se passe pas grand chose d'Enormeuh mais il se passe toujours quelque chose, Tiphaine est partout et doit tout faire, car elle en est la seule capable.

L'un des tomes les plus complets s'il ne demandait pas ce petit bagage du Disque-monde et certaines facilités vraiment trop facile... (propre au style de Pratchett).
Entre ses rencontres, ses actions, ses motivations, sa solitude, la jeune sorcière boucle en tout cas définitivement la boucle, la fin d'un age ^^
Merci Tiphaine Pattraque et merci sir Terry Pratchett
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Tiphaine Patraque sort des sentiers battus et prend du galon. Elle est désormais la Sorcière du Causse. En cela, elle prend soin de la population, y compris du Baron vieillissant qui en vint à mourir. Elle est donc chargé d'annoncer la nouvelle à son fils, Roland, fiancée à une blonde digne des contes de fée. Sale besogne pour Tiphaine, d'autant que cela implique d'aller dans la Grande Ville.
En arrière-plan : une population de plus en plus hostile aux sorcières. A moins que ce soit une entité maléfique qui soit derrière tout cela?

Ce tome est très enthousiasmant. Déjà, le personnage de Tiphaine devenue sorcière, c'est très intéressant. Son voyage à Ankh-Morpork implique de voir d'anciens personnages : le Guet, pour ne citer qu'eux mais aussi Eskarina. Depuis le temps que je voulais savoir ce qu'elle était devenue.
Tout cela avec la plume de Pratchett, légère, déjantée avec des Feegle pour pimenter l'action en prime. Ah ce que je les aime ceux-là...
Ma seule déception reste sur le combat final, décevant parce qu'un peu trop bâclé à mon goût.

Challenge et LC Pratchett
Challenge Féminin
Challenge Mauvais Genres 2021
Challenge Séries 2021
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Mais... Pourquoi relis-tu tes livres alors qu'il y en a plein que tu n'as pas encore lu ?
M'a-t-on demandé encore récemment.
C'est que, des livres, je ne garde que ceux que je pense relire un jour. Mon domaine étant bien trop humble pour les héberger tous. Et c'est bien dommage car j'adorerais vivre parmi des murs couverts de livres.
Et donc je relis ces temps les Tiphaine Patraque parce qu'ils me font du bien. Je me réjouissais de celui-ci car j'en avais de bons souvenirs. Sauf que, est-ce parce que lu peu après le précédent tome ? J' ai trouvé ce récit plus cru, vulgaire, désenchanté, moins jeunesse, comme si le royaume s'effilochait déjà. End of the world coming soon. Stay connected. Là où jadis Tiphaine briquait ferme son sol pour garder les pieds sur terre, la voilà désormais volant souvent et serrant les dents fort contre les maux du monde.
Oh. Je sais bien que pour faire un livre. Il y a l'auteur, le traducteur (et je plains les anglais qui ne lisent pas le Patrick Couton) et le lecteur. Et peut-être que pour ce tome là, un des trois voire les trois réunis étaient d'humeur de gris, de beurk et de moins bien, mais je ne conseille pas à la future moi même de le relire pour se réchauffer un brin.

Cela dit, comme je le remarque souvent, Terry Pratchett a le sens du mot et sait merveilleusement terminer ses histoires. Mais là, il donne même de tout son art dans les deux derniers chapitres. On ne termine que deux fois dirait James Bond si jamais il sortait in fine au cinéma. En tout cas, the last page is not an end.
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J'ai retrouvé T.Pratchett avec plaisir après une interruption de trois ans et la magie opère toujours.
Le démarrage est un peu poussif dans cet opus, et puis l'on retrouve ce que l'on aime, on réfléchit en se divertissant en accompagnant des personnages qui nous ressemblent souvent.
Comme toujours avec T.Pratchett, les travers de notre société sont décrits sans concessions mais avec humanité et beaucoup de recul, j'aime ce regard sur le monde.
Un petit bémol, j'aime beaucoup les feegles (NacMac), mais je souffre toujours autant à lire leurs dialogues.
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critiques presse (1)
Elbakin.net
14 juin 2011
Si ce roman peut être estampillé Jeunesse, à juste titre d’ailleurs, il n’en demeure pas moins que l’auteur n’hésite pas à s’adresser à ce public sans l’infantiliser pour autant, le mettant au contraire en face des réalités du monde.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
Les statues équestres donnent lieu à tout un folklore, surtout celles portant un cavalier. Il paraît qu'un code régit le nombre et la position des sabots du cheval: si un des sabots est en l'air, le cavalier a été blessé à la bataille ; deux en l'air signifient que le cavalier a été tué à la bataille : trois, que le cavalier s'est perdu en route pour la bataille, et quatre que le sculpteur était très, très fort. Cinq en l'air signifie qu'il doit y avoir au moins un autre cheval derrière celui qu'on nous montre ; et le cavalier gisant par terre, son cheval couché sur lui, les quatre sabots en l'air, que l'homme n'y connaissait rien en équitation ou qu'il montait une bête au très mauvais caractère.
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Dans son dos, Preston grogna et fit observer : "Je sais que ce ne sont pas des choses à dire à une dame, mademoiselle, mais vous suez comme un porc !"
Tiphaine, s’efforçant de recoller ses pensées en morceaux, marmonna : "Ma mère répétait toujours que les chevaux suent, que les hommes transpirent et que les dames irradient ...
- Ah bon ? fit Preston d'un ton joyeux. Alors vous irradiez comme un cochon !"
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Ma foi, les professeurs itinérants passent tous les deux ou trois mois, dit le baron.
- Oui, monsieur le baron, je sais, monsieur le baron, et ils ne servent à rien, monsieur le baron. Ils enseignent des faits, pas la compréhension. C'est comme enseigner à des élèves la forêt en leur montrant une scie. Je veux une vraie école, monsieur le baron, pour apprendre à lire, à écrire, et surtout à réfléchir, monsieur le baron, comme ça les gens découvriront à quoi ils sont bons, car quand on fait ce qu'on aime vraiment, c'est toujours un atout dans n'importe quel pays, et on ne le découvre souvent que trop tard.
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Les gens vivent, ils meurent et restent dans les mémoires. Ça arrive tout comme l'hiver suit l'été. Ça n'a rien d'aberrant. Des larmes coulent, évidemment, mais elles sont pour ceux qui restent; ceux qui sont partis n'en ont nul besoin.
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Les statues équestres donnent lieu à tout un folklore, surtout celles portant un cavalier. Il paraît qu'un code régit le nombre et la position du cheval : si un des sabots est en l'air, le cavalier a été blessé à la bataille ; deux en l'air signifient que le cavalier a été tué à la bataille ; trois, que le cavalier s'est perdu en route pour la bataille, et quatre que le sculpteur était très, très fort. Cinq en l'air signifie qu'il doit y avoir au moins un autre cheval derrière celui qu'on nous montre ; et le cavalier gisant par terre, son cheval couché sur lui, les quatre sabots en l'air, que l'homme n'y connaissait rien en équitation ou qu'il montait une bête au très mauvais caractère.
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Videos de Terry Pratchett (18) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Terry Pratchett
Extrait de "De bons présages" de Terry Pratchett et Neil Gaiman lu par Stéphane Ronchewski. Parution en numérique le 24 septembre.
Pour en savoir plus : https://www.audiolib.fr/livre-audio/de-bons-presages
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