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sur 2232 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
En 1983 le regretté Terry Pratchett commençait à apporter sa contribution au genre Fantasy, et quelle contribution ! Il reprend les créations de Fritz Leiber (Disque-Monde et Newhon même combat, Ankh-Morpork et Lankhmar même combat), la démarche de James Branch Cabell, et saupoudre le tout de l'humour so british des cultissimes Monty Python ! (ben oui, ce n'est pas pour rien qu'en cours de lecture je n'ai pas arrêté de penser au film "Les Aventures du baron de Münchhausen" réalisé par des transfuges des Monty Python)
J'avais aimé les jeux vidéos point & click des années 1990 et les téléfilms des années 2000, donc je me faisais une joie de découvrir les livres de Terry Pratchett, un auteur que j'aime bien (mdr sa définition du « réalisme magique », mdr ses échanges avec J. K. Rowling, mdr ses piques contre les journalistes inquisiteurs culturels et les bobos hispter commissaires littéraires). Las ce tome inaugurale intitulé "La Huitième Couleur" (à savoir l'octarine, la couleur de la magie et de l'imagination) n'a pas eu sur moi l'effet escompté...


1ère partie : Couleur de magie
Deuxfleurs débarque avec le Bagage à Ankh-Morpork. Cet habitant de l'Empire agathéen du Continent Contrepoids est un fanboy fantasy venu faire du tourisme, et il trouve avec Rincevent le mage loser mais polyglotte le guide qu'il aurait pu espérer parfait... Il veut absolument prendre des clichés des clichés fantasy, donc c'est tout naturellement qu'on retrouve les auberges mal famées, les bagarres de tavernes, le Guilde des Voleurs, la Guilde des Assassins, et les célébrités locales pastiches de Conan, Elric, Fafhrd et du Souricier Gris ! On a toute une série de gags bien sentis sur le décalage culturel et économique entre le touriste et les lieux qu'il visite (l'assureur fils de comptable kiffant tout le pittoresque d'un univers médiéval fantastique, et les habitants de ce dernier kiffant tout l'or qu'il déverse sans compter), d'ailleurs l'introduction du concept des polices d'assurances aboutit immédiatement à une série d'incendies aussi soudains d'inexpliqués qui auraient bien pu emporter Ankh la fière et Morpork la putride. Mais il y aussi une opposition entre l'Empereur agathéen qui veut que personne ne touche à son sujet Deuxfleurs, et son grand vizir qui lui a mis sa tête à prix parce qu'il est allergique à tout changement, et que l'invention du tourisme est source de moult changements potentiels... sauf que cela n'est pas exploité du tout !
L'auteur balance tout d'un coup, donc le narrateur omniscient se perd en explications, digressions et appels aux lecteurs au lieu de développer l'histoire et les personnages qui vont et viennent sans être exploités. Pour ne rien gâcher la narration en analepse et les jeux d'écritures viennent compliquer inutilement les choses...

2e partie : L'Agent du Huit
Les dieux du Disque-Monde jouent à un partie de "Murphy's World" (jeu de rôle édité en 1995, qui ressemble furieusement à une adaptation non officielle du Disque-Monde ^^), et au fil du temps il ne reste en lice que les deux gamers les plus passionnés : le Destin et la Chance ! Et leurs pions sont Rincevent, Deuxfleurs et les alliés et les ennemis que les divinités leurs mettent dans les pattes... Aucun lien avec la partie précédente à part les personnages, donc nous sommes dans le récit picaresque 100% fantasy où les dieux eux-mêmes pions de leur démiurge les emmènent là où l'auteur veux les voir sévir. Donc après avoir échappé à une meute de loups et une communauté de dryades, Rincevent retrouve Deuxfleurs donc un temple maudit habité par un pastiche de Conan et un pastiche de Cthulhu et où il ne faut surtout pas dire le chiffre « deux fois quatre », sinon...
C'était amusant, mais les ficelles sont tellement grosses qu'au-delà des bons mots je n'ai pas plus apprécié que cela.

3e partie : L'Appel du Wyrm
Ah, là je suis bien marré ! le touriste et son guide arrive dans une parodie de "La Ballade de Pern" d'Anne McCaffrey, sauf que l'auteur déjanté mélange cela à des emprunts réjouissants à Howard, Leiber, Moorcock et Zelazny !
Le touriste qui veut absolument voir un dragon est toujours accompagné de son guide Rincevent et de son protecteur Hrun le Barbare de Chimérie. Mais ils tombent en pleine guerre de succession au Wyrmberg, la montagne inversée où règne encore la magie sauvage, la magie du commencement... Liessa qui a déjà assassiné son père compte bien damner le pion à ses deux frères, sauf que la loi écarte les femmes du trône, et que Greicha Ier refuse de passer de l'autre côté tant que sa succession n'est pas assurée. L'ambitieuse vamp aux cheveux roux compte bien se servir de Hrun le Barbare comme prête-nom, mais rien ne se passe comme prévu : Rincevent doit jouer au héros avec Kring l'épée runique buveuse d'âme, Deuxfleurs s'avèrent un meilleur dragonnier que les maîtres des lieux, et Hrun le Barbare s'avère moins con et moins manipulable que prévu...
On aurait pu développer le truc avec un détournement Fantasy de classique du cape et épée "Le Prisonnier de Zenda", mais c'est Simon R. Green le pote de l'auteur qui s'y collera avec "Sang & Honneur" (qu'est-ce que c'était bien ! qu'est-ce que je le suis bien marré !) Néanmoins au final tout le bon kiff accumulé a été annihilé par le dénouement complètement WTF !


4e partie : Près du Bord
Cela commençait bien avec un mago psycho et un maître ingénieur parodies de Minos et Dédale... Oui mais non, six mois se sont écoulés depuis que Rincevent, Deuxfleurs et Hrun le Barbare se sont séparés et on retrouve le touriste et son guide perdus quelque part sur la Mer Déshydratée poursuivis par les pions du Destin et de la Mort (même si cette dernière n'est pas spécialement pressé de retrouver le magicien loser parodie de personnage à la Jack Vance).
On est dans le récit picaresque, et le touriste et son guide passent de mains en mains avant de tomber entre celles des mages krulliens qui veulent les sacrifier au Destin pour s'assurer de la réussite de leur quête du sexe de la tortue cosmique...



Je suis navré de ne pas avoir aimé, mais pourquoi je n'ai pas aimé ?
Je n'aime pas spécialement l'humour pour l'humour, dans le genre « Rigole putain, tu ne vois pas que c'est drôle ?! », mais pourtant j'ai adoré tout ce qu'a écrit Simon R. Green qui est très proche IRL de Terry Pratchett. Je n'aime pas spécialement les récits picaresque, pourtant j'ai aimé un sacré paquet de récits picaresques. Intrinsèquement je suis hostile ni à la parodie ni au baroque... Je qui m'a saoulé, c'est le style : l'auteur n'aime pas les chapitres et n'aime pas les POVs, du coup même on se laissant aller au joyeux délire du truc il y a un paquet de fois où j'ai dû revenir en arrière pour être sûr de savoir où on était et de qui on parlait. Par contre il se perd en explications, en digressions et en appels aux lecteurs qui m'ont sorti du truc ! Syndrome du premier livre, où l'auteur balance tout d'un coup parce qu'il n'est aucunement sûr qu'il y ait un deuxième livre ? Ben justement celui-ci est la première partie d'un diptyque et cela n'est aucunement indiqué dans le livre ou sur le livre, donc cela m'a bien saoulé aussi !
Bravo au traducteur Patrick Couton qui a dû bien galérer pour traduire les jeux de mots truffés de néologismes, mais qu'est-ce que les dialogues sont lourds... Pourquoi indiquer à chaque tirade qui parle et comment, surtout quand lesdites tirades se résument bien souvent à la plus simple expression (genre les multiples « Aaargl... fit Rincevent en faisant une grimace et en se tordant de douleur »). Je ne sais pas si c'était déjà là en VO ou si c'est spécifique à la VF...

Les fins connaisseurs de la saga du Disque-Monde sont tous d'accord sur le fait que le diptyque déclencheur de l'univers est finalement l'oeuvre la moins plaisante de l'auteur. Je veux les croire et je vais les suivre en me replongeant dans l'imaginaire baroque et déjanté de Terry Pratchett ! ^^
(parce que j'ai bien envie aussi d'en savoir plus sur l'In-Octavo, qui joue dans l'univers du Disque-Monde le même rôle que le Necronomicon dans l'univers d'"Evil Dead" ^^)
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Au comité de lecture, il est très souvent fait mention de Terry Pratchett, toujours en bien.
J'ai donc voulu connaître cet écrivain.
Je suis allée jusqu'au bout de ma lecture, mais hélas, à aucun moment je n'ai pénétré dans son univers.
Ce premier livre sera donc le dernier pour moi.
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Imaginez un monde qui tiendrait sur le dos de quatre gigantesques éléphants, eux mêmes installés sur une immense tortue. Imaginez ensuite que cet univers soit peuplé de dieux, de dragons, de trolls marins, de magiciens plus ou moins doués et de héros bodybuildés balaises avec une épée mais beaucoup moins avec des mots de plus de deux syllabes. Imaginez maintenant qu'un touriste débarque dans tout ce bazar avec dans l'idée de rapporter tout un tas de souvenirs et de vivre des aventures exceptionnelles, tout ça sans bien sûr réaliser les périls que son attitude (et surtout son bagage...) lui font courir. le postulat de départ est original, difficile de ne pas en convenir, et la renommée qu'a depuis acquis la série (qui compte aujourd'hui plus d'une trentaine de tomes) ne manquera pas de susciter la curiosité de tout bon amateur de fantasy. Ce fut en tout cas mon cas, même si je dois avouer que la découverte ne fut pas aussi marquante que je l'espérais. Terry Pratchett possède une imagination débordante, aucun doute là dessus. Rien que dans ce premier tome d'à peine trois cent pages, les mésaventures des deux protagonistes nous entraînent de la ville mal famée dAnkh-Morpork jusqu'au Bord du monde en passant par le pays des dragons, une forêt peuplée de dangereuses créatures, un temple maléfique, une île paradisiaque... : bref, on voit du pays !

Ces changements de décor permanents donnent à ce premier volume un aspect un peu « brouillon », comme si le cerveau de l'auteur fourmillait d'idées et qu'il avait été tenté d'en caser le plus possible ici, au dépend de la cohérence de son intrigue. le succès de la série s'explique cela dit essentiellement par son humour et certaines trouvailles sont effectivement cocasses (le personnage de la Mort et de son « intérimaire » semblent notamment prometteurs). L'auteur se moque aussi gentiment des principaux clichés de la fantasy, que ce soit le bestiaire traditionnel ou encore les étapes incontournables dans ce type d'histoire comme celle du guerrier barbare volant au secours de la belle (et forcément dénudée) princesse. de l'humour il y en a donc, mais j'y ai malheureusement été peu sensible : certaines idées prêtent bien à sourire mais on est loin de la franche rigolade à laquelle je m'attendais (mais peut-être est-ce seulement le démarrage qui est un peu lent...). Deuxfleurs et Rincevent sont pour leur part des personnages prometteurs mais le récit a tellement tendance à partir dans toutes les directions qu'on a à peine le temps de se familiariser avec de nouveaux acteurs ou de nouveaux décors qu'on est déjà passé aux suivants.

Ce premier tome des « Annales du Disque Monde » regorge d'idées plus originales les unes que les autres qui donnent à l'univers créé par Terry Pratchett une richesse peu commune. L'intrigue est cependant trop confuse et le rythme trop effréné pour qu'on prenne pour le moment véritablement plaisir à suivre les aventures de cet improbable duo. Mais peut-être la suite se révélera-t-elle plus divertissante...
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Il paraît que T. Pratchett on aime ou on aime pas ! je ne suis pas rentré dans l'histoire du tout. D'abord, on se dit "chouette, un livre à la Harry Potter", sauf l'anachronisme que je commets ; mais au final, en moins accessible. J'accepte complètement sa fantaisie, son imagination géniale, mais beaucoup de mal avec ce côté ni-queue-ni-tête. J'admets ce côté loufoque, mais j'ai du mal avec cette absence de fluidité. C'est le but que ce ne soit pas forcément cohérent, mais c'est la première fois que je relis le paragraphe précédent pour lire le suivant, pensant avoir loupé un mot, une phase importante. La deuxième partie du livre étant quand même mieux que la première moitié. Bref ! c'est peut-être l'introduction d'un monde sur des dizaines de tomes, mais le risque de ne pas donner l'envie de lire la suite aussi. Il paraît que le 2e tome est déjà mieux... on verra !
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Je suis très déçue car je ne suis rentrée dans l'histoire à aucun moment alors que j'attendais beaucoup de ce livre. Mais je sens bien que les idées et l'écriture sont originales, et je suis encore plus déçue... Il parait que ce livre est le moins bien réussi de la série du disque-monde. J'ai envie de dire : Heureusement !

Pioche de septembre 2015, choisie par Mladoria
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Avant tout, je salue l'imagination sans limite de l'auteur, ainsi que son humour.
Mais au-delà de ça, je ne suis pas du tout dans mon élément ici.
Au final une lecture qui s'est avérée épuisante pour moi.
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Grosse déception que ce livre. Pour dire, en le refermant, le sentiment qui prédominait en moi, c'était le soulagement ! On m'avait "vendu" Terry Pratchett comme un auteur qui mélange humour et heroic-fantasy, ce qui, a priori, m'attirait et je me pourléchais les babines d'avance. Las ! Si humour et heroic-fantasy il y a, ma lecture n'a cependant pas été un vrai plaisir. La faute, principalement, à un style que j'ai trouvé souvent maladroit. Je ne sais pas s'il faut en incriminer l'auteur ou le traducteur mais j'ai renoncé à compter le nombre de phrases sur lesquelles je butais. Beaucoup de situations m'ont échappé, aussi, dans le sens où je ne comprenais pas bien ce qui se passait, je n'arrivais pas à me l'imaginer. Immersion ratée, donc.
L'idée de départ est intrigante et potentiellement marrante : l'arrivée d'un "touriste" sur le Disque-Monde, l'univers fantastique créé par Pratchett. Mais cette idée n'est sans doute pas assez forte pour créer une vraie tension dans l'histoire. Car, que fait un touriste ? du tourisme... le touriste et son guide, le faux mage Rincevent, se baladent donc sur le Disque-Monde, sans réel but. L'histoire se découpe en quatre parties. Dans chaque partie, les deux personnages (je n'ose les qualifier de héros...) se retrouvent confrontés à des situations apparemment inextricables et potentiellement fatales mais dont ils se sortent presque les doigts dans le nez. Chaque partie pourrait presque se lire indépendamment des autres tant elles ont peu de liens entre elles.
Les personnages, quant à eux, m'ont paru sans grand intérêt, leurs personnalités étant à peine esquissées. Ils ne sont que des types. le "personnage" qui m'a presque le plus plu, c'est Kring l'épée magique...
Tout ceci ne serait sans doute pas vraiment gênant si cette série était vraiment drôle. Car, en fait d'humour, ma lecture m'a parfois tiré un bref sourire mais j'étais loin de me rouler par terre. L'humour des Annales réside surtout dans un ton décalé et des formules qui sont sans doute très mal passées dans la moulinette de la traduction. Cependant, il m'a semblé que l'auteur n'allait pas assez loin dans le ton décalé, qu'il essayait encore trop d'écrire un vrai récit d'heroic-fantasy. le cul entre deux chaises, il ne m'a vraiment convaincue ni dans l'un, ni dans l'autre. Mais peut-être est-ce plus drôle pour les vrais mordus d'heroic-fantasy, ceux qui connaissent par coeur toutes les grandes sagas et sont imprégnés de jeu de rôle ? Moi qui ne le suis pas, cela m'a laissée de bois. Je pense que cela aurait été plus drôle, par exemple, si Deuxfleurs avait vraiment été un touriste semblable à nous, pauvres petits humains sans une once de magie dans nos poches.
Je conclus sur un point positif (j'en ai quand même trouvé un) : l'originalité et la richesse de l'univers créé par Pratchett, dont on n'a, malheureusement, qu'un aperçu maladroit.
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Premier tome des Annales du Disque-Monde, il sera aussi pour moi le dernier tome. On m'en avait dit énormément de bien et sans doute que j'en attendais trop...
Bien écrit, il n'y a aucun doute la dessus, les personnages sont assez originaux tout comme l'univers dans lequel ils évoluent. Pratchett a beaucoup d'humour, mais je suis peu sensible à ce type d'humour qui tend vers le burlesque.
En lisant cet ouvrage, j'ai essentiellement eu un sentiment d'éparpillement, l'impression que l'humour prenait la place de la profondeur.
Ce qui est étrange, c'est que, dans un état d'esprit différent ou si j'avais lu ce livre quelques années plus tôt, je pense que je l'aurai apprécié. Ça n'a pas été le cas aujourd'hui et j'ai vraiment du me forcer pour en arriver à bout.
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Ce roman m'est tombé des mains, telle une brique au fond d'un puits. Impossible de rentrer dans l'histoire, de comprendre l'univers qui y est déployé et encore moins l'humour qui est utilisé. Je me suis entêtée pendant 90 pages mais ai ensuite abandonné, n'arrivant pas à adhérer aux personnages et leurs bizarres aventures. Ce classique n'était tout simplement pas pour moi...
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Suite à une offre découverte, j'ai profité de me lancer pour enfin savoir qui était Pratchett. C'est un grand nom, ses livres me passent souvent sous les yeux avec titres et couvertures loufoques, et pourtant je n'en entendais pas tant parler sur la blogosphère.

Pour le coup, me voilà mitigée.

J'aime son humour, son imagination débridée qui laisse libre cours à tout ce qui peut ou pas se passer, exister, dire... Tout est possible avec Pratchett, c'est pour ça que l'on a affaire à un sorcier raté, un touriste dangereusement stupide, un coffre à mille-pattes mangeurs de poseurs de problèmes, de dragons à moitié transparents, de nymphes, de dieux qui s'ennuyent et même de la Mort. Oui, la Mort avec un M majuscule.

Ok, j'ai adoré la Mort, c'est vraiment un personnage extra. le coffre aussi est l'un de mes préférés. Il suffit de le respecter après tout... ^^

Bref... D'un certain point de vue, cet humour est un point fort car j'ai pu rire suite à des réparties particulièrement bien trouvées, à des situations cocasses ou encore à des idées complètement farfelues. Mais à la longue, c'était également lassant. C'est qu'au final, cela partait ''trop'' dans tous les sens. Je ne trouvais plus de fil rouge, je n'arrivais pas à m'attacher aux personnages (quoique je pense que ce ne soit pas le but de Pratchett) et je m'ennuyais presque dans cet univers où tout était possible. Au final, plus rien n'était surprenant et je n'attendais plus rien de précis de l'histoire.

Je sais que ce n'est pas son meilleur, peut-être en lirais-je un autre si l'occasion se présente.

Une chose qui m'a toutefois complètement séduite, c'est le Disque-Monde lui-même. le principe de la tortue, des quatres éléphants et du disque qui repose sur le tout, c'est très bien trouvé. J'adore! La composition du Disque-Monde ensuite est peut-être plus classique, mais originale, avec une vrai fin de Monde. Non, ce n'est pas la Terre qui est ronde et dont on a jamais fini de faire le tour. Avec le Disque-Monde, on finit bien par arriver au bout... C'est un petit plus non négligeable.
Je peux aussi parler de la plume de l'auteur qui est à l'image de son créateur: libre!! J'ai juste passé un excellent moment à lire (parfois) du grand d'importe quoi. Tout en sachant que c'est maîtrisé. Pas mal du tout...

En bref, une approche délicate avec cet auteur, qui me fait à la fois sourire et un peu soupirer lorsque j'y repense. Je réserve mon jugement pour l'instant car je ne pense pas en avoir fini avec. A voir donc!
Lien : http://samlor-en-livre.eklab..
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