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« Les éthiopiques » n'est pas le meilleur de la série mais chez Hugo Pratt, même quand c'est un peu moins bon c'est tout de même excellent. Ces aventures africaines de Corto Maltese sont très plaisantes. Les différentes histoires qui composent le tome font voyager en oscillant entre réalisme et magie. La violence y est parfois âpre (on est dans des contextes de guerre) mais il y a une touche de poésie proche parfois du fantastique qui donne un charme incomparable à l'album. Tout comme le dessin de Pratt. J'adore cette simplicité du trait et des couleurs, je trouve ça très séduisant et d'une efficacité formidable.
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MON CORTO PREFERE ! J'ai adoré les 4 petites histoires, (Au nom d'Allah le miséricordieux - Et d'autres Roméos et d'autres Juliettes - Les hommes-léopards du Rufiji). Elles sont chacune incroyablement entraînantes.
Corto Maltese découvre un soldat Danakil nommé Cush. Un homme qui a un sacré caractère. Je vous le recommande fortement.
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Les éthiopiques, a suivi, en langue française, la parution, à quelques années près de la balade de la mer salée. le ton est ici toutefois très différent.

Il ne s'agit pas d'une histoire d'un seul tenant, mais d'une compilation de quatre histoires. Dans chaque d'elle Corto Maltese est devenu le personnage incontournable et n'est plus un personnage parmi d'autres.

Crush, sert ici de lien entre trois histoires, tout comme la Grande guerre et qui lie entre eux les récits. Notre marin aura fort à faire : récupérer un prince bien gardé, lutter contre des hommes léopards, défendre un village assailli dans une contrée pour le moins étrange, se démener avec un militaire bien trouble...

Chaque histoire aurait bien largement pu donner lieu à une bande dessinée au format classique, car c'est bien cela dont il s'agit ici. Des récits (pas si courts que cela au final), d'aventures qui nous font voyager sous d'autres cieux, en des périodes bien sombres. Chose assez surprenante et peu habituelle, l'auteur offre de nombreuses références plus au moins édulcorées non pas à la Bible mais au Coran. La mise en mot est habile, sans verser dans la provocation.

Le trait de Hugo Pratt est toujours aussi particulier. Il faudra certes s'y habituer, loin du style académique. Nous pouvons toutefois constater qu'il s'affine et se clarifie progressivement.

Les éthiopiques est un grand classique, qui se lira (ou se relira) avec grand plaisir !
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Un Corto en couleurs..fauve, rouge et brun dominent: Afrique oblige, Arabie aussi...

Nous sommes en 1916, en pleine première guerre mondiale, aux bords mêlés de la mer Rouge et de l'Océan Indien. Les grandes puissances qui sont aussi des puissances coloniales s'affrontent dans les sables arides et sur les mers infestées de pirates.....

On rencontre l'énigmatique Cush, l'Ethiopien, et son adversaire, Ras Yaqob à la recherche de sa fille Fala Mariam... Et toujours, partout, les traces du poète aux semelles de vent, venu trafiquer autrefois sur ces terres riches et violentes...

La magie de Corto est toujours aussi prenante...
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J'aime toujours le trait agressif du dessin d'Hugo Pratt, ses coups de pinceaux jetés avec précision. Corto Maltese, dans cet épisode, se retrouve dans la région de la corne de l'Afrique, du Yémen à Zanzibar, d'Éthiopie en Somalie. Comme dans toutes ses aventures, Corto rencontre des personnages ambigus, ni bons ni méchants, au caractère fort. On oscille entre magie noire et réalisme sordide, entre moments de poésie et d'action. Un bon opus de la série.
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Ma première lecture de Corto Maltese. Était- ce le meilleur ? Est-ce toujours comme celui-ci ? le constat est que je ne sais pas trop si j'aime bien…
Ma première réaction a été pour les dessins en noir et blanc. Non, pas que je n'aime pas ce style, seulement, au début de la lecture, j'avais du mal à reconnaître le personnage principal. D'autant plus, qu'il portait un habit traditionnel de la péninsule arabique. Bref. Je m'attendais aussi à des dessins en couleur, aquarellés comme annoncés sur les pages de couvertures … Au fil des pages, cela va mieux, même si je retrouve un peu ce problème avec Cush, l'ami de Corto Maltese. Soit dit en passant, j'ai bien aimé leur relation. On voit une évolution au fil des 4 histoires. Et ça m'a bien plu, notamment leur humour autour du thé avant 17h… (ceux qui l'auront lu me comprendront).
Ma seconde réaction a été pour les 4 histoires différentes. Je m'attendais a une histoire suivie, tels les tomes de Tintin à qui j'associais un peu le style. Et même si les histoires ont un lien entre elles, elles racontent à chaque fois une histoire différentes, sur un autre territoire, avec à chaque fois des ellipses entre elles.
J'arrive finalement à la fin de ce tome, et je ne sais pas trop sur quel pied danser. Les histoire sont plaisantes, mais sans plus je dirais. Ai-je aimé ? Est-ce que j'en garderai un souvenir ? J'ai encore du mal à comprendre l'engouement que certaines personnes peuvent avoir avec cette BD. Peut être, est-ce mes attentes qui me bloquent...
Je pense que je vais persévéré, le mystère Hugo Pratt m'intrigue. le second tome qu'on m'a prêté, comme étant un très bon tome, est « la maison dorée de Samarkand». Affaire à suivre.
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Ainsi que l'explique Didier Platteau dans son introduction à la BD, Les éthiopiques retracent la rencontre de Corto avec Cush, ce guerrier couchite dévoué à la cause du Mullah dans la Corne d'Afrique. Nous sommes entre 1916 et 1918 : alors que les puissances coloniales italienne, française, britannique et allemande occupent la Corne de l'Afrique, Corto Maltese débarque au Yémen, traverse la Somalie et l'Ethiopie pour finir sa course en Afrique orientale allemande (actuelle Tanzanie). Parti sur les traces d'Arthur Rimbaud qui a abandonné la poésie pour se convertir dans le trafic d'armes, notre héros fera la rencontre de personnages aux cultures diverses dont il deviendra un ami...

De tous les périples de Corto Maltese que j'ai lu, celui-ci a une résonnance particulière : ayant voyagé dans la Corne d'Afrique, j'ai tout comme Hugo Pratt et Corto Maltese, marché dans les pas de Rimbaud, notamment au Yémen à Aden où la légende voudrait qu'il ait fait du commerce de café dans l'un des hôtels aujourd'hui miteux de la ville. Les bergers, nomades ou chefs de tribus rencontrés lors de ces voyages m'ont toujours évoqué Les éthiopiques et c'est avec d'autant plus d'enthousiasme que je redécouvre Hugo Pratt au travers de cette oeuvre.
Lien : http://livresacentalheure-al..
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Corto est à son meilleur dans ces Ethiopiques : héros romantique par excellence, qui se retrouve au milieu de tout sans avoir jamais rien voulu, côtoie les pires comme les meilleurs en faisant ressortir à tous leur humanité, lorsqu'ils l'ont gardée. Gare aux autres, d'ailleurs, qui sont cruels, et subiront la loi de Chronos.
Apparaissent pourtant à Corto des failles humaines. Remise en question, conscience... Un grand Pratt à consommer sans modération, et qu'on n'arrive d'ailleurs plus à lâcher une fois commencé.
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Pendant la première guerre mondiale, quatre aventures africaines de Corto Maltese. C'est un toujours un plaisir de retrouver le gentilhomme de fortune le plus célèbre de la bande-dessinée. Un album parfaitement maîtrisé.
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splendide
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