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Critique de Thyuig


Thyuig
03 septembre 2014
Là, ça commencerait à Rhodes, la nuit. On verrait Corto se promener sous la lune et chercher l'hypothétique trésor de Lord Byron. Ou celui d'un ami, ça n'a guère d'importance.
On verrait Corto déambuler et tenter de résoudre une simple énigme pour finalement s'engouffrer dans un monde en fusion avec lequel il n'aurait aucun lien.
Attends.
Si.
Il faut un lien. Il lui faut un double, un sanguinaire, un révolutionnaire façon totalitaire. Et des voleurs, des centaines de voleurs. Et des derviches, seulement quelques uns.
Comme ce monde est fou, peu importe le théâtre. Ici, le moyen-orient sous les flammes russes, anglaises, ottomanes, pan-turkmènes, françaises et arméniennes.
Il faudra aussi un vieil ami, quelques femmes et surtout, un titre de rêve.
La Maison dorée de Samarkand.
Elle deviendrait une prison ; comme si la demeure des rêves figurait aussi un monde clos. Peut-être. Après tout, les rêves sont uniques et propres à chacun, un peu comme une cellule personnelle, un monde à soi.

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