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3,43

sur 45 notes
L'auteur semble aimer le monde du cinéma et nous replonge dans cet univers avec son nouveau roman au titre évocateur, le Scénar.

Quand je lis la première phrase de l'avertissement : « Ce livre n'est pas très sérieux », je me dis qu'il est fait pour moi et que je vais me régaler à sa lecture. Pour faire vite, nous avons trois personnages, Lola, qui fait des études de cinéma, et ses amis, les jumeaux Théo et Léo. Ces derniers découvrent un scénario sur une clé USB au nom mystérieux. Ils veulent en savoir plus…

J'ai apprécié ce roman. D'abord par son histoire, originale, aux multiples références. On se balade dans les films, la musique également… Bref, tout y est pour nous plaire. Ensuite, par son écriture, oscillant entre récit et scénario, collant au plus près, justement, avec le livre. C'est bien joué, très bien joué même, sans vouloir faire un mauvais jeu de mots. Et n'oublions pas, enfin, un petit personnage à quatre pattes, le chaton Emo… Comment ne pas craquer ?

Merci Philippe de m'avoir fait confiance en m'offrant votre nouvel opus.
Lien : https://prmenadesculturelles..
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Théo et Léo découvrent sur une clef USB oubliée un scénario qu'ils soumettent à leur amie Lola qui est étudiante dans le domaine de la cinématographie. Jusque-là je comprends. La scène se déroule sur un banc en compagnie d'un petit chat trognon mais voilà j'ai du mal à m'y mettre. Les incursions de l'auteur qui vient me parler dans le creux de l'oreille pour faire des commentaires sur tout ce qui se passe me perturbent. J'ai l'impression d'être dans un reportage avec le commentateur qui comme son nom l'indique commente tout. J'ai donc eu beaucoup de mal à m'immerger dans la lecture. Pourtant une fois que j'ai réussi à passer outre j'ai réussi à suivre la première partie.

Et puis après je ne sais pas ce qui s'est passé. Blackout. Je me suis perdue dans le labyrinthe des références cinématographiques que je n'avais pas, dans les discours politiques, et c'est là que la science-fiction a fait son entrée. Bon là j'étais vraiment, vraiment perdue : mais où est donc Ariane avec son fichu fil quand on a besoin d'aide ? S'il y avait eu un Minotaure je me serais faite dévorée toute crue car je n'ai pas trouvé la sortie de cette histoire labyrinthique. J'ai bien cru saisir une volonté de brouiller les frontières entre réel et imaginaire mais n'ayant pas trouvé le fil conducteur (Ariaaannneee?? Non toujours pas… ?) je ne saurai dire dans quel but ni pour faire passer quel message. Autre problème impossible d'accompagner les personnages, je les regardais de l'extérieur comme un témoin sans vraiment me sentir concernée (Huston nous avons un problème, nous tentons de rétablir la liaison…).

Un livre hérisson avec plein de références dans tous les sens qui m'ont échappé et qui m'ont perdue. L'auteur est cultivé mais ne se prend pas au sérieux, ça j'ai apprécié. Il y a un message je l'ai senti, effleuré, laissé passer. Ou alors il n'y a rien à comprendre. Comment savoir ? Sur un livre aussi particulier et inclassable il est difficile d'avoir un avis tranché. Je dirai donc que ce livre n'était absolument pas pour moi mais qu'il est à lire pour se faire son propre avis.

Je remercie l'auteur qui m'a gentiment proposé de lire son livre. J'espère qu'il ne sera pas trop déçu de mon retour en demi-teinte mais qui ne m'empêchera pas de le conseiller à d'autres lecteurs plus téméraires que moi.

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Comme son titre l'indique, ce livre nous parle du scénario d'un film. Mais pas que puisque nous naviguons sans cesse entre la découverte de l'écrit et l'écrit lui-même. Nous nous posons des questions. Qu'est ce que la réalité, la subjectivité, l'interprétation ? le tout avec en permanence des références musicales et cinéphiles. Mais ne comptez pas sur moi pour vous en dévoiler plus. Et si la curiosité vous titille, montez à bord de ce fameux Velorex avec Alena et Olivier, vous ne serez pas déçus par le voyage !

J'ai été totalement embarquée dans ce roman à tiroirs grâce à Philippe Pratx, un auteur érudit qui néanmoins ne se prend pas au sérieux.

Merci Philippe de m'avoir fait parvenir votre livre.
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« VELOREX
C'est ça le titre du scénar. Lola l'a lu – c'est joli, lo la la lu – et, même si elle le connaissait déjà, elle s'arrête immédiatement, comme lorsqu'on découvre une chose bizarre, qu'on ne comprend pas, et que l'on voudrait bien comprendre. Alors on s'arrête et on essaie de voir comment on pourrait comprendre. »

Et s'efforcer de comprendre ce qui se passe dans ce roman à plusieurs niveaux, imbriqués les uns dans les autres, c'est être assuré d'aller d'hypothèses en hypothèses, qui se révèleront toutefois toutes insuffisantes. C'est ce qui fait son charme : se faire mener en bateau n'est pas désagréable !

Quelques mots de l'argument tout de même, sans en dévoiler trop, pour ne pas risquer de gâcher le plaisir d'autres lecteurs : Léo et Théo, les jumeaux, trouvent sur un clé USB abandonnée le scénario d'un film. Ils l'impriment, le lisent, et pensent que Lola, étudiante en cinéma, pourrait être intéressée par cet étrange film potentiel. Ils ont plus ou moins l'intention de trouver l'auteur(e) de ce travail. Lola va procéder à la lecture à voix haute du scénario, d'abord en petit comité puis, au fur et à mesure de la progression en compagnie de plus en plus de personnages.

Un (ou une) Velorex est un véhicule produit en Tchécoslovoquie des années 50 à 70. Imaginez une sorte de tricycle (deux roues à l'avant, une à l'arrière) motorisé et, comme une 2CV vintage, habillé d'un habitacle de toile. Les deux personnages principaux du scénario, Lena et Olivier, traverseront grâce à cet engin décidément increvable une bonne partie de l'Europe.

Là où le bât blesse, c'est que « réalité romanesque » et scénario sont poreux. Et que l'auteur, démiurge capricieux, prend plaisir à multiplier les chausse-trappes pour ses personnages et interpelle directement son lecteur.

L'une des nombreuses influences de ce roman fait appel à « Jacques le Fataliste et son maître » de Diderot. Or, coïncidence, je lisais en parallèle à ce roman un essai d'Italo Calvino « Pourquoi lire les classiques ». Dans un chapitre consacré à Diderot, j'ai relevé ceci, qui pourrait tout à fait décrire ce que Philippe Pratx tente de faire dans « le Scénar » :

« Diderot anticipe de deux siècles l'opération que Brecht a voulu faire avec le théâtre : il transforme le rapport du lecteur avec le livre en changeant l'acceptation passive en une mise en discussion continue ou même en une sorte de douche écossaise qui tient en éveil l'esprit critique. À cette différence près : que Brecht le réalisera en fonction de ses intentions pédagogiques précises, alors que Diderot ne semble que vouloir dissoudre tout parti pris.
Il faut dire que Diderot joue un peu comme au chat et à la souris avec son lecteur, ouvrant devant lui, à chaque tournant de l'histoire, l'éventail des diverses possibilités, comme s'il voulait le laisser libre de choisir la suite qu'il préfère, pour le décevoir ensuite en les écartant toutes sauf une, qui est toujours la moins « romanesque ».

Si je pense avoir saisi la plupart des références littéraires, y compris celle, récurrente, de Saragosse j'ai eu plus de difficultés pour celles qui sont cinématographiques (je n'ai jamais vu, ou n'ai pas gardé souvenir, de « Easy Rider », « Zabriskie Point », « La Comtesse » ou « Vrchní, prchni! », ce dernier ayant la particularité de mettre en scène un (ou une) Velorex. Pour les références musicales actuelles, disons pudiquement que c'était la Bérézina ! Je n'ai pas non plus été tenté de chercher sur le net les titres cités... J'ai à peu près l'âge de l'auteur, et si le rock progressif des années 1970, que j'apprécie, ne m'est pas inconnu, le reste ne m'a pas dit pas grand-chose.

S'il y a un reproche à faire à ce roman, je dirais que pour ma part je l'ai trouvé parfois trop bavard, surtout dans son dernier tiers. Accepter d'être perdu, ou baladé, est une chose qui peut être agréable. Mais quand l'ennui commence à poindre, c'est pour moi rédhibitoire.

Heureusement le format de 200 pages permet de ne pas l'éprouver trop longtemps. J'ai globalement apprécié cette lecture déstabilisante (mais c'est son but) et je remercie beaucoup l'auteur de m'avoir donné accès à son édition numérique.
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Tout d'abord, je tiens à remercier l'auteur qui m'a gentiment proposé de lire son livre en échange d'un avis. D'un naturel curieux, je suis sortie de ma zone de confort habituelle, "Le Scénar" ne correspondant pas vraiment à mes goûts littéraires.

Deux étudiants, Théo et Léo, frères jumeaux ont trouvé dans la salle informatique, un clé USB, contenant le texte anonyme d'un scénario de cinéma. Ils décident de partager leur trouvaille avec leur amie Lola, qui poursuit des études cinématographiques. Ensemble, ils se mettent à lire et à décortiquer ce scénario au nom bien étrange : "Velorex". Mais qui en est donc l'auteur ?

Grand plongeon au coeur d'une intrigue assez inhabituelle dans laquelle trois "récits" s'entremêlent : la découverte du scénar par des étudiants, le scénar en lui-même et les interventions de l'auteur.
J'ai beaucoup apprécié le "Vélorex" : un "road movie" politico-fantastique atypique, mené par Olivier et Aléna à bord de leur étrange véhicule, le tout pimenté par des "voix off".
Une mention spéciale, pour Emo, un adorable chaton qui ne fait pas seulement partie du décor comme on aurait pu l'imaginer...

L'écriture est directe et fluide, tout en s'adaptant aux trois styles de récits rassemblés dans l'histoire. Pas de temps mort. L'auteur papote, parfois, un peu trop à mon goût, mais c'est un détail.

Cette balade bien sympathique m'a donné l'envie de prendre la route dans une "oeuvre d'art" vers Čachtice, d'y découvrir le fameux château de la Comtesse sanglante (ses fantômes, peut-être aussi), avec Kate Bush dans les oreilles ...


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Merci à l'auteur ,Philippe Pratx ,de m'avoir permis la lecture de ce roman inclassable.Deux étudiants jumeaux ont trouvé une clé USB oublié sur un PC d'une salle informatique qui contient un scénario où l'on va suivre Aléna et Olivier qui font un rallye en Velorex ,un véhicule à trois roues fabriqué en Tchécoslovaquie.Les jumeaux vont proposer leur trouvaille à Lola ,une jeune scénariste ,et ensemble ,ils vont suivre le périple d'Aléna et Olivier.Un roman atypique truffé de références cinématographiques agréable à lire.
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Je remercie chaleureusement l'auteur Philippe Pratx et les éditions L Harmattan pour cette lecture et leur confiance !

Le film "La Rose pourpre du Caire" d'un certain Woody Allen est invoqué, par l'auteur Philippe Pratx, comme une source d'inspiration majeure de son nouveau roman "Le scénar" paru aux éditions L Harmattan. Théo et Léo sont frères jumeaux. Ils sont étudiants. Leur amie Lola est une jeune réalisatrice. Une histoire sarcastique avec beaucoup d'humour, ce côté décalé, inventif du style d'écriture qui offre une expérience de lecture peu commune aux lecteurs. Sur une clé USB retrouvée par les jumeaux, un scénario "le scénar" intitulé "Velorex". le velorex était une création inventée en Tchécoslovaquie au début des années 1950, mi voiture, mi vélo présente sur la couverture du roman. C'est très bavard à l'image des films de Woody Allen. Il y a de la folie douce et du non-sens qui sont au rendez-vous pour un résultat détonant. L'auteur, professeur de lettres, écrit vraiment bien. Une lecture qui ne peut que partager. le côté "bavard" peu agacer comme il peut séduire c'est selon. Il est toujours subjectif de poser ses propres mots sur les mots d'un autre, en l'occurrence un auteur qui a un talent certain pour narrer des histoires loufoques et improbables. N'oublions pas un autre petit personnage du livre, le craquant petit chaton Emo. Beaucoup de références au cinéma et une passion, un désir affirmé d'amuser, de balader le lecteur, d'explorer tous les horizons d'une histoire qui offre une expérience de lecture peu commune. A découvrir.
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Dès le début, j'ai été séduite par le style vif, parlant.
Le fait de prendre le lecteur à témoin est très sympathique.
Théo et Léo, deux jumeaux universitaires, trouvent une clé USB oubliée dans une salle informatique.
Elle contient un étrange scénario.
Or il se trouve que Lola, leur amie est réalisatrice débutante.
A trois au début, puis avec quelques autres ensuite, ils lisent le fameux scénario.
C'est un « road movies politico-fantastique » peu commun.
Ce qui est sûr, c'est que c'est original et atypique.
Et puis il y a l'adorable chaton Emo, un personnage à part entière.
En fait il y a trois histoires en une :
celle des étudiants en salle informatique
celle de l'épopée en velorex avec Olivier et Alena
celle de l'auteur qui met souvent son grain de sel et s'adresse souvent à nous lecteurs.
Et ces trois histoires s'imbriquent à merveille avec un naturel qui semble couler de source, ce qui prouve la parfaite maîtrise de l'auteur.
Les références cinématographiques et musicales sont nombreuses.
Originalité, humour, poésie, fantaisie, érudition,, philosophie, richesse du vocabulaire, beauté du style…… que de bons éléments pour un roman qui sort complètement du schéma classique et des sentiers battus.
Et ça c'est une rareté inestimable dans la profusion de livres plus ou moins bons que l'on peut lire.
Le site mentionné dans l'épilogue est un complément génial du livre et prolonge cette ambiance surréaliste qui imprègne le lecteur tout au long de sa lecture.
Bref, ce livre est une superbe surprise et je remercie infiniment Philippe Pratx de sa confiance.
Dite que sans son intervention, j'aurais pu passer à côté !
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J'ai encore entre les mains le Scénar que Philippe m'a remis il y a quelques jours et que j'ai parcouru d'un bout à l'autre. Je m'attendais, c'est pour ça d'ailleurs que je l'ai accepté, à y trouver ma carrière de star tant rêvée. Ce ne fut que le Crépuscule des stars.
Les étoiles ne m'avaient pas prédit tout ça et, comme je refusais de voir la vérité, je me suis rebellée contre les étoiles, et pour le lire je me suis assise dans le fauteuil qui portait mon nom : Star Stalker.
Ça commence par un Avertissement qui met le lecteur tout de suite dans l'atmosphère et souligne, sans l'imposer, mais quand même pour la lui faire accepter, une réalité fictive que le lecteur devrait aimer. "Ce livre n'est pas très sérieux car il s'y propose de s'amuser", dit-il, et jongler, dirais-je, avec la fiction et la réalité, et comme ce n'est jamais deux sans trois, me voici entrée dans le jeu avec ma part de jeu, avec mes rêves, si j'en ai encore quelques uns, avec mes illusions, s'il m'en reste encore quelques unes, avec l'ambiguïté ou l'équivalence je - jeu, sans le prendre pour un bégaiement encore moins pour une hésitation.
Deux frères jumeaux trouvent une clé USB qui contient un scénario et ce scénar est forcément une histoire, un voyage, ou si vous voulez un road-movie dans une VELOREX, une espèce de voiture tricycle, faut le faire ! Multiple mise en abyme pour commencer, faut suivre, surtout le dialogue directe pas très clair. Pour le rendre clair l'auteur s'adresse à nous lecteurs et le résultat est encore moins clair. Il l'a fait exprès ou quoi ?
Le roman est de toute façon une abstraction, à moi de m'y promener et y trouver quelque chose, sans peur de son labyrinthe où je me perds pour me retrouver et me perdre encore, et sans me sentir plus avancée. Un porte s'ouvre, une autre se ferme, caché-dévoilé, je vois Lubitsch sourire, à la limite de s'esclaffer.
One more for the road. Je me prends au jeu avec une conviction certaine et suis les pas de ce professeur MacGuffin. C'est qui ce professeur ? ah MacGuffin, ok il n'y a donc pas de professeur.
Et puis il y a cette voix off qui va un peu trop vite et ne me laisse pas le plaisir d'écouter la voix d'Olivier, le personnage du scénar, voix révoltée, en colère contre cette société d'obsolescence programmée où tout se détériore si vite. Qu'est-ce que j'aime cette voix. Je l'aime ce personnage. Il n'est pas réel, vous dites. Je l'aime quand même. Je ne suis pas parfaite, "perfection is not lovable", et comme ça j'évite de re-re-citer la dernière phrase de Some Like It Hot.
Le monde du cinéma, de l'illusion où le celluloïd devient or massif ou un amour depuis longtemps cherché, je me retrouve jeune fille et même si ça fait belle lurette que c'est parti je déguste le moment avec délice et vis ce bon vertige de sentir que la vie peut être comme dans les films. "L'art est un mensonge qui dit la vérité", disait Pablo.
Les personnages rêvent aussi , leurs rêves et leur réalité créent notre rêve de lecteur-audience, notre autre vraisemblance. Et on y croit. Je vois Maître Hitchcock secoué de rire devant notre hurlement d'effroi quand pauvre Janet Leigh se fait assassiner.
Je passe en fondu enchaîné vers un GPS qui indique la bonne route à prendre comme s'il n'y en avait qu'une seule, peut-être pour éviter le champs de blé car là-bas il y a la Mort aux trousses (Truffaut n'arrivait jamais à dire North by Northwest, les points cardinaux, pas très important).
Et ce personnage qui revient sans arrêt, avec son imper et son chapeau mou, entre ombre et brouillard, un Troisième homme, le Criminel ou juste un Touch of Evil ?
Ombres et lumières, plongées et contre plongées, chacun des personnages et de nous lecteurs tient en main un attribut qui le rassure car c'est ce qui le caractérise et pourtant, si le coeur lui dit, il se lance trouver la voie de l'émotion intellectuelle qui fait la rencontre entre révolte et amour, destruction et création.
Jeu incessant des apparences dans la folie d'un carnaval où les masques dévoilent une autre Gilda, ou dans les miroirs qui nous déstabilisent avant de nous faire voir la vérité sur la Dame de Shanghai, ou alors dans le reflet de l'épée du bourreau où l'agent X27 se coiffe pour la dernière fois . le sens se perd ou se dévoile-t-il ? La vérité joue à cache-cache avec nous.
Quand je pense à la vérité, je me dis que je lui enlèverais l'article défini, lui enlevant ainsi la certitude dont elle s'est toujours défendue, pour lui laisser la souplesse de vivre dans la singularité. Je l'ai déjà dit, je me répète, tant pis.
J'entends de nouveau la voie d'Olivier en rage contre ce capitalisme libéral qui nous enlève notre liberté et notre dignité. I'm not a number !
De temps en temps un groupe de trois petites étoiles, toujours trois et toujours étoiles, fait le passage à niveau sans barrières vers le scénar et du scénar vers les trois lecteurs.
Jeu de toiles et d'étoiles, chutes d'étoiles.
Le jeu incessant des apparences peut donner le vertige, installer un vide ou laisser un grand rien, c'est fascinant, ce n'est pas tragique, c'est une liberté acquise, car sans le vide on ne voit pas grande chose, et le rien c'est res, une chose, et ça c'est quelque chose !
Des chimères, peut-être, mais chacun sa chimère, nous dit Baudelaire. La vie est un théâtre, le monde est une scène et nous des comédiens-acteurs, et Will vient se joindre à nous.
Philippe, je disais, m'a proposé la lecture et une critique (comme il se doit) de son Scénar que j'ai accepté avec plaisir celui qui naît devant une telle proposition et la curiosité de la découverte. A la fin de la lecture j'ai eu la joie rafraîchissante, profonde, jubilatoire et nourrissante des rêves que je fais encore et des illusions que j'aurais aimé garder, et des clins d'oeil dont l'irrésistible invitation à prendre les chemins des écoliers a sérieusement ralenti la lecture, sans regret aucun, bien au contraire.
Make them laugh, make them laugh, make them laugh ! et on chante sous la pluie !
L'image artistique a évacué la re-présentation car, pour exister, elle se nourrit de ce que nous lui apportons en tant que regardeurs-lecteurs, et nous nous nourrissons d'elle, de ce qu'elle nous apporte comme rêve, comme voyage, comme échange, comme joie et comme larmes, comme image ailée et non conventionnée du monde et de nous-mêmes, de ce miroir à multiple reflets.
Merci Philippe pour cette histoire non-conventionnée !
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Je tiens tout d'abord à remercier l'auteur puisqu'il m'a gentiment envoyé son livre en format ebook afin que je le découvre et post mon avis.

Je suis navrée mais je ne pense pas être la cible de ce roman.

Le résumé me plaisait pourtant bien : 3 étudiants découvre un scénar sur une clé USB et nous découvrons en même temps que eux ce scénar qui leur plaît beaucoup et qui est plein de mystère. Les étudiants vont également s'interroger sur l'auteur de ce scenar.

Sur le papier c'est sympa et la première partie du livre traite parfaitement de ce résumé. Cette première partie m'a donc tout a fait plu ! Je voulais en savoir plus au fur et a mesure des pages, et de l'intrigue.

Puis, plus l'intrigue se passe et se déroule et plus les détails n'ont pas de sens les uns avec les autres. le scenar m'a complètement perdue et trop de thèmes différents ont été abordé, sans que j'arrive à en trouver les liens. Jusqu'à faire rentrer la vie réelle au scenar, et en ajoutant de la science fiction a la vie réelle... C'est à partir de ce moment que j'ai décroché et que je n'ai pas su re-aimer ce livre.

Alors peut être que je n'ai pas compris le livre, ou peut être que je n'ai pas su percer la subtilité d'écriture mais malheureusement la magie de ce livre n'a pas opéré sur moi, a mon grand regret.

J'espère que ce livre saura trouver son public malgré tout.
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