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Premier roman, rentrée littéraire 2016,
C'est l'histoire d'une femme et deux hommes vivant dans le milieu artistique new-yorkais dans les années 80.
Ce livre lu en version originale, si ce n'était les critiques élogieuses sur Babelio, je l'aurais déjà abandonné après les trente premières pages. La vulgarité , l'artificialité et la banalité du langage et des propos écrits m'ont beaucoup dérangée. Vu les critiques, je me demande quel tour de force a employé la traductrice pour en métamorphoser une partie.
J'ai une passion pour les Beaux-Arts, et j'aime New-York, c'étaient mes raisons pour le choix de ce livre, mais l'auteur traite tous les deux superficiellement, dans le genre chronique de revue féminine à l'eau de rose bien trempée de sexe. Apparemment la préoccupation number one du milieu sont les parties de jambes en l'air ! Tout y est bon, les bibliothèques, les laveries....toutes les femmes sont disponibles à la minute près, suffit de les regarder.....même lire un livre d'Art donne lieu à la masturbation....et dans tout ça l'Art, NewYork ? Pas grand chose, beaucoup de clichés. A part la synesthésie ( un phénomène neurologique par lequel deux ou plusieurs sens sont associés), et " les couleurs " qui sont presque des entités ayant leurs propres pouvoirs, sinon rien d'intéressant, nouveau ou révélateur ,du moins pour moi.......pardon, si, quand même,......une masseuse de Wall Street, couche en fin des séances avec des clients et les filme en cachette, ces films sont sensés devenir " a project ", des oeuvres d'art post-mortem,et elle écrit des bribes de mots prononcés par ces même clients durant ces rencontres torrides,sur un bout de papier, insérées dans des pochettes d'allumettes qui circulent un peu partout et sont sensées être prémonitoire, des " matchbooks"...... trés original.....il y en a de nettement meilleurs, mais là faut se taper les 307 pages.
Elle cite plusieurs noms d'artistes connus, Tehching, J.M.Basquiat....comme des familiers, mais la plupart du temps sans substance, les pimentant de détails Wiki ; Des rapprochements métaphoriques peu subtiles, comme un portrait de Lucian Freund, qu'elle décrit dans le contexte de la critique d'un des tableaux de l'un des protagonistes :"C'était le monde, menaçant d'effacer le sujet du portrait, l'univers léchant le visage du sujet, au point de l'avaler complètement-It was the world threatening to obliterate the painting's subject, the universe licking at the subject's face, about to swallow him whole".Je vous laisse en juger.....

L'histoire de fond est banale, les personnages peu attachants, à part le petit garçon, qui arrive comme un cheveu sur la soupe.
Fuck,asshole,shit....sont les mots couramment employés, inutile je pense que je les traduise....faire l'amour, c'est carrément fuck....dans un livre comme "Fuck America" ça passe, mais ici...
Des expressions banales,qui parfois frise l'indécence," Voila un des avantages d'avoir des parents morts, peindre en mélangeant les couleurs dans de la porcelaine,et utiliser les murs comme votre chevalet", (p.129),parlant de l'adolescence d'un des protagonistes, qui vient de perdre ses parents dans un accident de voiture.
Et la construction du livre....des sous-chapitres avec des titres, sensés être lu comme on regarde une oeuvre d'art? Des phrases hachés , exclamations, répétitions, mots écrits en majuscule, italique......ça passe lorsqu'elle parle des visions synesthésiques de Bennett l'un des protagonistes, mais en dehors de ça sans grand intérêt, n'ajoutant aucune substance ni au fond ni à la forme, fatigant.

Lu jusqu'à la dernière page, une lecture qui m'a profondément ennuyée . Ce n'est que mon humble avis, bien sûr.

Pourtant, vu les critiques élogieuses, je me dis, j'ai dû passer à côté de quelque chose....mais quoi?
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Peintures urbaines et organiques, Manhattan est un corps qui vit qui respire, aspire, englouti et rejette. 1980, dans les entrailles de ce monstre fabuleux, Raul, Lucy, James vont créer, s'aimer et rencontrer le futur de la vie artistique Newyorkaise, ils ne le savent pas mais ils s'inscrivent dans l'histoire de l'art contemporain.

Warhol est leur maitre, Hockney leur grand frère. Keith Haring peint entre deux métros ce que l'on nomme encore des graffitis, Basquiat n'est qu'un drôle de jeune homme au drôle de prénom mais sa peinture tendre et violente dépasse tout. le coeur de Manhattan s'emballe pour ces garçons pleins de fougue et de talent. Jule et Jim et le Street-Art, décidément une bonne histoire d'amour pour raconter une époque, on n'a encore rien trouvé de mieux. Et puis la mort de John Lennon comme la fin d'une utopie, Jef Koon installe des aspirateurs dans une vitrine, les années frics peuvent commencer.

Formidablement construit, poétique et chaleureux, « New York esquisses nocturnes » est le livre d'une époque.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Vous avez aimé le livre de Jonathan Gibbs "Randall" ? Alors vous pouvez tenter l'expérience avec celui-ci. L'histoire que nous propose Molly Prentiss se situe, elle aussi, dans l'univers si particulier des artistes contemporains souvent atypiques et marginaux.
Si j'ai aimé ce roman pour son ambiance, pour ses références artistiques nombreuses et l'intérêt que j'ai porté à certains protagonistes bien sentis, j'ai tourné certaines pages un peu plus vite sans doute par lassitude.
Mais ne boudez pas pour autant cette lecture. Après quinze jours, je perçois encore l'atmosphère surprenante de ce livre.
Parfois dérangeant, souvent original ce roman pourra être apprécié comme un tableau qui attire l'oeil mais pour lequel un seul regard ne suffit pas pour en percevoir toute l'intensité ! Celui-ci est tellement coloré !

Merci à Babelio et aux éditions Calmann Lévy pour ce cadeau coloré !
Lien : http://uneautrelecture.blogs..
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Un beau premier roman. Une lecture qui a su m'emballée et me séduire. Je vais tenter de vous en révéler quelques éléments au compte goutte !

Dans ce texte, on nous présente un triptyque. Trois personnages qui se rencontrent, qui gravitent les uns autour des autres. Des hommes et des femmes qui vont s'aimer, s'aider puis se déchirer. Des personnages très différents qui recherchent tous la même chose, l'art et la beauté en toute chose. C'est dans un Manhattan des années 80 que vont errer nos personnages. Chacun persuadé de pouvoir vivre la grande vie, de pouvoir se réinventer aux couleurs des peintures qui émergent.

Ce roman sur l'art n'en est pas moins un texte sur l'apprentissage et l'acceptation. Car nos trois personnages vont vite comprendre que le monde de l'art est fermé mais avec les bonnes connexions on peut se hisser très haut, très vite, mais attention à la chute elle n'en sera que plus spectaculaire. Ce texte présente ainsi un monde où les codes sont omniprésents, où une bonne connaissance fera toute la différence. Mais l'auteure dresse le portrait de cette descente aux enfers que se passe-t-il lorsque l'on ne peut plus faire partie de ce monde artistique. Entre drame psychologique et physique c'est une vision à 360° que l'on va avoir.

Dans ce texte j'ai apprécié la manière dont nous sont présentées les situations, à la couleur d'un tableau, avec le talent d'un artiste. On parcourt cette scène complexe qu'est le monde de l'art. On nous présente les personnes à connaître, les artistes à rencontrer mais comment faire quand votre monde s'écroule, s'effondre sur vos espoirs et votre vie. Avec un style très particulier, on ressent ce milieu, on s'y imprègne et on aime se vagabonder entre les squats remplis d'artistes inconnus et les salles d'exposition où se positionne la crème de la crème.

Ce roman est également un conte moderne où tous les rêves ne se réaliseront pas mais avec un peu de chance, on peut trouver une personne qui sera nous faire vivre pleinement. de l'Argentine à New York, se texte présente le rêve américain ! Celui qui a fait battre le coeur de tous les artistes des années 80, celui qui nous fait frémir et frissonner de plaisir. Ce texte est une oeuvre d'art, ce n'est pas un chef d'oeuvre mais comme un tableau d'art moderne elle sera nous diviser ou nous rapprocher mais ce tableau fera surtout parler de lui !
Lien : https://charlitdeslivres.wor..
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Un premier roman très acceptable, sans plus. Avec les scories de l'ex étudiante en "creative writing" (des figures de style un peu foireuses) mais aussi son enthousiasme.
Mais j'attendais une belle description du New York artistique de la fin des années 70 et début des années 80, une période artistiquement extraordinaire pour cette ville. Et, comme avec le roman autrement plus ambitieux de Siri Hustvedt, "Tout ce que j'aimais", j'ai été déçue sur ce point. Je n'ai pas vécu là-bas à cette époque mais certains de mes amis se sont retrouvés au coeur de l'effervescence de cette époque, ont côtoyé Basquiat, joué au Mudd Club et à Max' Kansas City. Je cite ces trois "références" car ce sont les seules, en dehors des noms de quelques peintres, évoquées par l'auteure (qui réussit le prodige de ne même pas mentionner le CBGB, LE club alors fréquenté par la jeunesse branchée). Pour le reste pratiquement rien ne dépeint le New York - passablement cataclysmique - de cette période qui apparaît sous sa plume comme une sorte de représentation en carton-pâte de ce qu'il a dû réellement être à l'époque. Basquiat, le "nom" un peu trop "évident" associé au lieu en ce temps-là, est d'ailleurs convoqué dans la narration et l'auteure lui fait même jouer un rôle décisif (même si très bref), ce que j'ai trouvé à la fois un peu facile et abusif. Par ailleurs les anachronismes ne sont pas absents d'une histoire dont le ton hésite entre réalisme et fantastique à la Stephen King (la synesthésie de l'un des personnages apparaît comme une sorte de concentré de toutes les formes réellement existantes de ce trouble, semblant lui conférer des facultés paranormales). Ainsi l'une des héroïnes se demande, en 1980, si les VRP "existent encore"... Hum, sorry mais je crois que oui. Par ailleurs l'évacuation d'un squat d'artistes fait dire à l'un des personnages que celui-ci sera transformé en galerie chic. La gentrification finira effectivement par avoir raison de cette effervescence artistique crasseuse de l'époque. Mais était-ce déjà clairement perceptible au début de l'année 1980 ? J'en doute sérieusement. Bref : distrayant mais certainement pas transcendant...
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Comme sa couverture française qui m'a attiré l'oeil, ce livre est un véritable patchwork ! Beauté et fulgurance poétique coexistent aux côtés de moments profondément ennuyeux et mal écrits. L'approche synesthésique est originale et réussie. L'atmosphère des oeuvres d'art splendidement rendue. Mais alors l'auteur se perd parfois dans des récits à la limite du compréhensible ! Ne sont pas donnés au premier venu la puissance évocatrice d'un Proust ou l'art de l'ellipse d'une Marguerite Duras, et ça se sent trop souvent pour rendre la lecture homogène et toujours plaisante.
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Raul Engales, peintre argentin en exil,bourré de talent mais qui tire le diable par la queue et tente d'oublier ceux qu'il a laissés derrière lui, Lucy, jeune banlieusarde de l'Idaho, émerveillée par Manhattan et sa faune et James Bennett critique d'art qui fait la pluie et le beau temps, tels sont les personnages dont les destins vont se croiser grâce à un tableau.
Tous trois portent des regards différents sur le New York de cette époque, New York qui est un personnage à part entière de ce roman et qui leur offre le succès mais aussi des épreuves terribles.En effet, pour l'un d'entre eux, il faut "Supplier New York de lui donner une chance en enfer."
Entremêlant les points de vue,Molly Prentiss brosse un portrait plein de vie du microcosme artistique du New York des années 80.
On sent beaucoup d'empathie de l'auteure pour chacun des personnages principaux et secondaires , dont elle aime peindre les particularités et les vies, sans jamais les juger. Elle parvient particulièrement bien à rendre compte des synesthésies que connaît James Bennett , qui lui assurent des critiques particulièrement originales et prisées.
Un premier roman brillant et sensible qu'on ne lâche pas. Un coup de coeur !
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Je le dis, redis et me répète : ce livre est un chef-d'oeuvre, une oeuvre d'art, un tableau incroyable. Bien qu'il s'agisse d'une traduction et qu'il est donc parfois difficile de juger de l'écriture d'un auteur dans une autre langue, je dois admettre qu'ici je suis époustouflée. Un grand bravo à l'auteur (et à Nathalie Bru, sa traductrice française !) pour le travail qui a été fait car cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu un livre aussi bien écrit. Il va être difficile de rendre justice à ce livre, mais je vais faire de mon mieux.

À travers ce roman, Molly Prentiss nous dresse un portrait du New-York des années 80 et de ses artistes ; et en particulier d'un artiste, Raul Engales, un jeune peintre venu de Buenos Aires pour recommencer une nouvelle vie. Un inconnu qui ne le restera pas longtemps grâce aux yeux du très apprécié James Bennett, critique d'art pour le New-York Times, qui a lui seul est capable de lancer la carrière d'un artiste. Ce qui l'a frappé chez Engales ? Son portrait rayonnant de Lucy, une jeune femme d'à peine vingt-deux ans et amante du peintre. Dès lors, leurs vies vont se mêler, pour ne pas dire s'emmêler et s'imbriquer les unes dans les autres. Plus qu'un portrait, c'est un merveilleux triptyque que nous offre Molly Prentiss remplis de rêves, de joie, de couleurs, de talents, mais aussi de désastres et grands malheurs. Quand l'un tombe, l'autre se relève, mais un autre tombe à son tour et ainsi s'en suit ce cercle infernal qui mènera nos personnages à leur perte (ou non, question de point de vue).

Par ailleurs, si l'histoire est globalement centrée sur l'artiste, la muse et le critique, on n'en retrouve pas moins de détails sur le monde de l'art. On découvre un milieu très fermé, avec de nombreux codes et des personnes influentes qu'il faut absolument connaître pour se faire une place sur le marché. On entend des noms, on découvre des auteurs, des artistes adulés et d'autres dans l'ombre. On sillonne à travers les squats et galeries d'art, les yeux émerveillés par tant de beauté, d'ingéniosité derrière chaque mot et chaque oeuvre.

Et puis Esquisses nocturnes parce qu'au final, toute grande oeuvre est née la nuit, dans les profondeurs du downtown de New-York. Un moment privilégié qui permet à nos artistes de s'abandonner à leur imagination, de laisser leurs rêves prendre le pas sur leur réalité et ainsi créer ce qui les mènera à l'apogée de leur existence, dans la lignée du célèbre rêve américain, ou au contraire, contribuer à leur perte.

Si je ne devais reprocher qu'une chose à ce roman, ce serait son épaisseur. J'aurais tellement aimé en savoir plus sur James et sa vision de l'art, toutes ces couleurs qui le hantent ; sur Raul Engales, sur son passé en Argentine, et son futur aux côtés de Julian ; sur Lucy, son indépendance, ses choix après cette difficile année qu'a été 1983. Sans vous mentir, j'en aurais lu encore des centaines et des centaines de pages.
Lien : http://mangeonsleslivres.blo..
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[...]
L'auteure réussit à rendre romanesque le milieu artistique new-yorkais du début des années 80, et quel plaisir de croiser des noms connus comme Jean-Michel Basquiat ou Keith Haring, ou d'autres un peu moins (notés aussitôt dans mes tablettes !). S'il est des romans où on a du mal à entrer, dans le cas de celui de Molly Prentiss, je me suis sentie bien entre les pages dès le début. Il n'y a rien qui sente le préfabriqué ou l'artificiel dans la construction, on s'attache vite aux personnages et surtout on a des attentes par rapport à eux, leur avenir, leurs perspectives. Attentes qui ne sont pas déçues, même si l'auteure prend des chemins qui ne sont pas ceux que l'on imagine. Pour un premier roman, c'est une belle réussite, et même si ce n'était pas le premier, il m'aurait plu tout autant !
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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New York, Esquisses nocturnes est un premier roman américain qui aura su me charmer, me faire aimer encore plus New York même dans les moment les plus sombres de l'intrigue, qui aura su me surprendre et m'émouvoir.

Dans un style extrêmement fluide, plaisant et riche, Molly Prentiss nous dévoile le destin de trois personnages principaux, trois êtres complexes, des génies pour certains, des rêveurs pour d'autres et parfois les deux à la fois. Trois protagonistes qui sauront à la fois vous plaire et vous décevoir, ce sont des êtres humains complets avec leurs qualités et leurs failles... C'est ainsi que vous ferez connaissance avec Raul, un jeune artiste argentin qui a laissé sa précieuse soeur dans un pays en proie à la violence, un jeune homme hanté par cet abandon mais qui veut avant tout vivre pour son art à New York; avec James, un critique littéraire talentueux et atypique, époux d'une femme -Marge- très courageuse; et avec Lucy, une jeune provinciale qui rêve de la vie new-yorkaise, de s'échapper de son trou perdu pour tomber amoureuse d'un artiste...

J'ai particulièrement aimé les personnages féminins de ce roman, ils sont plus attachants, à la fois plus fragiles et plus forts que les hommes. Marge est à la fois courageuse, opiniâtre, compréhensive; Lucy est rêveuse, naïve, pleine de vie et d'espoir. Deux femmes qui vont se fracasser sur des rochers comme Raul et James, deux hommes dont leur passion passe avant tout, à l'égocentrisme exacerbé. Il y a aussi, comme une présence omniprésente et absente en même temps, Franca, la soeur de Raul qui aura su faire passer son fils et son frère avant ses propres désirs.

L'histoire en elle-même est à l'image un drame citadin, comme il en arrive des milliers mais dont personne n'est vraiment témoin. Cette fois-ci le lecteur est embarqué dans le récit, il est témoin de la rencontre de ces trois personnages, de leur pèlerinage dans la ville, leurs pensées et leurs doutes. Chacun aura sa propre tragédie, sa propre destinée dans cette Grosse Pomme qui avale tout sur son passage.

En définitive, un très bon premier roman à la fois surprenant, émouvant et original !
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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