Ce livre met en scène des généticiens travaillant pour GeneDyne et bidouillant un virus de la grippe extrêmement virulent. Face à eux, un prof, lobbyiste et pourfendeur acharné des apprentis-sorciers dont il pense qu'ils peuvent déclencher un cataclysme génétique en lançant une épidémie mondiale contre laquelle aucun vaccin n'existe. Evidemment, pour la bonne marche du livre, le prof d'unif et le patron de GeneDyne ont été associés avant de se brouiller définitivement. Et au sein de l'équipe qui travaille sur le Grip-X, un ancien élève de ce prof, qui commence à avoir quelques états d'âme. Et qui va finir par se rendre compte que son assistante est une bombe. Ajoutons que ce généticien possède du sang ute, que l'assistante descend des premiers colons espagnols, qu'un trésor est caché quelque part dans le désert qui entoure le labo perdu au milieu d'un ancien site d'essai nucléaire, que l'informaticien revanchard est un enfant thalidomide ... et on a un bon paquet de clichés. Preston et Child ne nous en épargnent aucun. Et ils ne les mènent pas toujours jusqu'au bout.
Personnellement, je préfère les romans (je n'en ai lus que quelques uns) mettant en scène Pendergast, cet agent du FBI atypique et original qui possède un goût pour le mélodrame, la mise en scène et l'ésotérisme. Mais je peux reconnaître que Preston et Child possèdent un talent évident: dès la première page, même si vous savez pertinemment que rien d'original ne sortira du roman, vous êtes poussé à tourner la page pour le vérifier. Et ainsi de suite tout au long des 576 pages. C'est bluffant car les auteurs ne renoncent à aucune ficelle, à aucun cliché, à aucun rebondissement téléphoné et visible comme le nez au ilieu de la figure.
Le roman date d'une vingtaine d'années. Il a particulièrement vieilli. Ce n'est ni bien ni mal, c'est une constatation. le génie génétique ne fait plus trop peur (et pourtant...) ni rêver (et pourtant... bis). Idem pour la longue séquence (particulièrement ennuyeuse à mon avis) où un des personnages se balade dans un univers virtuel. Cela m'a surtout fait penser à TRON et là ce n'est pas un compliment. Au final, on a une lecture de plage tout à fait décente, mais qui ne révolutionne absolument rien. Cela se laisse lire. Rapidement de préférence, afin de ne pas trop s'attarder sur les longueurs, incohérences et autres approximations.
Sous peu, ce livre retrouvera sa place là où je l'ai pris, dans une boîte à livres. Il pourra ainsi continuer son job de lecture d'été.
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un bon petit thriller, toujours chez les auteurs richement documenté scientifiquement parlant, on entre dans le monde des virus, ces choses volatiles qui peuvent détruire un nombre importants de personnes dans un temps record, même si tous l'enjeu du roman est une menace à l'échelle mondiale, c'est surtout la vie des hommes dans un centre de création de ces virus qui est mis en avant, à travers le développement des personnages secondaires assez bien écrit, la première partie du roman est assez longue à démarrer, ce n'est vraiment que dans son dernier tiers, que les auteurs montrent une réelle capacité à faire monter le suspense.
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Une formidable histoire sur la dangerosité de la recherche médicale. Quand un groupe d'homme se retrouve confiné avec à leur portée des virus ultra dangereux, tout peut arriver. Une atmosphère pesante, au fur et à mesure que l'on avance on se prend au jeu et on arrive à la fin sans s'en rendre compte.
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