Krabat

Krabat rêve toutes les nuits d'un mystérieux endroit qui s'appelle le Moulin de Kosebruch, il y voit des corbeaux et une voix lui dit de s'y rendre sans tarder.

Malgré un accueil étrange, il arrive et est reçu par le meunier qui l'engage immédiatement comme garçon-meunier.

Le meunier qui est le Maître des lieus réunis en fin de semaine tous ses apprentis, les transforme en corbeaux er leur apprend la magie des sciences secrètes, cette magie à la faculté de donner du pouvoir sur les hommes.

Mais les apprentis doivent effectuer un très dur labeur, et l'un d'entre eux est sacrifier en fin d'année.

Krabat dont l'ami a été sacrifié jure de se venger du Maître et pour se faire va demander l'aide de son amie la Kantorka.

C'est un hymne à la liberté et à l'amitié.

J'ai trouvé cependant les chapitres assez répétitifs et j'avais hâte d'arriver au bout de cette histoire.

Heureusement elle a été traduite de l'allemand par Jean-Claude Mourlevat, qui reste pour moi une référence en matière de livre jeunesse.

Un meunier adepte de magie noire, des apprentis prisonniers d'un étrange moulin et des morts mystérieuses font de Krabat un conte sinistre et cruel. Un récit envoûtant auquel il est difficile de résister... A lire dès 10 ans.

Ce roman nous plonge dans un monde bien particulier. En effet, nous suivons les traces de Krabat et c'est par lui que nous découvrons cet univers. le moulin dans lequel il entre en apprentissage se révèle être une école de magie noire. Or, la magie est loin d'être mise en avant : ce qui l'est, ce sont les relations qu'entretiennent les différents personnages que ce soit le Maître avec ses élèves ou les compagnons entre eux. Et bien que nous soyons dans une école de magie noire, les compagnons ont des principes moraux et une vraie loyauté les uns envers les autres (il y a également un mouton noir mais bon !). C'est donc l'amitié, la volonté de se libérer et la résistance au mal qui seront les thèmes principaux de ce roman.


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C'est la couverture de ce livre qui m'a intriguée en le trouvant dans une boîte à livres il y a déjà quelques temps et je l'avais laissé dans un coin de mon étagère sans plus y penser.

D'après mes recherches, il s'agit d'un grand classique jeunesse en Allemagne, qui a été ensuite traduit dans d'autres langues au vue du succès qu'il a rencontré.

L'histoire est intrigante du début à la fin. C'est que sur les toutes dernières pages que nous connaissons le dénouement et que nous avons toutes les explications à nos questionnement qui vont bon train tout le long du livre !

Liberté, amitié et amour lointain sont le fil conducteur des pages. Un maître mystérieux nous plonge dans une ambiance quelque peu particulière...
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Une très bonne histoire, très prenante et bien écrite. Néanmoins, on se pose des questions qui ne trouvent pas vraiment de réponses. La fin est un peu rapide et un peu décevante.
Je conseille de voir le film qui a été adapté du livre. La fin est mieux, légèrement différente et il y a un peu plus d'action. C'est le film qui m'a donné envie de lire le livre et je ne le regrette pas, parce que le livre m'a au moins fourni les réponses que je me suis posée devant le film.
Donc, à lire et à voir !

Un très beau roman d'apprentissage basé sur le conte des 12 corbeaux où de jeunes garçons apprentis meuniers sont en fait en apprentissage chez un sorcier travaillant pour le diable.
Une atmosphère mystérieuse, de conte de fées, un parcours initiatique de la part du héros, qui arrive par hasard au moulin du Diable et une fin de contes de fées.
Je le présente comme un conte mais c'est parfois cruel voire tragique et pas du tout guimauve ou doucereux, à la Disney. Bref, je pense que lecteurs et lectrices y trouveront leur compte!

A partir de 13 ans

Ce roman est présenté comme un grand classique allemand de la littérature pour la jeunesse. Je ne connaissais pas, mais j'y ai trouvé mon bonheur, et comme un air de conte traditionnel allemand, justement. J'ai eu le sentiment d'être enfermée dans un conte de Grimm un peu noir. La constuction du roman, faite de petites histoires liées entre elles, accentue cette impression. J'ai aimé l'ambiance noire et mystérieuse, les corbeaux, le moulin, l'étrange Parrain et sa charrette, et tous ces noms en K qui rappellent le croâssement - Koraktor, Krabat, Kantorka... J'ai un peu moins aimé le style d'écriture, un peu classique et un peu froid. Mais je n'ai pas pu m'empêcher d'être happée pas cet univers plutôt original et sinistre, notamment l'ambiance du moulin et le rituel avec les corbeaux. le roman développe aussi des valeurs morales, comme le pouvoir de l'amour, la valeur de l'amitié, et les droits de l'homme et de l'enfant. Une belle découverte qui gagne à être connue en France !
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