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Critique de Derfuchs


Comme il sait bien le faire, Price nous entraîne dans ce monde de paumés tant blanc que noir où la survie est le mot d'ordre des jours qui passent. Chacun a quelque chose à cacher ou cache quelque chose, même Ray, un passé inconnu puisqu'il rentre de Californie où il aurait réussi dans l'écriture. le malaise est grand dans la relation père-fille et fille-père, sans parler de la mlère et ex épouse, qui a mis les bouts, ne supportant plus un homme qui fait passer la coke avant sa famille. La corvée de visite et le vide qui l'accompagne est insupportable et décrit avec une grande aisance et une qualité de plume plaisante malgré la traduction. Père absent, Ray cherche à épater sa fille Ruby, qui ne lui en demande pas tant, en jouant le samaritain, payant les obsèques de l'un, prêtant à l'autre, sans savoir que ce petit jeu n'est pas inoffensif. Price cite les Ecritures : que ta main gauche ne sache pas ce que donne ta main droite.
Là est le fond du problème, c'est la reconnaissance que cherche Ray, non pas celle de celui qu'il aide mais celle de sa fille qui, bien tard, arrêtant de se fuir, lui enverra, telle une explosion, ce qu'est un père, un vrai selon elle. Et, ma foi, elle a bougrement raison.
En flask-back à contretemps, Price raconte son histoire, la fliquette subodorant et ce qui s'est réellement passé.
C'est grand, c'est beau et triste, c'est bigrement chouette à lire.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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