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EAN : 9782258117990
416 pages
Presses de la Cité (24/03/2016)
3.49/5   103 notes
Résumé :
Milieu des années quatre-vingt-dix. Le jeune Billy Graves est flic au sein d'une brigade anticriminalité de l'un des pires districts du Bronx. Il fait partie d'un groupe de policiers prometteurs, les Wild Geese, et une carrière brillante lui semble assurée. Jusqu'au jour où il tire accidentellement sur un gamin. L'affaire, fortement médiatisée, lui vaut d'être mis au placard quelque temps. Aujourd'hui, Billy est devenu chef d'une équipe de nuit du NYPD.
Son q... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Quelle bonne histoire de flics. Quel portrait des rondes de nuit à New York. Tranches de vie de Billy Graves, inspecteur de nuit, marié à Carmen, infirmière aux urgences, père de 2 petits garçons et fils d'un père vivant un début de démence.
Tranches de vie que Richard Price sait tellement nous faire ressentir. Oui on sent la fatigue quotidienne de ce flic, de ses collègues, de ses amis. Oui leur fatigue quotidienne mais aussi la lourdeur des cas, l'impuissance devant ceux-ci, leurs déboires sinon leurs désillusions, leur deuxième vie après la retraite ou une démission. Car même après la carrière, on est fidèle et loyal envers certains ex collègues devenus famille au fil du temps. Et ici, Billy Graves est au coeur d'une famille bien spéciale. Ses ex collègues d'une célèbre brigade anticriminalité, les pros, les brillants, les Wild Geese ! Que sont-ils devenus? Sont-ils désenchantés? Oui. Possédés par la rancoeur? Sûrement.
The Whites (pour blanc comme neige) ce sont les criminels qui ont réussi à se sauver de la justice pour toutes sortes de raisons, juridiques ou autres. Et, il paraît que chaque policier ou presque, a son "white" qui le hante, qui l'obsède jusqu'à ce que...
J'ai adoré la série The Wires scénarisé par Richard Price et dans ce titre on retrouve cette ambiance, quelque chose qui va toujours un peu au-delà du propos...qui voit au-dessus. J'ai aussi pensé, durant ma lecture, à un titre de R.J. Ellory, soit "Les anges de New York " qui nous parlait aussi du NYPD, et de flics et de New York avec ses rues, sa faune, sa vie.
Et ici, la rue qui rattrape son monde, qui ne lui laisse pas de répit...envahissante!
Quel plaisir de lire une bonne histoire de flics. "The Whites" est une excellente histoire de flics .
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Considéré comme l'un des plus grands auteurs de roman noir contemporains et excellent dialoguiste (il est notamment le coscénariste de la géniale série urbaine The Wire ) , Richard Price est revenu en cette année 2016 au roman avec The Whites, paru simultanément à sa présence aux Quais du Polar à Lyon, et après huit ans de silence et un Souvenez-vous de moi, particulièrement brillant.

Chroniqueur féroce et réaliste de l'Amérique urbaine, Richard Price fait incontestablement partie, de ces auteurs américains capable, et un peu comme un Denis Lehane, de mélanger chronique sociale et enquête policières pour un roman noir mais surtout terriblement humain.

Dans ce nouveau roman, Price raconte comme personne le quotidien des flics new yorkais, leurs emportements, leurs questionnements et aussi leurs zones d'ombre, et trousse une plongée dans l'enfer des 'whites" ( ces criminels que les policiers n'arrivent totalement à prouver la culpabilité passés à travers le filet de la justice, et qui ressortent « blanc « comme neige de l'enquête ).

Un polar impressionnant par son équilibre entre suspense et réalisme quasi documentaire de ce quotidien prenant et harassant d'une brigade de nuit du NYPD et ses personnages fouillés et assez contradictoires, emmenés par ce formidable, Billy Graves, policier de terrain affecté à la brigade de nuit du NYPD., policier plein d'empathie et professionnel de grande qualité qui se débat entre leur vie de famille et ce boulot chronophage, anxiogène et pourtant indispensable à son équilibre, comme à celui de ces collègues

Quelle puissance dans la description de ces rues de New York nocturne où s'ébattent des hordes de paumés, voyous du col blanc à la petite vermine, et autres marginaux, quelle justesse dans les dialogues qui sent assurément le vécu et qui n'oublie pas l'efficacité liées à ses expériences de scénariste pour la TV et aussi quelle belle réflexion sur la justice et la culpabilité pour un roman puissant et addictif qui confirme tout le bien de ce romancier dont ce Whites –à la fin étonnamment ouverte- devrait prochainement être adapté au cinéma, 25 ans après le Clockers de Spike Lee.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Billy Graves dirige une équipe de nuit de la police de New York. À ses débuts dans le Bronx, il a eu la chance de faire ses armes au sein d'une équipe soudée au travail comme en dehors, du genre à se serrer les coudes même lorsque Billy, défoncé à la coke, a accidentellement blessé un enfant lors d'une intervention. Comme tous les flics qui ont fini par devenir enquêteurs, les membres de la bande, les Wild Geese, ont tous dans le placard un vieux dossier qui les hante, un « white » dans lequel le coupable, malgré les preuves, a réussi à se tirer d'affaire.
Quand un type se fait poignarder en pleine nuit à Penn Station et que Billy Graves reconnaît en lui Jeffrey Bannion, le « white » d'un de ses anciens coéquipiers, il mène l'enquête non sans éprouver une pointe de satisfaction. Car son ami John Pavlicek rêvait depuis longtemps d'annoncer aux parents de l'enfant tué par Bannion la mort du bourreau de leur fils.
Bien sûr, lorsqu'un deuxième white lié aux Wild Geese disparaît sans laisser de traces, Billy commence à se demander jusqu'où ses amis seraient prêts à aller pour que la justice dont ils estiment avoir été floués soit rendue. L'affaire va alors virer à l'obsession en même temps qu'à la paranoïa lorsque Milton Ramos, flic violent et haineux, commence à menacer la famille Graves.
Joseph Wambaugh. C'est à lui que l'on pense quand on lit les premières pages de The Whites et lorsque Richard Price s'attache à suivre Billy Graves dans ses sorties nocturnes sur des scènes de crimes tour à tour cocasses ou désespérantes. Et puis il y a aussi le sens des dialogues de Richard Price et sa capacité à installer ses personnages dans leur environnement : on plonge avec lui dans l'appartement en sous-sol de Jimmy Wheelan ou dans le salon funéraire de Redman Brown, deux anciens équipiers de Graves, tout comme on saisit l'atmosphère et les odeurs de la cuisine où le héros se retrouve quand il le peut avec son père et ses enfants. Autant de questions de forme qui viennent soutenir et même transcender une intrigue somme toute classique et à laquelle Price rajoute encore du fond.
Il y a certes, au centre du roman, une réflexion forte sur la justice et la vengeance ; d'autant plus forte à partir du moment où Billy Graves est certain que ses amis éliminent leurs « whites » (ceci n'est pas vraiment un spoiler, on s'en doute très vite). Mais il y a aussi, omniprésent, un questionnement sur l'héritage. Celui que l'on reçoit comme c'est le cas pour Ramos, héritier d'une vengeance qui dirige sa vie entière, pour Billy qui accueille son père atteint d'Alzheimer mais qui lui lègue aussi, par petites touches, toute son expérience, pour Carmen, la femme de Billy, porteuse d'une vieille et destructrice culpabilité et, bien entendu, pour tous les membres des Wild Geese avec leurs « whites » respectifs. L'héritage que l'on lègue aussi, bien entendu, d'autant plus fort pour Billy qu'il est ici représenté par un profond dilemme moral.
Écrivain de plus en plus rare (son roman précédent, Souvenez-vous de moi, date de 2008), Richard Price ne déçoit pas avec ce livre fort, moins pour son intrigue, on l'a dit, que pour la vigueur des sentiments qu'il y décrit, le questionnement moral qu'il pose sans pour autant imposer une réponse définitive et la force de ses descriptions du New York nocturne et des quartiers aux marges et enfin ses personnages fouillés et ambivalents.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Richard Price est un spécialiste du polar made in NYC. Après avoir lu "Souvenez vous de moi ", bien sans plus, je me lance dans "The Whites ".
Un "White" , c'est un tueur , un escroc, que chaque flic a . C'est la crapule qu'ils n'ont pas pu serrer et qu'ils rêvent de dessouder. , j'adapte mon vocabulaire au genre.
Billy Graves , notre (anti) héros a son White , de même que les quatre têtes brulées avec qui ils constituaient quelques années auparavant une équipe timbrée mais efficace.
Aujourd'hui, Billy bosse de nuit et intervient sur tout un tas de méfaits commis à NYC. Appelé à Penn Station, il découvre le White de son pote John refroidi comme l'eau d'un étang en plein hiver...

Pas mal, vraiment pas mal. Alors pour les amateurs de la traque policière avec le sérial killer et tout et tout, c'est raté. Ici à chaque chapitre , Billy intervient sur ce que la nuit veut bien lui fournir.
Pour autant, il y a deux fils rouges : Les fameux Whites mais aussi Milton Ramos , un flic raté qui semble avoir une idée derrière la tête (et au bout du flingue aussi, c'est plus efficace). Et finalement, on ne s'ennuie pas !
Après , vaut mieux lire ce type de livres après un voyage à NYC qu'avant parce que l'image est assez glauque, la faune fait caricature (on s'attend à voir débouler Huggy les bons tuyaux au milieu de tous ces barjots...).
Les phrases sont bien senties et fleurent bon la sensibilité masculine ("la main de ma femme sur ma q..., ça reste la main de ma femme sur ma q...").
Bon polar, bien ficelé , rapide , nerveux , sentant le poil , le crack et la poudre.
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Avis de Grybouille [Chroniqueur sur le blog Léa Touch Book] :

Nuits poisseuses, personnages en juste équilibre, désabusés, qui trainent leurs névroses de l'ombre vers la lumière, un seul but l'oubli. Dans leur quotidien des jeunes qui règlent leurs comptes, des parents paumés, des fantômes omniprésents, le tout dans une mégalopole qui ne dort jamais.

Des flics à l'image de cette société violente, qui trainent cette lourde crasse d'erreurs qui se répètent de génération en génération, de bloc en bloc, la triste réalité du rêve Américain…
Rêve qui est 50 ans en avance sur le notre, un seul avantage ils vivent de l'autre coté de l'atlantique.

Ci-après deux poèmes qui sont cités dans ce thriller. En les lisant vous rentrerez dans l'ambiance avant de vous y noyer avec volupté. Surprise, on se cultive avec Richard Price :

« Ces coeurs sont tissés de joies et de soucis, merveilleusement baignés de peines, prompt à l'allégresse.
Les années leur ont donné de la tendresse. L'aube était leur, ainsi que le crépuscule, et les couleurs de la terre.
…Il laisse une blanche. Gloire continue, un rayonnement rassemblé, une ampleur, une paix étincelante sous la nuit. » Rupert Brooke

« Tournant, tournant dans la gyre toujours plus large,
Le faucon ne peut plus entendre le fauconnier.
Tout se disloque. le centre ne peut tenir.
L'anarchie se déchaîne sur le monde
Comme une mer noircie de sang : partout
On noie les saints élans de l'innocence.
Les meilleurs ne croient plus à rien, les pires
Se gonflent de l'ardeur des passions mauvaises. » W.B Yeats

L'écriture, je la qualifierais de « double couche ». Un thriller qui combine l'histoire « principale » : La limite ténue entre le respect des lois et l'envie de (se) faire justice ; Et en surimpression à travers le vécu des personnages : Les erreurs de jeunesse qui vous pourrissent la vie.

Une intrigue et une comptine, cette dernière qui prend de plus en plus de résonnance jusqu'à impacter l'intrigue elle-même.

Le style, vous savez que le p'tit Duc adore être « payé » en retour par ses lectures, dans ce roman vous serez pris par l'histoire et invité à suivre les petits cailloux laissés par l'auteur, donc le contrat est rempli de fort belle manière.

L'histoire, les mésaventures de la famille Graves, des parents qui ont des professions très prenantes, un père chef d'unité dans la brigade de nuit du NYPD et la mère infirmière, autant vous dire que dans le monde des horaires décalés vous êtes les bienvenus…
Non content de gérer des situations de crises dans leur temps professionnel, de s'impliquer dans l'éducation de leurs deux fils plein de vie, d'avoir en charge le père de Billy Graves ancien flic vieillissant qui perd la mémoire, le couple va avoir à solutionner la malveillance d'un inconnu qui tourne autour de leur famille… Mais ce n'est pas tout… Bah, non, trop simple…

Les personnages,
· Carmen Graves, l'épouse de Billy, « Tu ne crois pas qu'il faudrait prévenir la Police ? » ;
· Billy Graves, il tient les murs et croyez moi ce n'est pas tous les jours facile, « C'est moi la Police » ;
· Yasmeen Assaf-Doyle, ancienne flic, mariée à Denis Doyle un flic, « …y a des jours où je regrette d'avoir eu des gosses, il peut leur arriver tant de trucs. » ;
· Whelan, ancien flic devenu concierge, jalousement il veille sur ses ouailles ;
· Brown « Redman », ancien flic qui tient des pompes funèbres, « …tu sais en quoi je crois ? En la terre. Ce qu'on a sous les pieds. Tout le reste, c'est du pipeau.» ;
· Pavlicek, flic, force de la nature, riche (gère des immeubles), « …mais quand la justice, la vraie justice, est faite, c'est comme recevoir la grâce. Ce qu'il y a de plus proche de la paix sur terre.» ;
· Milton Ramos, violent agressif, médiocre, « Au nom de ses morts » ;

Et les « Whites », des criminels qui s'en sortent sans condamnation ;

Mais aussi l'intérieur du domicile de la famille Graves : Embouteillé par les affaires des enfants, enlaidi par les décors de Carmen, entretenu par la femme de ménage Millie Singh et rendu incertain par Billy Sénior atteint de démence dégénérative.

Richard Price, à toi je peux le dire, j'ai aimé ton livre qui trône maintenant dans le nid du p‘tit Duc, Hou HOU.. .

@ Bientôt chers(es) lecteurs et lectrices du Léa Touch Book,
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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critiques presse (4)
LePoint
28 mars 2017
Avec Price, du porno aux baleines blanches de The Whites il n'y a qu'un pas, le grand art de Price, brosser le portrait de la faune humaine, trop humaine, de l'univers populo new-yorkais.
Lire la critique sur le site : LePoint
LeMonde
05 avril 2016
Il n’y a plus que le roman noir pour véritablement explorer cette voie escarpée où gens de peu côtoient gueux lumineux et perdants magnifiques (...) Et, au sommet de cet art, il y a Richard Price.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LeFigaro
04 avril 2016
Au-delà de sa légendaire oreille qui lui permet d'écrire des dialogues d'une totale crédibilité, Price est ce romancier capable de raconter un quartier, une ville dans ses moindres recoins.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Telerama
23 mars 2016
Chaque nuit, les flics du NYPD arpentent les rues de Manhattan, zone de combat où se noient les oubliés. L'écrivain leur redonne vie dans un roman haletant.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
« Ces cœurs sont tissés de joies et de soucis, merveilleusement baignés de peines, prompt à l'allégresse.
Les années leur ont donné de la tendresse. L'aube était leur, ainsi que le crépuscule, et les couleurs de la terre.the-whites-richard-price-T-qIDUzH…Il laisse une blanche. Gloire continue, un rayonnement rassemblé, une ampleur, une paix étincelante sous la nuit. » (Extrait d’un poème de Rupert Brooke cité dans le livre)
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- Notre pasteur assure que Jésus veut qu'on essaie de pardonner , mais je peux vous dire, ces dernières années , je suis à fond pour le dieu des juifs .
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- Ecoute , [...]. File moi un nom et je te donne une carte Vous-êtes-libéré-de-prison.
- Je suis pas en taule .
- Pas encore .
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Le crissement des pneus dans la ruelle jonchée de débris d'ampoules électriques rappelait celui du pop-corn atteignant l'orgasme.
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Mais mort, c'est mort. Vingt minutes après avoir posé les yeux sur sa veuve, alors que, côte à côte, ils contemplaient la cadavre à travers une longue fenêtre rectangulaire, il avait fini par lâcher:
- Qu'est-ce que vous faisiez mariée à un nullard pareil?
Au lieu de lui sauter à la figure ou de se mettre à hurler, elle avait calmement répondu:
- Je pensais que je ne méritais pas mieux. (P.34)
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Videos de Richard Price (24) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Richard Price
Cette année, dans le cadre de la programmation cinéma de Quais du Polar, James Grady présentait "Les Trois jours du Condor" de Sydney Pollack au Com?dia, Irvine Welsh "Trainspotting", Jérôme Leroy "Vanishing Point", Richard Price "Assurance sur la mort" et Philippe Jaenada "Laura" à l'Institut Lumière, Bertrand Tavernier "Dans la brume électrique" au CNP Terreaux, David Lagercrantz "Millénium" au Pathé Bellecour, et bien d'autres ! Retrouvez toute la programmation ici : http://www.quaisdupolar.com/wp-content/uploads/2013/06/QDP16_PROGRAMME-BD.pdf Vidéo réalisée par les étudiants de Factory.
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