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Le siècle mécanique tome 1 sur 3
EAN : 9782362700095
480 pages
Eclipse (16/10/2010)
3.49/5   98 notes
Résumé :
Nous sommes en 1880. La Guerre Civile américaine fait rage depuis plus de deux décennies, poussant les avancées technologiques dans d’étranges et terribles directions. Des dirigeables de combat sillonnent le ciel, et des véhicules blindés rampent dans les tranchées. Les scientifiques de l’armée détournent les lois de la nature et échangent leur âme contre des armes surnaturelles alimentées par le feu, la vapeur et le sang. Bienvenue dans le Siècle Mécanique, un sièc... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Seattle, 1880.
Après un « accident » provoqué par le Boneshaker conduit par Levi Blue, une partie de la ville est endommagée, un gaz toxique s'échappe des entrailles de la Terre obligeant les habitants à fuir leur maison pour trouver refuge dans les faubourgs et à construire un mur immense de près de 60 mètres de haut. Ce gaz nommé Fléau semble transformer les habitants qui l'inhalent en morts-vivants nommés Pourris.

Une quinzaine d'années plus tard, le passé refait surface au travers des interrogations de Zeke, le fils de Levi Blue. Traité par les autres habitants du faubourg comme des parias, sa mère et lui ont du mal à joindre les deux bouts et à se faire apprécier en raison de la responsabilité de leur famille dans le désastre. Briar, sa mère refuse constamment de parler de Levi à son fils et celui-ci décide de se lancer dans une expédition au sein de la ville contaminée afin de prouver l'innocence de son père quitte à se mettre en danger. Une fois sa mère informée, celle-ci décide de partir à son secours…


Le résumé en quatrième page m'avait fait envie lors de l'achat du livre où il était essentiellement question de machines, de technologies... bref de steampunk pure et dure. Quelle déception ! 😥 le lecteur se retrouve plongé dans un récit où le but consiste à suivre le fils et la mère dans leur voyage en quête l'un de l'autre avec une fin d'histoire en happy-end. On s'ennuie à mourir par moment en raison du manque d'action, du manque de dynamisme du récit : nos deux héros sont enfermés dans une ville infestée de pourris extrêmement rapides et affamés MAIS nous avons du bla-bla à longueur de chapitre, des personnages en veux-tu en voilà. 😪 Ah si… le récit entre réellement dans le vif du sujet à partir du chapitre 23 (page 357 sur 452 que compte l'ouvrage… donc les 100 dernières pages). Autant lire la fin uniquement. 😁


En ce qui concerne l'intrigue. Cherrie Priest nous promettait une sorte d'épopée digne de l'Odyssée d'Homère avec notre personnage de Zeke en quête de réponse concernant sa famille dans une ville dévastée. le bilan est miteux avec des pseudo réponses sans intérêt qui semble le satisfaire. Au final, le lecteur se retrouve avec les mêmes questions en tête et sans réponse.
De plus, comment Zeke aurait pu saisir quelque chose à son histoire quand le lecteur est lui-même largué dans les limbes. J'ai relu à plusieurs reprises les passages faisant référence aux raisons de la création du Boneshaker, et je n'ai toujours pas compris POURQUOI il a été mis en test à Seattle. La raison qui nous est donnée via le récit de Briar à la fin est insipide et banale.

Les personnages… Bon c'est simple, inutile de trop vous y attacher. Trop de personnages, trop de nouveaux amis et pour des gens vivant en autarcie dans un lieu dangereux, trop de gens sympa. Aucune explication ne nous est donnée sur le choix pour ses personnes de rester au sein de cette ville contaminée et dangereuse ; aucun élément permettant de leur donner de la personnalité n'est présent avec des gens essentiellement sympathiques et altruiste comme Jeremiah, Angeline et Lucie. Même le méchant Minnericht est sans réelle saveur et ne donne pas le sentiment au lecteur qu'on s'y attarde.

Enfin, la promesse de lire de la steampunk… Bon, nous avons bien des ballons, des armes étranges, de la vapeur… Oui, c'est sympa … mais la steampunk ce n'est pas que cela ! Bon le récit est bien uchronique mais cela ne suffit pas. Bref, grosse déception pour cette série se présentant sous le titre « Le siècle mécanique ». Tout l'aspect historique promit dans la quatrième de couverture est abordée en catimini et oubliée alors cet élément aurait pu apporter une dimension plus profonde à se livre.


Pour conclure, Boneshaker ne m'a pas fait shaker. le lecteur est littéralement pris en otage dans la ville de Seattle et doit espérer qu'un des pourris va passer dans le coin pour animer un peu la lecture. 😈 Ce livre ayant obtenu le prix Locus, ma déception est encore plus grande. Je compte donner sa chance au second tome de la série afin de me faire une meilleure idée.
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Le pitch est cool : mélanger steampunk et horreur. L'univers est cool : une Amérique engluée dans une Guerre de Sécession qui n'en finit plus. le cadre est cool : une Seattle en ruine hantée par les survivants d'une mystérieuse catastrophe. Et pourtant je me suis quasiment endormi.
Pourquoi ? Des personnages plats et une intrigue plate : cela fait déjà beaucoup.

Le prologue, qui aurait gagné à être distillé au fur et à mesure du roman, est intéressant mais spoil quasiment tout dès le départ. Ensuite une mise en place digne d'un drama familial qu'on a hâte de quitter.
Puis cela n'arrête jamais : on marche, on court, on papote et dès qu'on se pose un peu des rebondissements forcés obligent à marcher, courir, papoter… mais cela ne décolle pas même si 50 dernières pages pulsent un peu plus.
Malgré moult péripéties, twists & cie je n'ai jamais retrouvé le plaisir de la ligne droite pulpienne. L'arrivée dans la zone en quarantaine est bien fichue, assez sensorielle avec les bruits et les odeurs étouffées par les masques à gaz que doivent porter tous les personnages sous peine de zombification.
Une ambiance assez intimiste donc qui offre 2 ou 3 moments à la Roméro mais cela ne vas vraiment pas plus loin que des zombies qui arrivent toujours inopinément pour venir en aide à une une intrigue qui traine la patte.
Même si je n'ai pas vraiment adhéré le ton était intéressant et on se rapprochait du roman à ambiance.

Passons aux personnages principaux :
- un ado fugueur mal dans sa peau qui n'en fait qu'à sa tête.
- une mère célibataire qui va se lance inconsidérément à rechercher.
- un savant fou censé faire office de vilain pas beau. le whodunit à son propos ne tient pas plus d'1 chapitre.
Les personnages secondaires sont tous coulés dans le moule du bonjour & au-revoir. Ils apparaissent, puis disparaissent, et avec un peu de chance réapparaissent. On a bien du mal à les cerner tant ils sont survolés : seuls Angéline, Lucy et Swakhammer sortent un peu du lot.
Pour le reste des réactions forcées souvent un peu bizarre tant on s'acharne à aider Briar et Zeke.

Et on retrouve des incohérences et des WTF dignes d'un gros nanar hollywodien :


En sortant des sentiers battus Cherie Priest a élaboré un roman assez frais et plutôt sympathique. On flirte un peu beaucoup avec les romans Young Adult avec une prose simple, une intrigue linéaire et un héros adolescent. Il est même suffisamment grand public pour constituer une introduction à l'univers du steampunk. Je suis persuadé que le cadre mieux exploité ferait un excellent film (personnages & histoire à changer). Mais de là à être nommée à des prix prestigieux et à être primée, faut pas déconner quand même !
Je ne veux pas rester sur un échec, je retenterai l'expérience mais plus tard.

Ma déception vient du 4e de couverture mensonger puisque que la Guerre de Sécession est à peine évoquée. Ma déception vient de certaines critiques dithyrambiques… Je m'attendais à une claque dont on est loin !
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C'est un livre qui se laisse lire, mais bon, c'est pas non plus inoubliable. Je n'arrive pas à comprendre les nominations ni même le prix qu'il a obtenu. C'est juste un divertissement pas mal.

L'intrigue est ultra-linéaire, simplissime, et en plus on apprend quasiment tout dans le prologue, ce qui est idiot, à mon sens ! du coup, dans la suite, les seuls rebondissements qu'il y ait sont relativement peu nombreux, liés à des attaques de zombies et aux affrontements entre factions. Si l'on avait appris l'histoire de Maynard, Levi, Briar au fur et à mesure du bouquin, déjà ça aurait été bien plus intéressant ! Pour moi c'est un gros bug de construction du livre.

Il y a des chinois dont on ne sait pas ce qu'ils fichent là (au centre de Seattle, là où il y a le Fléau et les "pourris"), ils bossent pour rien, apparemment, et ça reste comme ça tout du long, pas d'explication.
Il y a également des événements qui ne servent à rien. (ça remplit des pages, me direz-vous, donc ça sert à quelque chose !)
Les personnages sont assez peu fouillés, malgré de nombreux dialogues. Comme c'est souvent dit dans le livre lui-même, ils parlent beaucoup, mais ne disent réellement rien de bien intéressant. Je ne suis pas arrivée à m'attacher à eux tant ils sont superficiels, à part peut-être à la "Princesse Angeline", la seule qui sort un peu du lot des personnages insipides (Le seul personnage qui arrive à apporter une petite surprise vers la fin du livre, lors d'une conversation ultra-rapide, donc qui ne creuse rien du tout, avec Briar Wilkes).
Le méchant est juste risible. Non mais franchement c'est même pas niveau "comics books", je crois que même "Le Furet" des Fantômette de mon enfance est plus fouillé.

Le style est simple également, avec parfois des phrases mal tournées mais peut-être est-ce dû à la traduction, je ne sais pas. Exemple : les machines "à vapeur ou au charbon", euh, en 1880, c'est juste la même chose... Enfin bon ça peut marcher au bois, aussi, soit...
A aucun moment je ne suis arrivé à "entrer dans le livre". Je me suis sentie spectateur d'un téléfilm série z (comme zombie, ahah !), regardable mais pas génial.
L'ambiance glauque générale plutôt bien décrite est ce qui sauve ce livre de l'ennui total.

Pour moi, c'est un livre d'initiation ultra-simple au steampunk, et encore, pour ado. J'en demande un peu plus que ça à ce que je lis, pour ma part... Bref, ça se laisse lire, je suis arrivée au bout, mais vraiment sans plus, à partir du tiers du bouquin, j'avoue ça a été en lecture très rapide, et ce que j'ai pu rater ne m'a pas manqué. Cela aurait été bien mieux si ça avait carrément versé du côté de l'humour, ce qui n'est malheureusement pas le cas, il est totalement absent.

Ma note réelle :  2,5 (3 sur Babelio, pas le choix) 
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Heureusement que l on nous informe que la guerre de Sécession n a PAS cessé c est sûr sur la 4° de couverture parce qu en pages intérieures on n en parle quasiment pas , déjà ça fleure l arnaque littéraire . de plus il faudrait pit- être expliquer avec tout le respect qui lui est du à Mme Priest que quelques scènes avec 2 ou 3 dirigeables tout pouraves , un bras artificiel réparé avec de la ficelle et un canon sonique ne font pas un roman steampunk !! On se retrouve dans un jeu d 'évasion dans une ville post catastrophe, pas naturelle ,avec maman poursuivant fiston courant lui même après les souvenirs de son meuchant et défunt papa Un vrai drame social et humain !!! C est bavard ,d un ennui profond , tant les personnages que l histoire , le contexte n ont aucun intérêt , C est navrant de banalité même pimenté de zombis ( on se demande bien ce qu il viennent tenter de grignoter vu le peu de chair du bouquin ? )Bref un navet .Ma bonté n ayant pas de limite je vais tenter le Tome 2 en Sécession , pardon , cession de rattrapage et si ça ne s'arrange pas stop .Je suis trop vieux pour m obstiner , j ai tant de choses qui me plairont a lire
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Boneshaker fait partie des 6 finalistes du Prix Hugo 2010 du meilleur roman avec The city & the city de Miéville. Cory Doctorow, Mike Mignola, Scott Westerfeld... tout le monde est d'accord : c'est de la bombe de balle à pistons et à vapeur. le mélange parfait entre du steampunk, des zombies et des combats de zeppelins. Il faudrait être particulièrement de mauvaise foi pour bouder son plaisir sur une telle lecture. Mauvaise nouvelle : ma nature jésuitique de perfide sophiste fait de la mauvaise foi ma raison d'être.

Or donc, dans le Seattle d'antan, un savant fou fabrique une machine foldingue financée par des Russes pour permettre l'extraction de l'or. Sauf qu'au dernier moment, le savant fou en question utilise plutôt son invention pour creuser sous une grosse banque afin d'en vider les coffres. Hélas, ce faisant, il perce une poche de gaz mortel qui se met aussitôt à remonter à la surface et à décimer la populace locale, qui n'avait rien demandé. Plus tard, les pouvoirs publics réagissent en construisant un haut mur tout autour de la zone sinistrée afin de contenir les émanations délétères. Car les ceusses qui respirent ce gaz se transforment en zombies.

L'action du livre débute 16 ans plus tard quand le fiston du savant fou (qui a disparu dans les évènements tragiques) fausse compagnie à sa mère pour s'infiltrer dans la zone interdite de Seattle afin de se faire une idée sur la culpabilité de son géniteur. Quand sa mère se rend compte de la disparition du gamin, elle fonce à son tour dans les ennuis. Et donc, le quartier sinistré est peuplé de zombies très très méchants, de survivants qui fouillent les décombres, de types qui récupèrent du gaz pour fabriquer une drogue puissant, de capitaines de zeppelins qui survolent les lieux...

Sauf que.
Déjà, le livre débute par 6 pages qui racontent factuellement la catastrophe initiale. C'est comme lire le résumé des épisodes précédents d'une série : on ne se sent pas concerné. Les informations contenues dans ce prologue auraient dû être racontées dans le récit par des témoins et non balancées comme ça.
Ensuite, les deux protagonistes que l'on suit séparément sont aussi plats que l'encéphalogramme d'une poule. L'adolescent en quête du père absent, la mère qui doit replonger dans son passé pour sauver son fils : deux portraits ratés.
La zone gazée est censée être peuplée de gens peu recommandables, mais au final chaque rencontre est l'occasion de croiser des Bisounours qui aident leur prochain assez facilement sans demander d'argent en retour.
Les zombies donnent bien quelques scènes à la Romero, mais n'apportent rien à l'ambiance. le gaz pouvait rester juste mortel pour être angoissant, pas besoin d'en appeler aux zombies pour faire peur.
L'intrigue promettait des révélations sur la catastrophe initiale puisque les détails qui entourent l'accident sont nébuleux. Et bien, peau de zob. En dehors d'une surprise très minime dans les derniers chapitres, ce n'est qu'un long voyage pas très intéressant dans un quartier en ruines. Aucune communauté intéressante, ce sont juste des rencontres vaguement iconoclastes.
Les zeppelins sont de la partie, mais là encore, c'est juste pour faire beau : une scène d'abordage pour dire de faire spectaculaire, et au revoir Simone.

Et l'auteure, Cherie Priest, se permet d'écrire des choses réellement nouvelles. Par exemple, l'un de ses personnages dit "Si nous mourrons, je te tue." C'est aussi follement original que les blagues sur les belles-mères.

Au final, Boneshaker est une lecture qui m'a apporté autant de plaisir qu'un rapport de Pierre Mauroy sur la réforme de l'organisation des pouvoirs locaux pour l'avenir de la décentralisation.

Maintenant, pour être tout à fait honnête, il se pourrait bien que le steampunk ne soit pas ma tasse de thé. Cela expliquerait pourquoi je n'arrive pas à crier au génie avec le reste de la meute.
Lien : http://hu-mu.blogspot.com/20..
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Il est difficile de se disputer avec un mort. Il ne change pas d’avis, ne dicte pas de nouvelles règles et ne se comporte pas comme un salopard, risquant ainsi que plus personne ne l’écoute. Un homme mort reste un saint.
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- Je ne peux même pas prétendre que je voulais te protéger. Je n'ai appris que j'étais enceinte que quelques semaines plus tard, alors je n'avais pas cette excuse. Voilà, tu sais tout. Je l'ai tué, dit-elle. Si tu n'existais pas, je pense que ça n'aurait pas eu d'importance. Mais tu es là, tu es mon fils, et tu étais le sien, qu'il te mérite ou non. Et que cela me plaise ou non, ça compte.
Elle attendit, observant quelle allait être la réaction de son fils.
[...]
- Dis quelque chose, Zeke. Je t'en supplie, fiston. Dis quelque chose.
- Qu'est-ce que vous voulez que je dise ? demanda-t-il, et il avait vraiment l'air de ne pas savoir.
- Dis-moi que tu ne me déteste pas, essaya-t-elle. Dis-moi que tu comprends ou, si tu ne comprends pas, dis-moi que ce n'est pas grave. Dis-moi que je t'ai dit tout ce que tu voulais savoir, et que maintenant tu ne peux plus m'accuser de te cacher quelque chose. Ou si tu ne peux pas me pardonner, alors dis-le ! Dis-moi que je t'ai fait du mal, de la même façon que je lui en ai fait il y a des années. Dis-moi que tu ne peux pas comprendre et que tu aurais préféré rester avec Minnericht dans cette gare. Dis-moi que tu ne veux plus jamais me voir, si c'est ce que tu ressens. Dis quelque chose. Mais ne me laisse pas comme ça sans savoir.
[...]
- Mais je ne vous déteste pas, ajouta-t-il. je ne peux pas. Vous êtes venue dans cette ville pour me chercher. Personne d'autre au monde que vous n'aurait essayé.
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Ce ballon là-bas, c’est le mien. Vous le voyez ? La Corneille libre, comme nous l’appelons. Elle a été un peu volée, un peu achetée, et beaucoup bricolée… mais, oh, elle vole.
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- On peut faire toutes les suppositions que l’on veut, mais tu connais le dicton : « Avec des si, on mettrait Seattle en bouteille ».
Zeke eut l’air perplexe.
- Je n’ai jamais entendu cette expression avant et je ne suis pas sûr de la comprendre.
- Ça veut dire que, si tu craches dans une de tes mains et que tu fais un vœux dans l’autre, tout le monde sait quelle main sera plein en premier.
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- Alors tout est de votre faute, oui. Vous l'avez dit. Vous êtes très dure envers vous-même. Les garçons désobéissent tellement souvent à leurs parents que cela ne mérite même pas un commentaire. Et si le vôtre est talentueux au point de se rebeller avec autant de classe, alors il faut en être fière, car ce n'est pas à la portée de n’importe qui. (Elle se pencha en avant en prenant appui sur son coude, et laissa reposer le bras mécanique sur le bar.) Et maintenant, dites-moi, vous ne pensez pas vraiment, n'est-ce pas, que vous auriez pu faire quelque chose pour l'empêcher de venir ici ?
- Je ne sais pas... Probablement pas.
Quelqu'un derrière Briar lui atpota le dos. Cela la fit sursauter mais, comme il n'y avait rien de déplacé dans ce geste, elle ne tenta pas de se dégager. De plus, c'était le contact humain le plus amical qu'elle ait reçu depuis des années, et cela apaisa son chagrin et sa culpabilité.
- Laissez-moi vous poser une question, alors, tenta Lucy. Que ce serait-il passé si vous aviez apporté des réponses à toutes les questions qu'il aurait pu poser ? Est-ce qu'elles lui auraient convenu ?
- Non, sans doute pas, reconnut-elle.
- Est-ce qu'il les aurait acceptées?
- J'en doute.
La femme laissa échapper un sourire de sympathie et dit :
- Nous y voilà, non ? Un jour ou l'autre, ça aurait fini par le démanger et il serait venu de toute façon farfouiller par ici. Les garçons sont comme ça, vous savez. Ils sont aussi inefficaces et têtus que possible et, lorsqu'ils grandissent, c'est encore pire.
Briar Répondit :
- Mais ce garçon-là, c'est le mien. Je l'aime, et je lui dois des explications. Mais je n'arrive même pas à le retrouver.
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Video de Cherie Priest (1) Voir plusAjouter une vidéo
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