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J'ai lu ce roman après avoir découvert l'auteur grâce à son autre roman Amazonique ,que j'avais apprécié.J'ai retrouvé dans celui-ci la plume unique de cet auteur,pas toujours facile à suivre,mais toujours fascinant.Je me suis parfois un peu perdue et ai eu quelques difficultés à suivre le fil conducteur.Pourtant je suis ravie de l'avoir lu.
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Voilà un livre que j'ai reçu en cadeau et que je me suis empressée de lire car je rencontre l'auteur en juillet. C'est un livre que je n'aurai pas choisi dans ma libraire car je ne suis pas fan des thrillers, et bien je reconnais que je serai passée à côté d'un très bon livre, haletant, prenant, du début à la fin. Un suspense qui est fort bien maintenu tout au long des 637 pages. Un peu long direz-vous ? Et bien non je ne me suis pas ennuyée le moins du monde. Une enquête policière qui débute en Belgique en 2023 et qui a des ramifications dans plusieurs autres pays avec de nombreux flash-back depuis les années 50 en passant par 2013…. Deux enquêteurs, un privé aux États Unis Almayer, dopé au Maotai (boisson alcoolisée distillée à 65° à base de sorgho fermenté, considéré comme le meilleur alcool en Chine. Merci Wikipédia !!!) accompagnée de médocs pour un effet décapant plus rapide, et puis Borluut, lieutenant à Bruges qui est en charge de retrouver l'assassin d'une jeune fille ou plutôt l'embaumeur. Et oui c'est là le petit quelque chose en plus d'un simple assassinat. Et nous voilà en route pour une sombre histoire. J'ai appris plein de choses sur l'embaumement, ce rituel qui remonte du fond des âges. On retirait les organes, les yeux, le cerveau sur des personnes vivantes du moins au début. Ce que j'ai aimé dans ce livre c'est cette foule de renseignements autour de l'embaumement, tout est précis, on sent qu'il y a derrière un gros travail de recherches. L'écriture est digne des meilleurs polars, incisive, percutante, efficace…Pour un premier roman, chapeau bas Mr Dokmak. Nena
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Je dois dire qu'au départ j'étais un peu sceptique et d'avis mitigé sur cette lecture. D'une parce que c'est un pavé de 750 pages et je me suis dit "j'espère qu'il est bien car sinon je vais en mettre du temps à le finir". Je me suis donc plongée tête baissée dans ce livre de Boris Dokmak (auteur que je ne connaissais pas du tout avant).

L'histoire se passe en 2023 (je dois avouer que rien que ça c'est perturbant!), nous avons d'un côté un policier belge qui enquête sur la mort horrible d'une jeune femme qui a subi un embaumement de son vivant. On ne peut qu'imaginer le supplice qu'elle a subi....
Et d'un autre côté, Almayer, ancien agent des Services secret, essaie de retrouver Paris Hilton qui a disparut depuis 10 ans. Je dois avouer que ça aussi c'est perturbant... Pourquoi avoir choisi quelqu'un de connu comme personnage phare du livre? Nous le comprendrons assez vite dans notre lecture.
Nous suivons les 2 enquêtes en parallèle, mais quel est le point commun entre Paris Hilton et une momie retrouvée à Bruges? Je n'en dirais pas plus pour ne rien vous dévoiler.

L'auteur nous embarque dans un espèce de voyage aux 4 coins du monde, nous passons par les USA, la Russie, Bruges, l'Amérique du Sud, l'Egypte. Nous voyageons aussi dans le temps et les différentes époques pour comprendre le pourquoi du comment. Nous apprenons aussi énormément de choses sur les différentes techniques d'embaumement selon les différentes périodes et les différents pays.
Je m'attendais à certaines longueurs vu la taille du livre, mais l'auteur à le don de ne pas nous laisser de répit d'un bout à l'autre. Pas de temps morts donc pour nos différents personnages qui sont eux aussi malmené dans les différentes phases de l'enquête.
Et en ce qui concerne Paris Hilton, je ne la verrais plus de la même manière la prochaine fois que je la verrais à la télévision ou dans un magazine. Je me pose quand même une question : Est-ce qu'ils sont au courant chez les Hilton d'un livre aussi déjanté sur leur famille ? Il faudra que je demande à l'auteur si un jour j'ai l'occasion de le rencontrer. A vrai dire j'ai tout un tas de questions à lui poser que je vais m'empresser d'écrire afin de ne pas les oublier ;-)

Un polar qui change des polars habituels, un genre extraterrestre. Bien ficelé, du style, des personnages attachants et déjantés, une intrigue incroyable. Moi qui était sceptique je dois avouer avoir été envoûtée par cette histoire de dingue!
Si vous voulez un polar qui change de ce que vous avez l'habitude de lire je ne peux que vous le conseiller!

Lien : http://livresaddictblog.blog..
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Boris Dokmak est l'auteur de l'excellent Les Amazoniques que j'ai eu l'honneur de chroniquer ici. Je risque de ne pas me renouveler en parlant de ce nouveau roman tant il est foisonnant, dense et passionnant. Je ne sais lequel des deux a été écrit le premier puisque La mécanique générale est la maison d'édition de poche de Ring, mais peu importe, la bonne nouvelle, c'est que La femme qui valait trois milliards est disponible à moins de dix euros, comme quoi on n'est pas à une contradiction près.

Je ne sais pas trop par où commencer ma recension, le roman est tellement dense, volumineux, il aborde tellement de points divers et variés que je crains d'être très en-dessous de mon engouement véritable. Tenez-vous bien : 758 pages ! Les 500 premières sont très bien, sans temps mort même lorsque l'auteur approfondit des points philosophiques, anatomiques ; il le fait à fond, ne laisse rien au hasard, aborde également les techniques d'embaumement, l'autopsie. C'est absolument fou, démesuré, gigantesque. Ces pages mettent en place l'histoire, permettent de faire connaissance avec les personnages (curieusement, le Lieutenant Borluut, l'un des héros ne bénéficie pas d'une biographie très longue, contrairement à d'autres intervenants moins présents). Les 250 dernières pages sont captivantes et je préfère vous prévenir, il est impossible de les lâcher. Tout se coupe, se recoupe et s'explique, mais Boris Dokmak prend son temps pour nous raconter encore les détails, les tours et détours de son histoire.

De la littérature avec du souffle, du polar à l'américaine, façon années 50/60 et même si l'histoire se déroule en 2023, rien n'est vraiment du futur, mais cela permet de parler de personnages actuels comme s'ils n'étaient plus là ou avaient quitté leurs fonctions, par exemple Paris Hilton, héroïne -non, non, il n'y a pas d'allusion- de ce polar bien malgré elle. Drogue, sexe, alcool, fêtes grandioses et décadentes chez les riches jeunes gens désoeuvrés, le privé blasé, le père arrogant et plein d'argent, tous les ingrédients sont là pour faire un polar étasunien, mais Boris Dokmak y insère également un flic belge, des méthodes européennes et son roman devient international, d'autant plus qu'Almayer et Borluut voyagent aux quatre coins de la planète.

Belle maîtrise de la langue française, entre phrases longues, construites, néologismes, notions techniques et philosophiques s'éloignant parfois de la réalité apportées simplement, dialogues très terre-à-terre, familiers, des envolées -parfois lyriques- mais aussi du "vécu" avec Paris Hilton même si j'imagine que pas mal de ses faits et gestes sont inventés -j'avoue mon inculture en la matière. Pas mal d'ailleurs cette idée de prendre un personnage public pour en faire autre chose que ce qu'elle veut bien montrer.

Un polar inoubliable. La quintessence du polar, un truc encore jamais lu et franchement enthousiasmant. Voulez-vous une preuve ? Oui ? Ah la la, vous ne me croyez pas sur écrit... c'est pas bien. Eh bien, ma preuve irréfutable, évidente et imparable : j'ai lu ces 758 pages en quelques jours, totalement scotché ! Moi, lire 758 pages, sans renâcler, la dernière fois que ça m'est arrivé, pfff... j'ai la mémoire qui flanche tellement c'est loin.
Lien : http://lyvres.fr
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Elle est la plus célèbre disparue au monde. Elle sème la mort et le chaos. Elle s'appelait Paris Hilton. Voici le prétexte que l'auteur utilise comme point de départ de son roman. Mais l'auteur va jouer avec tous les archétypes , la figure de la blonde écervelée, le privé sur le retour, alcoolique et dépressif, le flic un peu hors du temps mais plutôt brillant, il va jouer aussi avec les codes du genre, il les détourne, il mélange les genres, du roman noir au thriller an passant par le roman d'espionnage. Il nous manipule, nous amène avec une facilité déconcertante là où il l'a choisi. Dokmak maîtrise tout. Le scénario est parfait, les personnage campés à merveille, le ton, le rythme sont tirés au cordeau. Ça sonne juste. Avec ses intrigues à tiroir, il nous fait passer de l'horreur glaçante à la dérision, et, l'humour très noir est sans cesse présent. C'est innovant, stupéfiant, une totale réussite.
Lien : https://collectifpolar.com/
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La Femme qui valait trois milliards, Boris Dokmak – le Ravissement de P.H.

Attention : perle rare !
Un vrai Thriller jubilatoire par le côté ludique, intellectuel et savamment rythmé de l'auteur !
Disons-le d'entrée de jeu : 758 pages, ça peut faire peur. Or, le chapitrage calé sur « lecture de trajet de métro », ou feuilletonnesque fonctionne assez bien. La tension pulp est permanente, et sait s'acoquiner avec un goût des mots rares ou savants, un sens de la description recherché voire une véritable inventivité verbale (de beaux passages en maison de retraite). La digression savante assez longue sur les Momies du Tomphar, par exemple, est assez prenante. Autre qualité profonde : par son amplitude temporelle (récits historiques, anticipations, etc.), sa dilatation géographique (la côté somalienne jouxte les quartiers chics de Los Angeles en passant par les locaux de la CIA bruxelloises), sa polyphonie habile (deux enquêteurs dissemblables, des coupures de presse, des indices parlants) et sa respectable ouverture culturelle (des procédures de l'embaumement à un hommage aux Dupont et Dupond assez sympathique) – c'est un roman monde.
Certes, il y a quelques temps morts, quelques facilités : les passages hards obligés par la pédophilie ou le viol sont un peu trop obligés. Je dirais même un peu bâclés. Bien que P.H. soit le coeur de sa machine littéraire, Boris Dokmak est plus « tendre » et « attentionné » sur les violences faites aux vieux, assez jouissives, que sur celles faites aux femmes, simplement glauques.
Y aurait-il hommage au « Ravissement de Britney Spears » dans cet ouvrage ? Il aurait été bon de l'appuyer davantage – le côté looser minable de l'agent secret français qui n'a même pas le permis devenu ici belge pouvait être bien plus creusé.
Un polar inoubliable, en tout cas, élégant, racé, et qui décoiffe !
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Un thriller français avec une bonne enquête de base, mais trop de points de vue, de lieux et d'époques différents sont emmêles et ont rendu ma lecture difficile.
Lien : http://laparenthesedaxelle.b..
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Il y a eu meurtre... pire, une jeune femme a été momifiée vivante... Un policier belge se charge de l'enquête.
Boris Dokmak nous entraîne , alors, dans une valse infernale dans laquelle se retrouve tout un monde interlope : un privé, des espions, des trafiquants, des pseudo chercheurs et les hommes de main de la famille Hilton - on se demande bien, d'ailleurs, ce que Paris Hilton vient faire dans cette galère, d'autant qu'elle en prend pour son grade, wait and see...
Piiouuu ! quel monde et quelle histoire !
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Entre Albert Almayer, un ancien de l'US secret service dont l'une des missions est d'assurer la protection du président des États-Unis, du vice-président, de leur famille, et Joris Borluut, lieutenant de police a Bruges, rien en commun, c'est sur !
Pourtant un fil conducteur... Paris Hilton.
Mais que vient elle foutre dans ce polar?
Prenez le temps ou pas de dévorer ce polar signé Boris Dokmak. Un chef d'oeuvre !


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Déçu, très déçu. Long...
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