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Le professeur Loiseau, ethnologue vit au fin fond de la forêt amazonienne avec une peuplade amérindienne. D'un autre côté le lieutenant Saint Mars fait encore des sienne a Paris, et sa hiérarchie l'envoie enquêter en Guyane sur le meurtre d'un américain, qui pourrait éventuellement avoir été tué par l'ethnologue.

Saint mars se retrouve en immersion dans une contrée complètement hostile qui lui est inconnue. Son enquête sera difficile à cause du climat, de la végétation, des animaux, mais également à cause des hommes.

un roman inspiré d'une histoire vraie, ou le lecteur rentre et visite la forêt amazonienne guyanaise, mais qui nous pousse aussi vers l'ignominie humaine. Certains chercheurs américains auraient eu recours a toutes une série de tests scientifiques sur certaines peuplades amérindiennes. Bien évidemment rien n'a été reconnu officiellement.
C'est aussi pour l'auteur une façon de démontrer l'exploitation par le travail ou autre de ces peuples primitifs, et des effets néfaste de la civilisation sur ceux-ci.

Un roman fort, qui peut choquer, mais qui pourtant met en évidence le côté obscur de la nature humaine prête a tout pour le profit.
Un livre très prenant, mais auquel je dois reprocher quelques longueurs mais on ne sort pas indemne de cette lecture.
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Ce roman,basé sur une histoire vraie,nous plonge dans la" Guyane profonde",une jungle peuplée , entre autres,d'Indiens cannibales.L'auteur nous décrit la violence d'expériences scientifiques effectuées dans le plus grand secret sur ces tribus isolées du reste du monde.On se demande pourquoi la civilisation a décrété qu'elle avait le droit de vie et de mort sur ceux qui n'ont rien à voir avec des règles de vie qui ne les concernent pas.
Un grand roman écrit par un romancier hors-norme agrégé de philosophie.A lire si on n'a pas peur de faire des cauchemars.
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Les Amazoniques est le second ouvrage du regretté Boris Dokmak disparu en 2017 et auteur de la femme qui valait trois milliards.
Pas de princesse milliardaire, de star de la jet set ici mais un roman exotique, réellement original et convaincant.
L'histoire, pour l'essentiel dans les années 60, tourne autour du lieutenant Saint Mars flic à l'ancienne un brin bourru au passé militaire sulfureux.
Saint Mars dit La Marquise commet une grosse boulette dans l'exercice de ses fonctions parisiennes et se voit parachuté à titre de sanction en Guyane pour y résoudre une obscure enquête criminelle dont on ne sait que peu de chose.
Un ricain au bras long aurait été trucide par un célèbre ethnologue français au coeur de la jungle locale sur le territoire de tribus cannibales. Dépaysement garanti pour notre poulet.
Peu dinfos et de témoins directs du crime, un climat local qui en tous points ne s'avère que peu propice à la réflexion et à l'enquête(la Guyane des années 60 c'est pas les Marseillais à Santa Margarita) , ça ressemble au piège à con pour SM le bien nommé d'autant que d'obscures américains cherchent semble-t-il à le court-circuiter dans cette course compliquée à la vérité.
Saint Mars parviendra pourtant, cabossé essoré et meurti, au terme d'un cheminement brutal et sanguinaire à la découverte d'une vérité beaucoup plus folle nauséabonde et dérangeante qu'il ne pouvait imaginer,mettant au jour un projet américain d'ampleur d'examens et tests médicaux sur les populations indigènes locales.
Voilà un thriller super intéressant, j'ai beaucoup aimé le côté vieille France du héros, sa gouaille, son humour à froid ses tribulations à l'ancienne quelque part peut être entre oss 117 Tintin et San Antonio.
La tension omniprésente et l'ambiance pleine de lourdeur qui imprègnent ces pages comme l'humidité le vice et la folie le font avec les corps et les esprits dans ce coin tordu de l'Amazonie guyannaise sauvage ne laissent que peu de répit au lecteur et l'entraîne dans un trip décontenancant jusqu'à un dénouement original où le lecteur soufflera pour recoller dans sa tête les différentes pièces d'un puzzle et digérer une morale forte et touchante sur l'horreur de la condition de nos sociétés modernes occidentales.
Un livre tripant, bluffant, amazonique !
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Magnifique roman ! Et je pèse mes mots. Quel pied j'ai pris à suivre le lieutenant Saint-Mars, dit SM, dit La Marquise, dans ses recherches et dans sa découverte de mondes totalement inconnus de lui -et de moi. le voyage de SM m'a instantanément fait penser au voyage de Ferdinand Bardamu (dans Voyage au bout de la nuit, entre l'Afrique et New York) ou celui de Willard dans Apocalypse Now : poisseux, violent, chaud, humide, insupportable, peuplé de bestioles toutes plus piquantes ou mordantes les unes que les autres, pour certains des souvenirs que j'ai de ces deux chefs d'oeuvres eux aussi, partiels sûrement, je devrais les relire ou les revisionner.

Le roman De Saint-Mars débute doucement, une arrestation un brin musclée d'un pervers avec le bras long suffira pour l'envoyer enquêter à Cayenne. Ensuite, prise de contact avec la Guyane, questions qui restent sans réponse, difficulté de préparer son excursion sur le Rio car une équipée américaine a réservé tout le matériel et les hommes disponibles, tout cela prend du temps. Même lorsqu'il a enfin trouvé le bateau et ses maigres équipage et équipement, la croisière sur le Rio est lente, semée d'embuches, mais jamais on ne s'ennuie, au contraire. Quelle ambiance, la tension est palpable, la peur, l'angoisse itou.

Le style et l'histoire sont envoûtants, fascinants et rien n'arrête le lecteur dans sa soif de tourner les pages. SM s'en prend plein la figure -et ailleurs-, mais on ne s'en plaint pas, il n'est ni sympathique ni antipathique, il fait son boulot sans se poser de questions, il torture si besoin, a recours à des méthodes discutables comme ses opposants. Boris Dokmak nous apprend plein de trucs sur l'Amazonie, sur la vie difficile, sur l'esclavagisme, sur l'exploitation des populations locales par les exploitants du caoutchouc, sur l'extinction des tribus et notamment celle des Arumgaranis. Basé sur une histoire vraie : les Américains qui mènent des expériences médicales et pseudo-scientifiques sur tout un peuple d'Amazonie, l'exterminant -selon les éditeurs, ils ne reconnaissent toujours pas aujourd'hui avoir leurs pratiques sur ce peuple d'Amazonie .

Un roman foisonnant entre aventures, policier, ethnographie, espionnage, thriller absolument bluffant qui m'a scotché de bout en bout et me laissera, sûr, des images au moins aussi fortes que les deux oeuvres auxquelles je faisais allusion au départ de mon billet. Une belle langue qui emprunte à plusieurs registres, des onomatopées pour décrire des cris, des bruits, Boris Dokmak fait preuve d'une plume très personnelle qui me ravit et transporte son lecteur en plein coeur de son récit : on sent les odeurs, l'humidité, pas la douleur mais pas loin...

Conseil d'ami : courez chez votre libraire, vous ne devez pas le rater.
Lien : http://lyvres.fr
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Si le nouveau Thriller de l'auteur de la Femme qui valait trois milliards n'était qu'un bon suspense, il vaudrait sans doute déjà le détour. Mais il est bien plus que cela. A la manière d'un mille-feuilles, il se double d'un grand roman d'aventure qui nous fait découvrir un pan de la grande forêt amazonienne, se triple d'un récit d'espionnage où les services secrets américains mènent des expériences aussi secrètes que dangereuses, se quadruple d'une réflexion sur la pureté des peuples et sur leur droit de vivre selon leur culture et se quintuple par un reportage, puisque le faits divers retracé ici est inspiré d'une histoire vraie. Autrement dit, un sacré bon livre !
L'histoire commence au Centre Spatial Guyanais, lorsqu'un Indien surgit subitement devant une femme qui faisait son jogging et meurt à ses pieds. Dans ses mains, un immense couteau et un carnet noir bien mystérieux. Très vite les autorités locales vont se perdre en conjectures quant à la signification de ce carnet, mais aussi quant à l'identité de la victime. L'Indien semble en effet devoir appartenir à une tribu, les Arumgaranis, qui semblait avoir disparu. Pour essayer de démêler cet imbroglio, un baroudeur venu de métropole débarque. Il s'agit De Saint-Mars « type nimbé d'une sorte de mystère à la mords-moi-le-noeud, genre barbouzard béni et protégé – on parlait de clandestinité, d'OAS, des mains sales de la République ».
Seulement voilà, les règles de la jungle amazonienne peuvent dérouter le plus aguerri des officiers. D'autant que Saint-Maris, ou S.M., ne sait pas vraiment par quel bout prendre son enquête. « On lui avait seulement communiqué un dossier d'une page et demi sur lequel apparaissait un extrait de P.V. mentionnant un certain Matéo qui avait témoigné du meurtre de McHenry, citoyen américain, par Georges Loiseau, à l'arme blanche au beau milieu de la forêt sauvage. »
En essayant de monter une expédition pour retrouver la trace de ce crime sans témoin, sans corps, sans arme, sans preuve et sans coupable, il va comprendre qu'il n'est pas vraiment le bienvenu et qu'une expédition parallèle menée par des Américains se prépare.
A l'image de cette forêt dans laquelle il va s'enfoncer, le mystère ne va cesser de s'épaissir et les pièges de se dresser, de plus en plus menaçants. Entre les moustiques et tous les autres insectes et animaux avides de chair fraîche, il va très vite se sentir épié de toutes parts. Les Indiens n'entendent pas laisser impunément violer leur territoire, les Américains ne souhaitent pas que l'on découvre le projet qu'ils ont mené au coeur de la forêt. S.M. manque à plusieurs reprises d'y laisser sa peau, y compris lorsqu'il découvre un produit radioactif dans une bâtisse délaissée.
Boris Dokmak parvient avec maestria à décrire cette ambiance particulière, cet enfer vert régi par ses propres règles. Que viennent faire des notions telles que le droit ou la morale sous de tels cieux ? Si S.M. parviendra à s'extirper de la jungle et le lecteur à découvrir la clé de ce mystère, ni l'un ni l'autre ne seront vraiment intacts au bout de cette route. Mais c'est une raison supplémentaire pour découvrir Les Amazoniques.

Lien : https://collectiondelivres.w..
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Après avoir lu plusieurs critiques de lecteurs assez dithyrambiques, je me réjouissais de lire ce livre trouvé par hasard à la bibliothèque. D'autant plus que l'action se déroule en Guyane française, une région que je ne connais pas et qui éveille ma curiosité. Ayant vécu et un peu voyagé dans d'autres pays d'Amérique du Sud, je suis toujours enthousiaste à l'idée de lire des livres dont l'action se déroule sur ce continent.

Je m'attendais à ce que l'auteur soit originaire de Guyane, ou en tout cas ait passé un certain temps dans la région amazonienne, si particulière, qui est au centre de son récit. A minima, qu'il se soit vraiment bien documenté, étant donné que l'histoire est inspirée de faits réels. Malheureusement, j'ai été assez déçue par cette lecture et j'ai eu envie de rajouter une critique un peu discordante.

Déjà, j'ai beau ne pas être une lectrice particulièrement sensible ou bien pensante,  j'ai quand même vite tiqué sur l'extrême violence du flic et (anti-)héros (qui tape bien méchamment sur tout ce qui bouge) et du monde qui l'entoure (apparemment rempli uniquement de gens idiots et laids, eux aussi bien méchants).

Sans oublier que, tout le long, les femmes en prennent fortement pour leur grade et sont réduites à des objets sexuels (qui évidemment n'ont d'yeux que pour notre flic torturé). Personnes sensibles aux scènes de violences sexuelles ou de violence tout court: passez tout de suite votre chemin!

Alors d'accord, c'est un monde de brutes, la violence est une réalité, etc. Mais pas besoin non plus de trop en faire, on a compris, et au bout d'un moment, trop de violence et de sexualisation gratuits rendent le propos caricatural et moins fort que ce qu'il pourrait être autrement.

Ensuite, j'ai re-tiqué quand on nous dit qu'une petite fille de la région (une "pré-salope" aux yeux du narrateur, sans commentaire...) lui parle en guarani, un langage parlé au Paraguay, bien plus au Sud, et qui à mon avis n'a rien à faire ici.

Puis j'ai tiqué encore face aux mots d'espagnol estropiés voire carrément inventés qui parsèment le récit. le vaccino? La grippa? Euh, non, il ne suffit pas de rajouter un o ou un a à la fin d'un mot pour que ça devienne de l'espagnol...

Le récit contient plusieurs erreurs et  incohérences dans ce genre qui m'ont fait me demander si l'auteur ne s'était ne serait-ce que renseigné sur la région où se déroule son récit, ou s'il la décrit seulement à partir de l'idée (pleine de clichés et d'amalgames avec d'autres régions d'Amérique du Sud) qu'il s'en fait.

Finalement, même si l'intrigue est basée sur des faits réels et semblait intéressante au départ, sa résolution m'a parue lente, sans suprises, ce qui n'a pas permis de rattraper ces erreurs factuelles.

Bref, même si c'est vrai que le style est plutôt sympa, on est là dans une fiction née dans l'esprit de l'auteur, plutôt que basée sur une connaissance réelle de cette région, ce qui m'a semblé presque un peu malhonnête : autant inventer carrément un pays, plutôt que de prétendre en décrire un et le faire n'importe comment, non?

En conclusion: si vous êtes amateur de nanards et de héros à la James Bond/Indiana Jones dans la jungle, ce livre peut vous plaire. Mais si vous étiez là comme moi pour mieux connaître la Guyane et sa région amazonienne : passez votre chemin sans regret!
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Courant des années 1960, on dépêche l'inspecteur Saint-Mars vers une mission en Guyane. Sur les traces d'un meurtre à élucider se profile une aventure classée défense secrète...


L'auteur nous offre un roman hors norme, multiple, mystérieux. le dépaysement est de taille, il nous immerge dans la forêt amazonienne, sauvage, humide, hostile. On est fasciné par cette exploration, cette découverte en terre inconnue.

Cela grouille de bêtes, qui envahissent votre corps, votre esprit. L'atmosphère est étouffante, on va à la rencontre de tribus ancestrales, cannibales. On se fige, on a peur, on se passionne... On avance dans cette intrigue avec nos peurs, nos fantasmes au coin du ventre. Il y a quelque chose d'électrique, d'effrayant et fascinant à la fois. Derrière le crime commis se cache la partie immergée de l'iceberg, un projet abominable, inhumain et ignoble. L'auteur nous entraîne au coeur des ténèbres. L'écriture se veut tranchante, stigmatisée. À mi-chemin entre thriller et document, ce roman nous pousse au bord du précipice dans une réflexion humaniste et philosophique. Il y a une volonté de pointer du doigt une expérience édifiante, éhontée, mais également de déranger, choquer aussi.

Au nom de quelle recherche, l'homme peut-il sacrifier ce qu'il a de plus humain ?

"Science sans conscience n'est que ruine de l'âme" formulait Rabelais. de qui l'homme, de qui la bête ? On peut se poser la question.

Vous n'êtes pas au bout de vos surprises, la barbarie n'a pas de frontières et le voyage est long, putréfiant, amer.

Ce roman est un électrochoc, l'explosion d'un scandale tragique et classé secret. Ce voyage horrifique au bout de la nuit devrait faire grésiller les consciences. Âmes sensibles s'abstenir !
Lien : http://www.sophiesonge.com/a..
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Eté 1967, un ethnologue est accusé du meurtre d'un Américain dans la forêt guyanaise ou surinamaise, là où vivent des perdidos dégénérés et des Indiens anthropophages. Un flic parisien, Barbouze en Indochine et en Algérie est dépêché sur l'affaire. Saint-Mars,  dit la marquise, va enquêter dans la jungle. Mais des obstacles et des imprévus vont venir perturber son bel enthousiasme. Pour le lieutenant Saint-Mars, ce crime cache d'autres motivations que l'étude d'un nouveau peuple.
Mars 2014, le dernier des Arumgaranis dont la tribu s'est éteinte il y a 50 ans est retrouvé mort. L'enquête révèle l'existence d'expérimentations scientifiques menées en secret.
L'auteur s'appuie sur  une expérience scientifique confidentielle toujours niée par le gouvernement américain. le projet Sunshine, nom de code d'une opération américaine menée dans la réalité, au Venezuela chez les Yanomanis, après guerre.
Il transpose les faits en Guyane française et impose son personnage, un flic parisien, ancien militaire qui a fait les guerres d'indépendance. Pour autant le lieutenant Saint Mars a un petit coté dandy en plus d'être morphinomane. Il va découvrir l'enfer vert. C'est comme cela que l'on nomme la forêt amazonienne grouillante de bestioles en tous genres et chargé en humidité au point de dissoudre jusqu'à l'âme humaine.
L'ambiance étouffante et la chaleur écrasante rendent les hommes nerveux et la saison des pluie qui arrive ne va rien arranger. Ce n'est pas sans rappeler le film de Bertrand Tavernier "Le coup de torchon" mais dans une atmosphère plus glauque, torridement moite et gluante.
Et puis, il y a les confrontation entre deux civilisations qui ne partagent pas les mêmes valeurs. La vie, la mort ne sont pas perçues pareillement suivant l'endroit ou l'on vit.
Alors si vous rentrez dans les "Amazonique", vous rentrez dans un exceptionnel thriller ethnologique voire anthropologique et même bien plus que ça.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Mauvais client pour ce genre littéraire, je me suis laissé tenter faisant confiance aux éditions Ring.
Boris Dokmak possède beaucoup de style, un humour à froid bien maîtrisé, sachant manier le cynisme et avec une belle galerie de personnages. Mais je n'ai pas été subjugué ni par l'intrigue ni par les rebondissements, prévisibles même pour un piètre lecteur de polar.
Ainsi on à affaire à un bon thriller pour amateurs du genre mais qui peinera à enthousiasmer les autres.
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Plus encore que d'un thriller, ce livre a tout du roman d'aventure. Il nous emmène en Guyane, dans les années 60, au fin fond de la forêt amazonienne.
En compagnie du Lieutenant Saint-Marc, dit La Marquise, que des blessures de guerre ont rendus accro à la morphine, nous partons à la recherche d'un ethnologue disparu et d'une tribu mystérieuse .

Derrière cette quête pour le moins épique, voire parfois burlesque, se cache un scandale sanitaire que certains veulent à tout pris étouffer. Et pour cela tous les moyens sont bons. Saint-Marc et tous ceux qui voudront l'aider vont en faire l'amère expérience.

La façon dont l'auteur déroule son histoire fait que l'on tourne les pages avec fascination et grande curiosité pour ces lieux verdoyants et humides. Ces bêtes qui piquent et qui dévorent aiguisent notre curiosité. Ces être humains qui peuplent la forêt amazonienne nous révulsent et nous intriguent.
Et nous découvrons ce terrible secret, qui refait surface de nos jours, après avoir été enterré prés de 50 ans.

C'est le premier livre de Boris Dorkmak que je lis et j'ai vraiment beaucoup apprécié.





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