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Critique de monocle


Il faut savoir que, malgré le titre accrocheur, Friedrich Nietzsche n'a jamais mis un pied au Paraguay. Nous sommes dans un tel flux de productions littéraires que les énoncés doivent être clinquants et accrocheurs.
Ce roman (entre documentaire par la qualité de ses recherches et fiction) ne fait que reproduire des lettres que le grand homme envoie à sa soeur Élisabeth Nietzsche et à son mari le Docteur Förster.
Il n'y a donc pas tromperie un Nietzsche était bel et bien au Paraguay mais c'était la soeur, et pas celui qu'on attendait ! Bref, péché véniel !
Le Docteur Förster est un idéaliste allemand profondément antisémite qui rêve de recréer une grande Allemagne dans une immense terre au Paraguay. le projet attire l'enthousiasme, des promesses de dons, des colons remplis de rêves doivent venir renforcer la petite colonie, un bateau est en construction pour assurer les navettes.
Mais rien ne va vraiment comme prévu. Les conditions climatiques, les maladies, les animaux sauvages et surtout les indigènes qui pratiquent une cruauté sans nom. (quoique l'inverse fut bien pire)
La colonie résistera-t'elle ? les rêves aboutissent t'ils parfois ?
L'histoire de la colonie se dédouble avec celle du capitaine Miramontes, un soldat vaguement mercenaire mais doté d'une certaine morale. C'est lui le conducteur de ce curieux roman.

Que dire de ce curieux livre ?
Il y eu en 1982 un magnifique film allemand de Werner Herzog avec Claudia Cardinale et Klaus Kinski qui se prébommait Fitzcarraldo. Je n'ai pû m'empêcher de penser et re-penser à ce chef d'oeuvre magistral pendant toute ma lecture.
Grand travail de recherche, un peu décalé au niveau du style et de l'agencement de l l'histoire mais plaisant. Des scènes atroces (donc âmes sensibles oubliez). Je ne suis pas certain qu'on reparlera de ce texte dans une décennie.




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