J'entends beaucoup parler de
Jean Proal autour de moi en ce moment, dans mon univers professionnel et, n'ayant jamais rien lu de lui mais surtout pour ne pas passer pour une imbécile, je me suis décidée à lire ce petit ouvrage...ouvrage d'autant plus intéressant que Proal est originaire du même département que moi (les Alpes-de-Haute-Provence) mais qu'il est également allé dans le même collège que j'ai fréquenté (qui à l'époque était appelé lycée), à savoir le collège Gassendi.
Bref, pour en revenir à ce qui vous intéresse vous, ici, chers lecteurs, ce livre est composé de trois grandes parties intitulées respectivement "Malentendus", "De la truite au chamois" et enfin "Grand moissonneur de blé de lune".
Alors que dans la première, il inclut quelques nouvelles, la deuxième est plutôt consacrée à l'art de la chasse (comme son nom l'indique) et la c'est dans la troisième que le lecteur retrouve les souvenirs d'enfance de l'auteur.
Originaire de Seyne-les-Alpes (un petit village perché dans le département du 04),
Jean Proal a donc consacré ce livre à la montagne, sa chère montagne.
Il est question des habitudes de survie, de la joie que ressent le "vrai" montagnard isolé dans sa montagne, de ses moyens de substitution mais avant tout de l'amour qu'il porte à sa montagne, à ses terres et à la nature...
Un ouvrage, comme voue l'aurez peut-être déjà compris, rempli de poésie. D'ailleurs, ce dernier s'achève sur un magnifique poème intitulé "L'amitié" et pour conclure, je dirais que les paroles glissent d'elles-mêmes, telles une cascade s'écoulant du sommet de la montagne. Un très bel ouvrage, bien écrit et très vite lu. A découvrir !