Hubert Prolongeau est un auteur à multiples facettes puisqu'il est à la fois reporter, journaliste, essayiste et romancier.
Dans cet ouvrage, il s'est inspiré de faits divers (tiens tiens, ça me rappelle un peu quelqu'un, pas vous ? Si vous ne voyer pas à qui je fais allusion, relisez a description dans mon profil) et les transforme ici en cinq nouvelles respectivement intitulées "Un peu mytho", "La faute de l'abbé Perrotin", "Otage, ô désespoir", "...pour gagner plus" et enfin "Flic pour de faux"..
Je suis presque certaine que vous avez déjà entendu parler d'histoires similaires, soit dans les journaux, au Journal Télévisé ou encore tout simplement en regardant des films. C'est pour cela qu'à mon avis, ce chois a été très judicieux et mûrement réfléchi".
Dans la première nouvelle, on y retrouve par exemple deux adolescents, Baptiste et Charlotte dont la particularité de cette dernière est de se faire passer pour ce qu'elle n'est pas...
La seconde nouvelle est un abbé qui a la charge de jeunes enfants et d'adolescents et qui, sur la parole de Dieu, va les emmener jusqu'à la mort, tout en gardant la bénédiction des parents.
La troisième nous narre celle d'une prise d'otages de passages sur un bateau de croisière.
La quatrième, le monde terrible des grandes entreprises où tous les coup sont permis pour accéder en haut de l'échelle et enfin la dernière...Avez-vous vu le film "Attrape-moi si tu peux" avec Léonardo di Caprio ? Cela devrait vous mettres sur la piste...
Je ne suis pas là pour vous raconter l'intégralité des nouvelles mais essentiellement pour vous dire ce que j'en ai pensé. Eh bien, en deux mots : j'ai adoré (ah, avec l'apostrophe, il y en a trois mais bon c'est pas grave). Cela faisait d'ailleurs un petit moment que j'avais envie de lire cet ouvrage après en avoir lu une critique élogieuse dans "Le
Magazine Littéraire", chose que je ne regrette pas. Les nouvelles sont relativement courtes, le livre se lit en un rien de temps, l'auteur emploie des phrases simples et ce que j'aime, c'est qu'il laisse toujours planer une sorte de doute à la fin de ses nouvelles, comme si celles-ci étaient inachevées. Il ne se fait pas l'avocat du diable, n'implique pas la morale dans tout cela ; il nous narre simplement des faits réels de manière romancée puisqu'il y implique les sentiments des protagonistes.
Pourquoi n'ai-je pas mis la note maximum à ce livre, me direz-vous ? Tout simplement parce que - mais tout est question de goût - certaines nouvelles m'ont beaucoup plus plue que d'autres ! A découvrir !