Une histoire pas très intéressante ni même amusante, on ne s'attache pas aux personnages et on ne comprend pas très bien leur comportement;
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Un malheur n’arrive jamais seul. C’est ce que m’indique mon Chevrolet, lorsque le bouton du volume se détache entièrement du tableau de bord pour m’empêcher de fermer le clapet à Oli et à sa pop trop joyeuse. J’abuserai donc du replay pour écouter Presque une chanson d’amour, car les paroles de cette ballade sont celles qui accompagnent le mieux ma déception.
D’abord, comme tous ceux qui frôlent la perfection, il paraît froid et sans saveur. Pendant qu’Éli le décrit, « intelligent et d’une force herculéenne », moi, je l’examine et trouve qu’il ressemble plus à un garçon de bonne famille, avec ses cheveux blonds coiffés en vieux soldat américain : rasé sur les côtés, et la masse du dessus ramenée vers la droite. Jumelés à sa mâchoire carrée, ils lui donnent un air très sérieux. Je peux lire dans son front « interdit aux excès et aux folies ». Ensuite, sa tenue fitte avec lui : rien que du neutre dans ce t-shirt kaki, ce jeans gris et ces Kodiak tan. Sans même qu’Éli me le spécifie, j’aurais deviné que c’est lui le chef… et aussi que je ferais mieux d’être à l’heure.
Tout le monde vient de quitter la place en se disant à demain et je peux maintenant témoigner que travailler sur un chantier, ce n’est pas de tout repos. Pire que de devoir divertir un tas de petits monstres agités, enfermée dans un costume de mascotte par un jour de canicule.
Ce cardigan en laine et ces adorables lunettes d’intello le rendent deux fois plus sexy qu’à l’habitude. Évidemment, je m’abstiens de tout commentaire : il est au courant du charme qu’il dégage… pas besoin de le lui rappeler.
J’avoue que c’est le moment ou jamais de s’adonner à un sport en plein air, puisque la météo ne s’annonce pas très clémente au cours des prochains jours.