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Critique de som


som
19 septembre 2016
Dans la mouvance des commémorations de la fin de la Seconde guerre mondiale, les éditions du Ministère de l'éducation nationale ont fait appel à deux historiens, spécialistes de la société française du XIXème et de l'histoire culturelle, pour concevoir un livre-album dédié à la belle figure de Jean Zay.
Etoile filante et brillante de la politique, Jean Zay fut député radical-socialiste à l'âge de 27 ans, ministre de l'Education nationale et des Beaux-arts à 32 ans. Cible de toutes les attaques antisémites pendant la Seconde guerre mondiale, il sera condamné pour désertion devant l'ennemi avant d'être abattu par trois miliciens en juin 1944.
Figure emblématique du Front populaire de 1936, Jean Zay porte haut et fort la défense des droits de l'homme et la démocratisation de l'accès aux savoirs dans une société laïque. Ses valeurs se sont traduites par de multiples réalisations et réformes de terrain : classes de fin d'études primaires, 6e d'orientation, introduction de pédagogies innovantes et du sport à l'école, mais aussi dans le domaine de la culture la réorganisation de la Comédie française et le soutien aux jeunes compagnies théâtrales, la création de nouveaux musées, du festival de Cannes ou encore un élan dans le domaine de la lecture publique.
Pour hagiographique qu'il soit, ce documentaire richement illustré donne aussi à voir un homme féru de communication publique, précurseur en cela des politiques actuels qui s'affichent dans les magazines people, un hyperactif, sûr de sa destinée. Sa modernité et son ascension fulgurante lui a attiré de nombreuses inimitiés.
Des références en fin de volume permettront au lecteur qui le souhaite d'approfondir un peu plus sa vie.
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