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4,01

sur 791 notes
C'est bien ce dont je me souvenais. Proust m'ennuie profondément.
Désolée pour les amateurs, voire les inconditionnels.
Cette lecture confirme mon souvenir. Des phrases interminables pour raconter pas grand-chose.
Swann passe du désir à la jalousie , puis à l'ennui pour Odette, femme de peu de cervelle.
De dîners en soirées mondaines, c'est l'analyse psychologique d'une société oisive et superficielle.
D'aucuns admirent ce style ampoulé et tarabiscoté, ces phrases de parfois une page, où l'on ne sait plus de quoi on parle, ces conversations futiles….
Personnellement, je n'y ai pas trouvé de plaisir.
J'espère que Mickaël Uras me pardonnera.
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S'il ne fallait juger de Proust qu'à l'aune de cet Amour de Swann, le verdict serait cruel. le narrateur frivole et immature se perd dans des bavardages interminables alors que son histoire rivalise objectivement avec la moyenne de n'importe quelle autre bluette. Swann est un digne héritier du bovarysme, vivant son amour entre les sphères étroites de son crâne, et comme si cela ne suffisait pas, on le découvre également atteint par cette décadence qui lui fait désirer ce qu'il ne peut obtenir et rejeter ce qu'il reçoit.


« […] il appartenait à cette catégorie d'hommes intelligents qui ont vécu dans l'oisiveté et qui cherchent une consolation et peut-être une excuse dans l'idée que cette oisiveté offre à leur intelligence des objets aussi dignes d'intérêt que pourrait faire l'art ou l'étude, que la « Vie » contient des situations plus intéressantes, plus romanesques que tous les romans. »


L'écriture serrée ne laisse pas de répit au lecteur, coincé entre des phrases aux périodes interminables, soumis aux affirmations d'un Marcel Proust en quête de réponse aux questions qu'il se pose apparemment frénétiquement. Toute tentative d'analyse psychologique personnelle sera fortement empêchée par les assertions péremptoires d'un narrateur sans répit.


Si la lecture d'un Amour de Swann se termine avec soulagement, l'exploration du paysage imaginaire de Marcel Proust ne peut cependant pas commencer et se terminer là. Il est absurde d'extraire une partie seulement de la grande somme romanesque du Temps retrouvé si on cherche à comprendre la démarche globale d'écriture de Proust. Au-delà des démonstrations bavardes et appuyées qui remplissaient un Amour de Swann se dégage une appréhension inquiète de l'existence qui mérite certainement un regard plus ample que cette seule partie. Comme s'il se suffisait à lui-même, les éditeurs n'ont pas fait un cadeau à Marcel Proust en extrayant ce chapitre de son ensemble.
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Ce deuxième tome est consacré à la vie amoureuse de Swann, un amour paisible mais très perturbateur d'autant plus qu'il est vécu de l'intérieur plutôt que de l'extérieur ainsi toute action est exclue dans cette lecture, on a l'impression qu'il ne se passe rien même les dialogues ne nous présentent les faits qu'à sens unique au points qu'ils ne sont que des instants d'interrogations auxquels se livre sans cesse notre monsieur Swann....

En entamant ce tome, on se pose la même question de savoir comment le lire, je pense que l'auteur nous met tellement en difficulté qu'on essaie plusieurs méthodes, ce n'est qu'au bout d'un long moment qu'on parvient à en retenir une, mais cela n'empêche, de temps en temps, qu'on se dise c'en est un peu trop avec ce Swann et cette Odette, de cette jalousie naïve et même participative, de cet amour qui ne dit pas clairement son nom, de ces incertitudes ou de ces peurs de découvrir la vérité et de dire on le sait maintenant, ce qui apparaît alors comme un vrai préjudice...mais quand on s'y met, on se rend compte Swann est rongé par tous les sentiments qui couvrent l'amour si bien qu'on sillonne chaque partie de ces sentiments comme si on suivait des courbes qui montent et qui descendent dans son coeur pour nous faire partager les vibrations de ses sentiments...parfois, pour ne pas trop se lasser, on voudrait s'engager dans une lecture diagonale mais dommage, on se rend compte après qu'on a loupé quelque chose quelque part qu'on aimerait bien rattraper...chaque longue phrase est une vie, on la lit comme si on était en train de façonner un personnage en papier...c'est lourd, c'est complexe, mais c'est beau!
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C'est avec plaisir que j'exhume mes notes de lectures sur Un Amour de Swann de Marcel Proust. C'est par ce roman que j'ai découvert La Recherche du temps perdu il y a déjà quelques années…
Ce livre est particulier dans la série car c'est le seul qui n'est pas écrit à la première personne ; c'est une sorte de parenthèse qui raconte la relation entre Swann, un dilettante mondain, cultivé, amateur d'art et Odette de Crécy, une jeune femme peu farouche au passé déjà lourd, une " cocotte ", leur amour puis leur mariage. Ces évènements ont lieu avant même la naissance du héros principal.

L'amour, cité dès le titre, est un des noeuds thématiques du récit. À ce propos, l'article indéfini du titre me questionne car il donne à penser qu'il s'agit d'un amour parmi d'autres et non d'un grand amour.
La trame narrative ne suit pas les codes mais les revisite. Ainsi, la rencontre est escamotée, l'effet produit par Odette sur Swann est à l'opposé de l'effet habituel d'un amour naissant ; il faudra le prisme du rêve et de l'imaginaire pour donner réalité à la relation. Par la suite, il n'y a pas vraiment d'action à proprement parler : nous sommes chez Proust et c'est la psychologie qui prime et donc, la vie intérieure de Swann. L'amour devient une abstraction, une " chose mentale ". Chez tout autre que Proust, ce livre serait l'histoire d'une cocotte et d'un grand bourgeois, un roman de moeurs à la belle époque ; ici, c'est une invention de Swann, une histoire qu'il se raconte à lui-même. En effet, on ne sait rien des sentiments d'Odette.
L'amour est toujours une souffrance, causée par le manque de communication, l'incompréhension de l'autre. Proust renouvelle la métaphore de la maladie d'amour ; chez lui, la blessure classique devient un cas médical non " opérable ", une contamination. Paradoxalement, le mariage concrétise la fin de l'amour.
Dans mon souvenir, j'associe ce roman à la musique de Vinteuil, inspirée par celle de Saint-Saëns et de César Franck. Elle structure le récit et symbolise la rencontre puis le développement de l'amour par la petite phrase entêtante qui traduit successivement l'émoi, le dépit, la consolation. Quand la jalousie apparaît, Wagner remplace Vinteuil ; quand il n'y a plus d'amour, le silence se fait.

Après l'amour, vient le thème de l'art qui permet de s'élever dans la société, d'y prendre un certain pouvoir. L'art devient un marqueur social et culturel.
Swann a raté sa vocation d'artiste : il se contente de cultiver l'art, de vivre de ses critiques.
Les Verdurin sont des consommateurs d'art, des amateurs qui en font un usage vaniteux et y voient un signe extérieur de richesse et de noblesse. Dans leur clan, l'art est un rituel, une arme de guerre contre les autres salons ou coteries. Chez eux, l'art est une comédie où le goût n'a rien à voir ; au contraire, c'est un révélateur de leur sottise et de leur ostentation.
Odette ne comprend rien à l'art mais elle sait s'en servir comme moyen de pression pour faire souffrir son amant, par exemple. Si Swann tombe amoureux d'elle, c'est parce qu'elle ressemble à un tableau de Botticelli. L'Odette imaginée et sublimée supplante la véritable Odette dans son esprit. Elle devient une oeuvre d'art puisque Swann a simplement reporté sur elle son désir artistique.

Les thèmes de l'écriture et du langage, omniprésents dans tout le cycle de la Recherche sont aussi mis en lumière. Il ne s'agit pas de relater des faits, mais des sensations. L'écriture proustienne est en ce sens particulière et intéressante même si cela conduit à des romans où il ne se passe rien, où tout est métaphore.
Le personnage de Cottard avec ses mauvais calembours, ses temps de réactions, ses maladresses, son ignorance des usages mondains, son ridicule est un révélateur de l'importance du langage. L'approche volontairement caricaturale de Proust se veut satirique du monde des gens ordinaires.
Marcel Proust se met lui-même en scène à travers Swann qui lui ressemble assez ; c'est une façon de se représenter comme face à un miroir, de s'analyser et surtout d'affirmer sa présence au coeur du récit.

Un Amour de Swann peut se lire séparément, même si sa lecture est utile pour situer les parents de Gilberte, dont le héros tombera amoureux plus tard. Cette manière de remonter le temps permet de relier les deux histoires, de placer les deux jeunes gens sur des trajectoires parallèles.
Personnellement, j'ai du mal à cerner les personnages proustiens pourtant dotés d'une inoubliable présence. Sur la toile de fond d'une société superficielle, sans souci matériel et sans questionnement sur l'ordre social, je les vois comme des curiosités littéraires à connaître.
À lire, une fois dans sa vie.
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Récemment, un être cher m'offrit la lecture d'un texte qui débutait ainsi : "Longtemps, je me suis couché de bonne heure. Parfois, à peine ma bougie éteinte, mes yeux se fermaient si vite que je n'avais pas le temps de me dire : "je m'endors (...)".
Je me souviens encore de cette période un peu lointaine où, sous de faux et vains principes, je refusais de lire Marcel Proust. Je jugeais l'oeuvre avec ignorance et avec suffisance. Puis, me revient le sentiment que j'éprouvais en me saisissant, pour l'acheter, du premier volume d'À la recherche du temps perdu. Il s'agissait de ne pas se tromper : celui-ci s'intitulait bien de du côté de chez Swann. Sentiment mêlé de surprise, de réserve et de curiosité : Allais-je, moi, lire du Proust ?
Je commençais enfin la lecture. Savais-je alors que je partais comme à la recherche d'un temps perdu, celui du lecteur, celui durant tout lequel j'avais ignoré une telle oeuvre ?
Les premières pages me confirmèrent rapidement que oui. Je fus saisi par une atmosphère lyrique, par un art de la description sans équivalent, quasi intemporel, par des impressions qui ne devaient plus me quitter à chaque fois que je relis Marcel Proust.

A la recherche du temps perdu reste aujourd'hui encore un de mes plus beaux moments de lecture.

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Quand j'ai lu pour la première fois La Recherche, j'étais étudiante, et j'avais éprouvé une certaine fascination pour cette oeuvre, exceptionnelle par son style, par son ampleur, par l'originalité de son projet « autobiographique », par son approche du rôle de l'art en général et de la littérature en particulier. Cela avait été une lecture ardue mais intéressante.

Aujourd'hui (40 ans plus tard… !) mon ressenti est tout autre : en relisant Un amour de Swann, je n'ai guère éprouvé que lassitude, et parfois même exaspération.

CERTES …

· L'intérêt psychologique est indéniable. Il s'agit d'une analyse minutieuse, très approfondie et très juste,

o de la passion amoureuse lorsqu'elle confine à la « maladie »,

o mais aussi de la jalousie qui alimente la mauvaise foi et les conduites ridicules,

o des « intermittences du coeur »,

o de la mémoire involontaire, notamment de l'effet produit parfois par la musique. (Cette petite phrase de la sonate de Vinteuil, comme on l'entend bien !).

o Charles Swann est un personnage plutôt sympathique, un esthète raffiné et spirituel, un homme intelligent dont on a pitié quand on le voit souffrir, manipulé par une cocotte qui lui ment effrontément.

· L'intérêt sociologique est tout aussi flagrant :
o c'est la peinture saisissante et souvent acerbe des moeurs des classes aisées de la Belle Epoque,
o des mentalités snob ou mesquines,
o des femmes entretenues et de leurs amants,
o des conversations de salon (aussi affligeantes et méchantes chez les Verdurin que chez Mme de Saint-Euverte : « Ce M. Swann, c'est quelqu'un qu'on ne peut pas recevoir chez soi, est-ce vrai ?
– Mais... tu dois bien savoir que c'est vrai, répondit la princesse des Laumes, puisque tu l'as invité cinquante fois et qu'il n'est jamais venu… ».) …
· Enfin l'écriture est saisissante.
o Il y a de magnifiques descriptions,
o des comparaisons innombrables,
o une richesse de vocabulaire témoignant d'une immense culture,
o un style collant parfaitement à l'expression des méandres des états d'âme du héros (remarquable mélange des styles direct et indirect libre, par ex dans les pages où Swann a envie de retrouver Odette à Compiègne et dialogue avec lui-même : « Alors, je n'ai plus le droit de voyager ! » lui dirait-elle au retour, tandis qu'en somme c'était lui qui n'avait plus le droit de voyager ! ).
o de l'humour aussi, surtout dans les dialogues rapportés (ex : les traits d'esprit féroces de la princesse des Launes : « ces Cambremer ont un nom bien étonnant. Il finit juste à temps, mais il finit mal ! dit-elle en riant.
– Il ne commence pas mieux, répondit Swann.»…)

MAIS….
· L'analyse psychologique est si poussée, si minutieuse, qu'elle en devient insupportable, assommante.

o Cette introspection permanente devient de l'égocentrisme, pour ne pas dire du nombrilisme !

o Il n'y a pratiquement aucune action pour soutenir l'attention…

o Et la très intéressante réflexion philosophique sur la mémoire et le temps, qui fonde l'ensemble de la Recherche, est malheureusement pratiquement absente dans ce tome, ainsi que le rôle de l'écriture !

· Dans le domaine sociologique, déception aussi :

o dans ce tome, je note l'absence de tout cadre politico-historico-économique. Il n'y a aucune date, aucun contexte, aucune précision. de quoi vivent, par exemple, ces personnages, riches et oisifs, capables d'offrir voyages et rivières de diamants à leur maitresse, et allant de soirées en opéras ? Où est le reste de la société ?

o Aux antipodes du réalisme, Proust prend le parti de faire passer toute réalité à travers le prisme d'une vision personnelle, ici celle de Swann. Mais cette approche est du coup, à mes yeux, très réductrice…

· Quant à l'écriture…

o Pour une belle page, où une belle sensibilité s'exprime, combien de longueurs, de lourdeurs, de pages de trop !

o Combien de phrases qu'il faut relire 2 fois, et qui restent parfois incompréhensibles ! Moi, je suis adepte du « Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement… » de Boileau, et j'ai toujours refusé de penser que complexité et obscurité étaient synonymes de profondeur !

Bon, j'ai vieilli… (L'oeuvre aussi, peut-être ?... !) Pardonnez ma franchise, mais je n'ai plus de temps à consacrer à ce type de lecture, qui ne m'intéresse plus que médiocrement, car trop coupé de mes centres d'intérêt. J'ai l'impression de perdre mon temps, et d'avoir tant d'autres choses à faire et à lire, plus importantes et plus urgentes… !

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Attention, chef-d'oeuvre : c'est LE roman de la jalousie, servi par une écriture envoûtante. On se dit en le lisant, à l'instar de ses autres opus de la Recherche (dont celui-ci se lit comme un roman à part
), que Marcel Proust a tout compris des méandres de l'âme humaine, des moindres sentiments qui nous habitent. Toute l'oeuvre de ce grand écrivain français (le plus grand selon moi) est à découvrir d'urgence...
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Un saut en arrière dans le temps à une époque antérieure à la naissance du narrateur qui est toujours discrètement présent même si Swann devient le personnage central. Et un narrateur d'autant plus omniscient qu'il ne peut donc que réinventer cet "amour" entre Swann et Odette à partir de récits rapportés ou imaginés.

Roman dans le roman qui explore les illusions de l'amour comme pure construction fantasmatique avec une subtilité impressionnante. L'originalité vient du fait qu'Odette n'est au départ pas du tout du goût de Swann. Il la trouve quelconque, ne la désire pas alors qu'il a beaucoup d'aventures que lui dictent ses fréquentations (allant d'une maison à une autre pour approcher telle ou telle cuisinière, servante ou femme de chambre). C'est le portrait d'un grand esthète nourri de références picturales qui transforme tout ce qu'il contemple par associations d'idées. Je pense notamment à la géniale séquence où Swann pénètre dans les salons de la soirée Saint-Euverte en comparant les serviteurs à un tableau de Mantegna. Toute sa déambulation fusionne observations et références artistiques.

Ainsi il ne commence à accorder un véritable intérêt à Odette qu'à partir du moment où il peut l'identifier en partie à une oeuvre d'art, Zéphora, la fille de Jethro dans un tableau de Botticelli. Cette ressemblance lui conférant une aura inédite.

La fascination est complète lorsqu'il associe ensuite également Odette à la fameuse phrase musicale de la sonate de Vinteuil. Autre madeleine proustienne qui devient le symbole de cette idée presque esthétique de l'amour en guidant les premiers pas du désir puis en devenant plus tard le souvenir douloureux de ces premiers émois déjà éloignés. La façon dont Proust décrit cette alchimie entre la phrase musicale et le sentiment amoureux est magnifique.

Le désir laisse place à un sentiment de possession, puis de jalousie, puis de rejet jusqu'à ce que l'illusion amoureuse s'éteigne... Mais on sait dès le départ que Swann et Odette se sont ensuite mariés et que le premier amour du narrateur, Gilberte, est leur fille! Toujours cette idée de retrouver ce temps perdu des émotions primordiales en dilatant ces instants pour en décrire toute la beauté et la fragilité en même temps que la grande part d'imagination et de fantasmes qui leur ont donné vie. Une vie comme un rêve éveillé.

Surprise de noter au passage qu'Odette est blonde et Swann roux et en partie dégarni! On est loin du couple Jeremy Irons/Ornella Mutti (quand même blonde) dans le film de Volker Schlöndorff.
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Si vous avez lu Combray, vous serez surpris par cet Amour de Swann. le sens du récit, la profondeur de l'exploration de l'inconstante, et troublante âme humaine, l'originalité profonde-et pourtant non-dérangeante-de l'oeuvre, en fait l'une des sonates les mieux composées de Vinteuil... je veux dire de Proust. L'on reste envoûté par ce style, par ce comique, par ce dramatique, en bref : par ce proustien récit. A savourer comme une madeleine trempée dans du thé, la matin.
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Devant le lire dans un cadre scolaire, j'ai d'abord renaclé à simplement ouvrir ce livre. Pourtant, je m'y suis mise et petit à petit, sans trop m'en rendre compte, j'ai fini par me plonger dans ce texte.
Il est vrai que le début m'a paru lourd, lent, difficile à intégrer et à apprécier, mais une fois que le lecteur a persévérer et a donc toutes les clés, l'histoire se révèle et se développe. Les liens, les conséquences se tissent sous nos yeux, on participe et on s'interroge. On s'intéresse et on prédit.
La fin parait alors presque brutale et on a cette sensation de trop peu, d'être coupé au milieu de l'action.
J'ignore si j'aurai la force de le relire, mais je suis heureuse de l'avoir initialement fait et cela me conforte dans mon désir de continuer ma découverte des "classiques" français.
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