AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,11

sur 4115 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Les lecteurs de Proust sont des liseurs de haut vol, capables de retenir leur respiration tout au long de phrases marathon, cascadant de juxtapositions en appositions et autres digressions hasardeuses, sans pour autant perdre le fil de potins somnifères jalonnant le quotidien de personnages sans lustre. Admiration.

Les rebondissements n'opèrent pas dans l'intrigue, seulement dans la syntaxe. Il faut avoir un niveau de concentration inoxydable ou une frivolité souveraine pour ne pas sombrer. Car au final l'imaginaire du lecteur est fort peu sollicité.

Accepter l'ennui étant le seul vrai courage, j'avoue en manquer et jeter l'éponge en cours de chemin.
Commenter  J’apprécie          243
L'un des rares romans qui me soit tombé des mains. Je n'ai pas compris et ne comprends toujours pas... un mystère pour moi que l'engouement presque général pour un style d'écriture trop ampoulé à mon goût et à l effet imméditement soporifique pour moi.
J éviterai soigneusement d aller refaire un tour du côté de chez Swann.
Commenter  J’apprécie          192
J'ai lu il y a plusieurs années « A l'ombre des jeunes filles en fleurs ». Il ne m'en est rien resté, je crois, à part le titre que je trouvais mignon, un peu mièvre, non ? J'ai tenté de me convaincre qu'il fallait réitérer mes efforts envers la littérature de Proust, et j'ai lu du Côté de chez Swann. Ma recherche n'a pas abouti. C'est même clairement un échec.
Je m'ennuie à périr chez Proust, la vie qu'il raconte me semble terne, sans originalité, connue sous toutes ses coutures. Et mesquine à longueur de pages : petites aspirations, petit snobisme, petits intérêts, petites amitiés (je ne crois pas d'ailleurs y avoir vu une amitié digne de ce nom). du côté de chez Swann, c'est comme partout et ça ne me fait pas rêver. Même l'amour y est sans éclat, sans transcendance. Il faut dire qu'à part les catleyas à son corsage, elle n'a pas grand-chose d'inoubliable, Odette. Et Swann m'a semblé bien benêt (oui, j'ose) de s'amouracher de cette cocotte plutôt sotte. « Même pas son genre » : que ne s'en est-il aperçu plus tôt…
Quant au fameux style de Proust, pas mieux. J'aime les écritures travaillées, étudiées, longues éventuellement, à condition que le travail soit invisible. Que le talent en fasse une évidence indiscutable, une illumination. Mais je trouve Proust si laborieux ! Je n'ai même pas goûté la madeleine dont on nous rebat les oreilles : j'espérais, là au moins, une fulgurance, comme celle du souvenir qui revient et vous rend en un battement de paupière, un lieu, un moment. Bernique : le temps d'arriver à la fin de la phrase de la madeleine, j'avais avalé la bouchée depuis longtemps et ne savais même plus de quoi il était question. Son écriture, tâcheronne, compliquée, pèse et peine à dire. Même la sonate de Vinteuil devient un pensum inaudible. Et ça, c'est impardonnable : on ne massacre pas la musique, ni avec un instrument, ni avec des mots.
Donc, c'est clair, je ne chercherai pas le bout du temps perdu, pour ne pas en perdre davantage.
Commenter  J’apprécie          126
Voilà. J'ai tenté la lecture de Proust. Malgré toute ma bonne volonté et mes neurones disponibles, je n'ai pas réussi à apprécier ma lecture, que j'ai donc abandonnée à la fin de la première partie, « Combray ».

Les phrases de cinq lignes qu'il faut relire pour les comprendre : c'est un obstacle, mais avec du temps et de la concentration (que j'avais en ma possession), ce n'est pas insurmontable.

Non, ce qui a eu raison de moi, ce sont les pages entières consacrées à des réflexions ou des descriptions sans intérêt. Ou alors quelque peu intéressante, mais si développées qu'elles en deviennent lourdes et que l'intérêt finit par retomber.

J'ai cru comprendre que Proust tentait de mettre en oeuvre dans ce roman certaines de ses théories littéraires. Sans doute un essai aurait-il mieux valu ou alors nous n'avons tout simplement pas les mêmes goûts.

Car décidément, ce que je recherche par la lecture ne se trouve pas dans La recherche du temps perdu. Je cherche à être habitée par l'univers du roman durant quelques jours, à penser à ses personnages. Je n'ai pas l'impression que Proust pense à ses lecteurs et lectrices quand il écrit, mais qu'il se regarde le nombril – certes, en écrivant sans doute ce que lui aurait aimé lire.

J'ai accroché à quelques passages romanesques, mais ils étaient trop peu nombreux pour me persuader de continuer ma lecture, d'autant qu'ils étaient autant de petites oasis dans un récit désertique : sans réel lien entre eux pour susciter un vrai plaisir de lecture.

Voici donc la fin de l'objectif que je m'étais fixé pour cet été : découvrir Proust avec du côté de chez Swann. Malgré cet abandon, ce n'est pas un échec, car la découverte a bel et bien été faite ;)
Commenter  J’apprécie          113
A la recherche du temps perdu
Ne perdez pas votre temps vous ne le trouverez pas dans cette histoire bien au contraire vous en perdrez encore plus. Histoire sens intérêt il ne se passe rien lassante les phrases sont beaucoup trop longues beaucoup de descriptions inutiles
Commenter  J’apprécie          111
Proust, que j'ai lu dans la belle édition NRF (collection Blanche), ne m'a donné qu'une envie : le gifler. Et pas une banale claque sur la joue. Non. Je parle ici d'une gifle violente comme on en voit dans les dessins animés de Bugs Bunny (vous savez, quand il met une brique dans son gant pour ensuite s'en servir afin de foutre une bonne claque à Daffy Duck).

Quel homme déplaisant ce Proust. Mais enfin, quel adulte consacre le quart de sa vie à vivre dans le passé, cloîtré dans un appartement, à refuser le présent, pour ainsi écrire un interminable cycle de romans sur la mémoire? Et si au moins sa jeunesse avait été un tant soit peu intéressante. Mais non! Cinquante page à se remémorer ses jérémiades d'enfant qui refusait de se coucher le soir car il voulait un dernier bisou de sa maman. Cinquante pages!

Commenter  J’apprécie          101
Lecture très longue. 5 semaines pour réussir à le lire. Lecture difficile par la longueur des phrases.

La première partie en deux chapitres est à la première personne. La fin du premier chapitre de la première partie commença à m'intéresser mais je suis déçue par la suite.
Chapitre Ier, partie 1 : enfance et besoin affectif familial maternel du personnage.
Chapitre 2 partie 1 : la tante commère qui ne quitte pas sa chambre mais observe tout de sa fenêtre : description de l'église, le clocher qu'on voit de tout Paris. le personnage avec son oncle vieux et la dame en rose.

Deuxième partie, fin du récit narratif. sur le personnage de Swann. Découverte de lui, les autres personnages veulent le caser avec Odette mais lui ne veut pas. Odette n'est pas ce qu'on croit quand on l'a voit : libertine à succès. Finalement Swann sera épris d'elle et jaloux.

Troisième partie : retour au récit narratif. On comprend le lien entre le personnage qui nous parle et le grand personnage Swann
Commenter  J’apprécie          60
Lire le 1er tome de la Recherche, du côté de chez Swann, tel était le défi lancé par une amie grande amoureuse de la littérature. Contente de l'avoir relevé puisque je suis allée jusqu'au bout et je ne le regrette pas. Ce fut fastidieux, douloureux, pas vraiment un plaisir de lecture comme je les aime, mais… Proust a parfois des fulgurances stylistiques qui me ravissent. Il nous conduit dans un monde très féminin, un monde de dentelles, de parfums, de fleurs, de soupirs. C'est notamment l'atmosphère dans laquelle baigne la 1ère partie, Combray avec la douce et poétique évocation de l'enfance du jeune Marcel (et les madeleines en point d'orgue bien sûr !). Je dois dire que j'étais sous le charme, dans ma bulle de lecture (bien aidée par la douceur de ce mois de septembre 2020) mais ce charme a n'opéré que jusqu'à un certain point. Comme de nombreux lecteurs j'ai été rebutée jusqu'à l'indigestion par les phrases interminables, parsemées de multiples et inutiles digressions, qui font perdre le fil de l'histoire. Obligée de revenir en arrière pour relire 2 ou 3 fois ces phrases de 3 pages, juste insupportable ! 1er mauvais point pour vous Marcel. La deuxième partie m'a pas mal ennuyée : décrire la jalousie obsessionnelle de Swann, pourquoi pas, mais là j'appelle Albert Cohen et son admirable "Belle du seigneur", décrire le monde des salons bourgeois, avec ses cocottes ou demi mondaines, d'accord, mais là j'appelle Emile Zola et son "Nana". 2ème mauvais point Marcel. La 3ème partie fut pour moi plus lisible, mais pas transcendante cependant.
Pour finir, il est délicieux de gouter l'écriture et la langue somptueuse distillée par nos auteurs classiques, c'est pour moi un vrai plaisir, et là j'appelle mon cher Maupassant (la description du soleil couchant sur Rouen dans Bel-Ami !!), ou bien Victor Hugo. Bye bye Marcel.
Tenterai-je l'expérience d'un nouveau tome de la Recherche ? Pas sûr.
Commenter  J’apprécie          51
Vraiment du temps perdu, cette lecture...
Commenter  J’apprécie          40
J'ai abandonné au bout de 40 pages tellement les descriptions comparaisons et métaphores de quelqu'un a moitié endormi m'ont... endormie. Je n'ai vraiment pas du tout accroché, même si je l'avoue c'est bien écrit. Mais il ne se passe rien et cela m'a ennuyée.
Commenter  J’apprécie          30





Lecteurs (20151) Voir plus



Quiz Voir plus

Que savez-vous de Proust ? (niveau assez difficile)

De combien de tomes est composé le roman "A la recherche du temps perdu" ?

5
6
7
8

8 questions
532 lecteurs ont répondu
Thème : Marcel ProustCréer un quiz sur ce livre

{* *}