A la recherche du temps perdu, tome 7 : Le Temps retrouvé

Ça y est. Je l'ai fait : j'ai fini la Recherche de Proust… : elle ne me manquera pas…! Contente d'avoir entrepris et porté à terme ce colosse de la littérature, émue d'avoir lu des phrases ( interminables!) ciselées comme des rares pièces d'orfèvrerie par une maîtrise de la lingue incomparable, je vous laisse quelques impressions sur ce dernier tome que, comme les précédentes, je ne relirai pas, c'est certain !!😅
Proust tire ses conclusions d'une existence entière : après nous avoir illustré les épisodes saillants de celle qui raconte en première personne , maintenant, en vieillesse ( le temps retrouvé sera publié posthume), il s'essaie au bilan de ces faits, de comment interpréter et accepter les signes du temps qui passe, jusqu'à l'enfance où un bisous nié par une maman, peut hanter toute une vie!

C'est ce tome que j'ai le moins apprécié de la série. On peut le découper en trois parties : la guerre, réflexions sur son oeuvre et la vieillesse.
La dernière partie, la vieillesse, est ce qui ressemble le plus aux autres tomes selon moi, ou du moins ce que je préférais des autres tomes.
La première partie, pendant la Première Guerre Mondiale, a moins de charme notamment car les personnages se retrouvent dans un tout autre univers, une autre époque, celle de la guerre. J'ai moins apprécié même si c'était intéressant d'avoir l'avis de Proust à ce sujet. Surtout, on sent davantage que le texte est inventé (au moins par endroit), parfois on se croirait dans une nouvelle...
Enfin, en discutant si longtemps de son oeuvre, clairement déjà parue au moment où il écrit ces lignes et donc avec un recul sur ce qu'on en a dit (texte de la madeleine, personnages à clefs, etc) j'ai l'impression qu'il cherche à reproduire ce qui a été son succès. En tout cas, cette partie-là, pour moi, a fait vraiment flop.