Le contredit des villes

Très sympathique ce petit livre de 135 pages pour passer le temps dans les transports et facile à glisser dans un sac.
On suit le héros que j'imagine volontiers en gabardine et avec un vieux chapeau enfoncé sur la tête, rejoignant la ville en transports et nous l'accompagnons dans ses pensées. Et je le sais, pour être une adepte des transports en communs, quand on y passe des heures on peut imaginer des tas de choses.
En sept chapitres écrits sous forme de poèmes, nous le suivons dans ses rencontres : le clochard, le tagueur, son Eurydice qui, telle l'Arlésienne de Bizet, est une figure dont on parle beaucoup mais qu'on ne voit pas vraiment, la ville vue parfois comme un enfer digne de Dante. Cet héros solitaire me rappelle beaucoup le volume 10 de Valérian et Lauréline de Christin et Mézières.
Je relirai sans doute ce livre, la lecture est aisée. L'écriture sous forme poétique donne un ton léger même aux moments les plus sombres.

Je remercie vivement les Editions Fatrasies et Babelio de m'avoir permis de le lire.

Reçu dans une masse critique.
Je lis peu de poésie... très agréablement surprise.
On retrouve des situations urbaines quotidiennes, c'est amusant, en prose, facile à lire.
Je l'ouvre un peu au hasard et je me promène en ville, je rencontre ... des gens, des rails et du béton ! :
"Mignonne allons voir si le mur"

Un livre de poèmes qui raconte une histoire.
Il se présente sous forme de stations numérotées et chaque station correspond à un chapitre. Des thèmes de la réalité sont abordés.
Nous suivons un personnage tout au long de son parcours et profitons de ses différentes rencontre vers la ville que nous découvrons .
J'ai trouvé la fin originale et surprenante.
Je regrette un vocabulaire parfois dérangeant qui contraste avec la poésie.
Ce livre est de lecture facile et agréable à lire.



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