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Critique de belette2911


Sans le savoir, j'avais commencé par le tome 2 de ce diptyque et j'ai eu la chance de pouvoir me faire prêter le tome 1, afin de pouvoir remettre toute l'aventure dans son contexte.

Elle commence en France, nous fait découvrir les personnages de Louis, le noble et d'Alban, le fils de paysan. Cette partie nous montrera aussi toutes les félonies des humains et notamment celles des pères : l'un pour protéger son héritier, l'autre parce qu'il n'a rien et que son fils vaut des sous….

Maintenant, je savais comment toute cette histoire avait commencé…

Il y a beaucoup d'hypocrisie dans les êtres humains et on le ressent dans ce premier tome, notamment avec les colons Blancs, accusant les Peaux-Rouges d'être des sauvages, sans foi, ni loi, des êtres méchants et patati et patata…

Et pourtant, la vilenie et la sauvagerie n'est pas absente du coeur des Hommes Blancs, puisque l'homme Noir qu'Alban a sauvé de son persécuteur (Blanc, bien entendu) a été lynché ensuite… Il n'avait rien fait de mal, le crime était gratuit. Et on dit que ce sont les Indiens les barbares… L'Homme Blanc ne manque pas d'audace.

Les dessins sont toujours magnifiques, à l'aquarelle, véritables petites peintures que l'on accrocherait bien à ses murs de salon.

Si Alban et Louis sont les personnages principaux de ce premier opus, mais il ne laisse pas de côté Angèle, la soeur d'Alban et met aussi en scène un coureur des plaines, le trappeur Toussaint Charbonneau. Un personnage haut en couleur.

Je ne déplorerai qu'une seule chose : le final ! Entre ce dernier et la suite, il y a une trop grande ellipse. Nous quittons Alban et Toussaint qui arrivent au camp de Lewis et Clark et dans le second tome, on le retrouve vivant depuis sept ans chez les Minetarées.

Hélas, jamais nous ne saurons jamais ce qu'il s'est passé entre les deux… Et là, j'aurais aimé en apprendre plus.

À noter que les dernières pages sont consacrées au carnet de croquis de l'auteur et qu'elles sont très belles aussi.
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