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La butte Montmartre en cet été de 1905 est encore un lieu de campagne où la misère règne autant que les batraciens que les titis pourchassent pour six francs six sous. Pourtant un gros promotteur lorgne déjà sur ses terrains vagues, il a de grands projets pour la butte. Son fils, Jean, fera la connaissance d'un groupe d'enfant qui lutte contre la faim par l'amitié. Il s'attachera à eux, plus qu'à son père qui ne croit pas en lui contre lequel il se révolte.

Un magnifique ouvrage de Prugne qui rend hommage à Poulbot, à ses dessins de loupiots, à Monmartre dans cette ambiance si particulière du début du 20e siècle.
Si le scénario n'est pas très développé, pourrait-on dire même léger et naïf, le dessin lui est incroyable. Des aquarelles aux lumières douces et aux ambiances nostalgiques.

Une découverte très plaisante qui se voit complété par un carnet graphique toujours intéressant et quelques lignes biographique sur Poulbot, dont on rend hommage ici.
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1905. D'un coté il y a Jean, fils unique d'une famille aisée dont le père, entrepreneur, veut mettre sur pied à Montmartre un projet immobilier d'envergure. de l'autre, quelques gamins des rues, gavroches miséreux traînant leurs guêtres dans les terrains vagues de la butte. de leur rencontre naîtra une amitié improbable et un projet commun : mettre en échec les ambitions du promoteur pour préserver leur terrain de jeu, tout cela sous l'oeil malicieux du dessinateur Francisque Poulbot.


Un bel hommage rendu par Patrick Prugne à des gamins débrouillards et à un quartier historique de Paris qui, à l'époque, n'était encore qu'un village. Dans cette campagne aux portes de la capitale, il a voulu créer une bulle pleine de douceur et montrer la joie de vivre et la solidarité malgré la misère. Une vision idéalisée occultant entre autres toute violence (alors qu'elle était évidemment très présente) mais qui, au final, n'a rien de cucul.

Un album qui vaut surtout pour son ambiance et ses dessins, son atmosphère délicieusement rétro et ses personnages attachants. Un vrai délice de se promener dans le Montmartre de la Belle Époque mis en images de la sorte. Prugne est un orfèvre, un auteur que j'adore, découvert il y a dix ans avec « L'auberge du bout du monde », et qui signe des aquarelles en couleur directe sans aucune retouche informatique de toute beauté. Son travail sur la lumière notamment est bluffant.


« Poulbots » sonne comme une parenthèse de tendresse, une plongée dans une enfance insouciante malgré les difficultés. C'est une lecture qui fait du bien, tout simplement.

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Un très bel album trouvé à la médiathèque. Les dessins sont magnifiques, de vraies petites aquarelles. Quant à l'histoire, elle s'ancre dans le quartier parisien de Montmartre au début du 20e siècle, racontant un épisode de la vie d'une bande de gamins facétieux et débrouillard. de la finesse, de l'humour, un peu d'aventure. Sans oublier les artistes de la butte, l'un saisissant "sur le vif" des scènes de la vie quotidienne, un autre préférant se consacrer aux chats...
Une belle réussite à découvrir.
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Ce n'est pas la première fois que je lis un livre publié par les éditions Margot mais à chaque fois, je suis étonnée, enchantée par les textes, les illustrations et l'objet en lui-même (grand album cartonné 24x32 cm avec certains éléments de la couverture en relief).

Les petits Poulbots dont Patrick Prugne nous conte l'histoire dans ce très bel album sont inspirés des dessins de l'artiste Francisque Poulbot (1879-1946) qui immortalisait les gamins miséreux de la butte Montmartre.

Les petits héros de cette histoire se nomment Ficelle, L'aspic, Trois Pouces... leurs noms sont déjà des poèmes. Ils sont gouailleurs, un peu chapardeurs, ils essaient d'être des adultes mais ne sont que des enfants qui se prennent des roustes s'ils rentrent tard à la maison ou font des bêtises. Ils essaient d'élever les grenouilles pour qu'elles fassent des têtards et les vendre quelques sous, ils traînent avec la jolie Marion, fille des rues. Et le fils de bourgeois qu'ils essaient de kidnapper va les étonner et se révéler comme un des leurs...

Le dessin et le texte sont plein d'humanité, très dynamiques, avec une dimension quasi-documentaire tout en étant très poétique.

20 pages de carnets et croquis de Patrick Prugne enrichissent l'ouvrage en nous faisant entrer dans le processus de création artistique.

Un très beau livre à offrir ou à s'offrir pour Noël, à prix très abordable (16,90 euros).
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Cet été-là, sur la butte Montmartre, il y a L'Aspic, La Ficelle, Trois Pouces, la belle Manon… ces bandes de titis parisiens qui tue le temps en allant à la chasse à la grenouille ou en faisant les 400 coups. de temps en temps, l'un d'eux se rappelle qu'il est l'heure de rentrer chez lui pour y prendre une ou deux taloches d'un paternel qui tente de faire régner un minimum de discipline sous son toit, dérober un peu de nourriture pour le copain qui découche.

Mais cet été-là, sur leur terrain de jeu de la butte Montmartre, il y a aussi un promoteur qui tente de s'imposer et sans ménagement aucun, s'époumone : « N'oubliez pas que d'ici un an, nous devons avoir fait de ce cloaque le plus beau quartier de la Butte » !

Cet été-là, c'est aussi l'arrivée de Jean – un petit bourgeois – dans la bande de gamins. Arrivé dans le sillage de son père lorsque ce dernier venait évaluer pour la première fois le terrain constructible, Jean accepte docilement de se faire kidnapper par les marmots de Montmartre. Il va passer quelques jours avec ces enfants des rues, se contentant comme eux de trois ou quatre raisins secs un peu rances. Et puis, pas loin, il y a les artistes : Jules Renard, Theophile Steinlen et surtout, Francisque Poulbot qui croque avec tant de tendresse les gamins de Montmartre… à force de voir Poulbot dessiner, de les côtoyer et de défendre la cause de ces gosses des rues, l'habitude fut doucement prise de les appeler « les poulbots ».

Cet été-là, nous sommes en 1905.

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Hommage à Francisque Poulbot, hommage aux titis parisiens. Patrick Prugne (Canoë Bay, Frenchman…) fait revivre un Paris d'avant-guerre où les préoccupations des classes sociales ouvrières se limitaient au strict minimum. ainsi, dans la bouche de ces petits marmots, il est question d'expulsions locatives, de la faim qui torpille le ventre… mais d'école, il n'est point question.

Des gosses qui s'épanouissent tant bien que mal dans ce contexte social, s'émancipent à leur manière en fuguant en plein milieu de la nuit pour aller retrouver le copain qui dort dans un abri de fortune. Ils apprennent la vie dans la rue, se regroupent en petites bandes… l'union fait la force. Contrer les tentatives d'approche du clan adverse, se serrer les coudes… Prugne propose un univers proche de celui décrit par Louis Pergaud dans La Guerre des boutons… sauf qu'ici, la richesse ne se compte pas en boutons mais en grenouilles… En revanche, ces petits poulbots n'ont rien à envier côté vocabulaire (châtié] des mouflets de Pergaud.

Des aquarelles nous immergent dans un Paris d'époque. Fraiches et un peu délavées, elles ancrent les personnages dans un univers riche et nous invitent à dévaler les rues avec la vélocité d'un enfant de huit ans. Malgré les conditions de vie précaires des habitants du quartier, le lecteur se laisse bercer par l'espièglerie des gosses de Montmartre. le coup de pinceau est précis, il s'arrête sur chaque détail (un vêtement, l'architecture d'un bâtiment, une ride…). Quant à la luminosité, on perçoit aussi bien l'éclat aveuglant du soleil lorsqu'il est au zenith, que les lumières plus douces d'un crépuscule. Des teintes de bleu sombre envahissent les cases la nuit venue, enveloppant les personnages dans l'ambiance conviviale des soirs d'été et invitant le lecteur à s'asseoir à leur côté à la terrasse du Lapin Agile.

Enfin, il faut saluer la qualité du travail éditorial qui livre un très bel objet : édité en grand format (24×32 cm) avec en bonus une biographie de Poulbot, quelques affiches d'époque, un carnet de croquis de 20 pages… le tout sur un papier au grain très agréable à toucher.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Nous sommes en juin 1905, sur la butte Montmartre. Celle-ci ne ressemble encore pas à Paris, c'est encore la campagne. le « maquis » parsemé de pauvres cabanes de bois. Dans celui-ci et dans la rue vit une bande de gamins : L'Aspic, Paulo, La Ficelle, Trois-Pouces ainsi que la belle Manon, « la princesse du maquis » (que j'aurais aimé voir un peu plus développée peut-être…).
Alors que les familles miséreuses de la butte sont menacées d'expulsion, cette petite équipe va recevoir l'aide inattendu d'un petit bourgeois, Jean Noblard, le fils du promoteur immobilier qui doit transformer Montmartre en beau quartier.

Notamment parce qu'on les distingue facilement les uns des autres, je me suis rapidement attachée à cette bande de petits Gavroches, ces gamins des rues espiègles et frondeurs. Ils gardent une part d'innocence, de fraîcheur et de bonne humeur malgré les coups de leur père, la misère et la menace d'expulsion qui flotte au-dessus d'eux comme une épée de Damoclès. Ils confèrent à la BD un air de Guerre des Boutons. Les dialogues remplis d'argot ou d'expressions populaires sont un délice : « Tu… tu es en train de nous dire qu'on peut aller barboter la breloque dans ta canfouine ? »

On rencontre également plusieurs des artistes les plus célèbres de cette époque : le peintre et affichiste Théophile Steinlen à qui l'on doit la célèbre affiche de la « Tournée du Chat noir », le romancier Jules Renard et son Poil de Carotte ou encore le chansonnier et écrivain Aristide Bruant. Et bien sûr, le dessinateur Francisque Poulbot (1879-1946) qui puise son inspiration dans le quotidien des enfants de Montmartre et dénonce la misère, les injustices, l'alcoolisme… Dans la BD, un de ses amis dit de lui qu'« il voulait être peintre comme tout le monde et il est devenu dessinateur comme personne ». Son nom est devenu un nom commun qu'il a légué à tous les enfants pauvres de Montmartre, les poulbots qu'il a tant dessinés.
Un autre personnage historique de Montmartre fait son apparition : le vagabond et magouilleur Bibi-la-Purée, de son vrai nom André-Joseph Salis de Saglia.

Cette bande dessinée au grand format (un bel objet, très soigné, comme tous les livres publiés aux éditions Margot) met en scène des personnages attachants aux visages expressifs. Il y a beaucoup de douceur dans le dessin de Patrick Prugne, un peu de nostalgie aussi. Les couleurs sont superbes, notamment pour ce qui est des scènes de crépuscule ou de nuit éclairées à la lanterne.
Pour terminer, 16 pages de croquis tirés des carnets de Patrick Prugne ainsi qu'une biographie de Poulbot complètent ce charmant voyage dans le Montmartre du début du XXe siècle.

Un élevage de grenouilles, un crapaud nommé Bismarck, une urne funéraire, une vertèbre royale ; il n'en faut pas plus pour que les poulbots se lancent dans une croisade pour protéger leur butte, avec un peintre comme observateur discret. Des héros irrésistibles pour une bande dessinée magnifique, tant par son histoire que par le dessin.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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Ils étaient des enfants de Montmartre, des titis, des gavroches. On les appelait des Poulbots du nom de Francisque Poulbot qui les faisaient vivre dans ses dessins.

Jean se rappelle juin 1905, Montmartre,

Les enfants de la butte, l'Aspic, la Ficelle, Trois Pouces et Manon, comptent sur Bismarck le crapaud pour faire un élevage de grenouilles. Dans un pré, aux dessus des habitations, ils organisent leur quartier général autour d'une mare, dans un vieux tacot mangé par les herbes. Lorsqu'un jour ils voient débarquer un promoteur assisté de son contremaître venus pour métrer le terrain, les enfants décident de se révolter en les accueillant à coup de lance-pierre. « Rien ne peut me faire renoncer ! »… crie Noblard furieux, tout en rebroussant chemin et en oubliant son fils Jean qui se retrouve alors aux prises des Poulbots. Quelle belle opportunité pour eux ! Ils vont le garder en otage et ainsi pouvoir réclamer une rançon. de l'argent, il en faut pour sauver les parents de la Ficelle qui ont perdu leur travail et qui vont bientôt camper sous une tente…
Alors que les poulbots contraignent Jean à écrire une lettre à son père, « le petit bourgeois » leur propose un autre plan…

« - Ajoute que tu as écrit cette lettre sous la torture !
- Mon père ne paiera jamais une telle somme !
- Mon oeil ! Il est bien assez riche !
- Peut-être… mais il ne m'aime pas assez pour ça !
- Ben on verra s'il ne change pas d'avis quand il recevra une de tes oreilles !… »

Dans les rues de Montmartre, les chats de Théophile Steinlen attendent leur gamelle, Francisque Poulbot cherche l'inspiration hors de son atelier, Bibi-la-Purée « roi de la bohème » vagabonde au gré de sa fantaisie, au cabaret du Lapin Agile on trinque, on parle toiles et couleurs, le Bateau-Lavoir est plein d'artistes… Les bandes d'enfants traînent dans le quartier de jour comme de nuit, s'accordant un peu d'insouciance dans leurs jeux, fuyant leurs misères, parfois leurs parents. Nous sommes en 1905, c'est le début de l'été, malgré le dénuement dans lequel vivent les poulbots, la vie semble belle. Il leur reste encore une petite dizaine d'années avant d'en partir.
Jean, l'Aristo comme ils l'appellent, n'est plus solitaire, il a trouvé une famille.

Après la place du Tertre, on descend une petite rue, puis on prend à droite et encore à droite… Une pancarte « Musée Montmartre ». Nous rentrons, ça sent bon la sciure, les peintures, tout est propre, refait neuf, clair, beau. Il n'y a personne dans le musée… profitons ! La première salle qui nous reçoit a sur ses murs des aquarelles. Ce sont des planches de l'album « Poulbots » de Patrick Prugne. Nous nous penchons plus près, nous sommes admiratifs des dessins, de la finesse des détails, des couleurs intenses, douces, chaudes, vives. Sur la première, on trouve dans les bruns et les bleus de la nuit, une lumière qui illumine un enfant. Nous sommes séduits et attendris ; nous passerons à la boutique avant de partir !
De retour à la maison, je découvre… et, si les couleurs reproduites sont moins soutenues, je tombe immédiatement sous le charme de l'histoire, des dessins, du vieux Montmartre et des enfants. L'humour, l'argot, la fraîcheur, l'innocence des poulbots font sourire tendrement. Il y a le pré aux grenouilles que des investisseurs, « les raccourcisseurs de maquis », convoitent, Bismarck le crapaud qui ne pourra jamais être un mâle reproducteur de grenouilles, les rêves de Jean qui désirent être artiste peintre lorsqu'il sera grand, un trésor caché dans les cendres de la grand-mère… la solidarité, l'amitié, les bêtises, la liberté, les choses dures de la vie… C'est beau, trop vite lu, mais c'est le genre d'album que l'on aime laisser sur la table basse du salon pour le feuilleter encore et encore…
Dans la dernière partie intitulée « Les carnets », juste avant de fermer les rideaux, l'auteur nous offre ses esquisses sur l'étude des personnages et des décors. Les plans de rues de l'Abreuvoir, du Mont-Cenis, et du cabaret du Lapin Agile ont été inspirés par de vieilles cartes postales.
Par ce billet, je vous incite à vous procurer cette bande dessinée et à aller visiter le musée de Montmartre.
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J'ai découvert assez récemment ce quartier de Paris qu'est Montmartre. Je dois bien avouer que c'est devenu à sa découverte mon lieu préféré dans la capitale. Certes, il y a le côté assez touristique des lieux mais il y a également une âme. Cette colline désormais recouverte de bâtiments est le point culminant de Paris avec ses 130 mètres. Que dire également de ces nombreux artistes, peintres ou poètes qui y ont trouvé beaucoup d'inspiration ?

On va se replonger en arrière et plus précisément en 1905 à une époque où ce n'était qu'une sorte de village au milieu des champs où s'entassait une population fragile chassée de la capitale. Difficile de croire que Paris a connu également des bidonvilles. Et pourtant...

J'ai bien aimé cette ballade bucolique dans le passé où l'on croise un certain Poulbot, illustrateur et peintre, qui défendait jadis des enfants des rues. le dessin de Prugne avec ses couleurs douces est toujours aussi magique. J'ai retrouvé tout le charme de Paris, un peu comme ce qu'avait apporté le film le fabuleux destin d'Amélie Poulain.

Ce monde a malheureusement disparu et on ne peut que le regretter à la fin de l'ouvrage. C'est comme cette jeunesse qui va être sacrifiée sur l'autel de la Première Guerre Mondiale. La nostalgie de l'enfance mais également d'un des plus beaux quartiers de Paris.
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Patrick Prugne, je l'ai découvert, grâce la masse critique, pour des histoires indiennes. A présent me voilà à Montmartre.
On peut aborder le travail de Patrick Prugne de deux façons : par le dessin ou par le scénario. Quelle que soit la méthode choisie, le résultat est le même et tient en un mot : qualité.
Montmartre, tout le monde connaît. Les « Poulbots », sont aussi répandus que les images de première communion. Mais « Poulbot », qui connaît ce homme et son travail ? Je ne savais pas par exemple, à l'heure des évènement qui ont touché Charlie Hebdo, qu'il était leur ancêtre et qu'à ce titre il avait mis à l'isolement et interdit de dessin pendant l'occupation.
Ce type de bande dessinée crée des envies. Celle de faire des parrallèles entre les époques. Fouiller dans la mine de souvenirs qui est proposée : L'assiette au beurre – le Lapin Agile – l'oeuvre de Poulbot…. et aussi ce qui est de la partie romancée ou de la partie historique ; en fait refaire pour nous même le travail qu'à, sans aucun doute, fait Patrick Pugne.
Merci à la Masse critique. Merci à Mr Prugne de nous combler avec ses excellents albums.
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Un magnifique roman graphique.
Eté 1905, une butte de Montmartre en friche à cette époque. Espace de jeux pour les gamins pauvres de Paris. L'illustrateur et dessinateur de cette période-là, Francisque Poulbot, est l'auteur de nombreuses oeuvres de ses gosses et de la vie à Montmartre.
Dans ce roman graphique, Patrick Prugne sera nous faire revivre cet époque avec les poulbots et leurs guerres civiles au travers des ses planches à l'aquarelle magnifique.
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