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Et le voilà enfin ! Quand, début 2015, les éditions le Bélial' annonçaient en grande pompe une tétralogie avec une stratégie de communication que nous ne leur connaissions que peu, il y avait de quoi être intrigué. Et pourtant, après le Château des millions d'années, le Marteau de Thor et Club Uranium, le Crépuscule des dieux est bien là pour clore un cycle aussi particulier qu'intéressant, écrit par Stéphane Przybylski.

À l'image des opéras de Richard Wagner, le Crépuscule des dieux vient conclure une sacrée série à base de nazis, d'extraterrestres, d'espionnage et de complots. L'espion nazi Friedrich Saxhäuser en a parcouru des kilomètres depuis 1939 et le premier tome ! Sa découverte au fin fond de l'Irak finit par s'ébruiter au sein des services d'espionnage allemands, britanniques, puis américains, et même soviétiques désormais. La course à l'armement nucléaire déchaîne les passions militaires de tout bord, sachant que chaque entité ou État comporte en elles plusieurs idéologies qui s'affrontent, plusieurs administrations qui se font concurrence de manière acharnée. L'enjeu est donc placé dès le départ à son maximum pour la détention des connaissances extraterrestres et/ou des scientifiques maîtrisant les techniques nucléaires et généticiennes.
Chaque tome de cette Tétralogie des Origines apporte son lot de révélations et ce quatrième opus n'est pas en reste. Toutefois, il faut moins s'attendre à des surprises d'ordre historique qu'à des révélations liées aux personnages de fiction qui ont été introduits. En effet, la découverte des extraterrestres s'est faite dans le premier tome, les pouvoirs particuliers qu'ils apportent ont été dévoilés dans le deuxième et les aspects complotistes, notamment l'existence de programmes d'espionnage et la persistance de certains personnages historiques, ont largement soutenu le troisième. Non, ici, les dévoilements portent surtout sur le devenir de Friedrich Saxhäuser et de M. Lee. Dans cet ultime tome, l'heure n'est plus au ficelage des intrigues, mais bien au contraire à la mise au jour des quelques coins d'ombre qui obscurcissaient encore notre point de vue de lecteur.
Du point de vue du style employé, la progression sur l'ensemble de la tétralogie est intéressante. C'est l'occasion de faire le point. le premier tome était un roman très historique, rythmé à la façon d'une aventure d'Indiana Jones : on court après un mystère inconnu de tous, qui tourne autour d'une présence supérieure aux humains, le tout dans des décors exotiques, l'Irak avant tout. le deuxième était plutôt un thriller très soutenu avec une plus grande unité de lieu : le lecteur s'accrochait aux indications de temps pour suivre les pensées échevelées des personnages. le troisième était un pamphlet complotiste qui commençait à voir plus grand : on ne raisonnait plus sur quelques semaines, mais plutôt sur les années 1940 et 1941. Enfin, ce quatrième et dernier tome, lui, est bien plus éclaté. Certains peuvent voir en ce style atomisé un parallèle avec l'usage de bombes nucléaires. Il est vrai que nous suivons toujours la destinée des personnages, ce coup-ci des années 1942 à ... bien après, mais les allers-retours montrent que le centrage ne se fait plus sur les événements de la Deuxième Guerre mondiale. On adopte un point de vue plus extérieur en écoutant la conversation entre M. Lee et un personnage-clé ayant lieu à Noël 2017 ! Nous avons davantage un récit « James Bond » où trois protagonistes se courent après pendant de longues années et à travers la planète entière.

Si le Crépuscule des dieux, vu l'apocalypse attendue et qui peine à répondre à cette attente, peut être légèrement décevant, il n'empêche que cette tétralogie est absolument à lire, tant elle est maîtrisée, porteuse à la fois d'une belle rigueur historique et d'un imaginaire science-fictif captivant.

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En Résumé : J'ai passé un très sympathique moment de lecture avec ce quatrième et dernier tome qui m'a, en partie, pris à contre-pied dans son traitement, même si certains points m'ont aussi légèrement frustré. Ce tome est ainsi porté par un rythme plus lent que les précédents, nous proposant une intrigue moins porté sur l'intense mais plus sur les jeux des pouvoirs des différentes factions apparues à la fin du quatrième même si cela n'empêche pas certaines scènes d'actions de se révéler percutantes. J'avoue je me suis laissé porté par ce récit en forme de chant du cygne annonçant la fin d'un cycle, mais cela pourra peut-être en bloquer certains. L'un des gros points forts de ce cycle vient clairement du travail historique proposé par l'auteur, le tout mâtine de touches fantastiques qui paraissent très cohérentes, réalistes et collent parfaitement au récit. La touche très X-Files et série du genre apportent un vrai plus à l'ensemble. Les personnages ne manquent pas non plus d'attraits ne tombant jamais dans le manichéisme et s'avérant convaincant, même si j'aurai aimé que certains secondaires soient un peu plus développés où tombent un peu dans la caricature. Un tome qui nous offre aussi quelques réflexions comme sur la notion d'expérimentation, d'avenir ou encore de pouvoir. Alors après je regretterai un certain manque de tension du fait du choix de narration dans le duel entre Saxhausër et un personnage dévoilé à la fin du tome précédent. Une ou deux passages m'ont paru ne pas apporter grand chose au récit et enfin une certaine linéarité se fait ressentir. Au final des défauts qui n'empêchent pas pour autant ce dernier tome de s'avérer très sympathique, offrant une conclusion qui pourra peut-être en déranger certains, mais qui m'a bien accroché. La plume de l'auteur s'avère simple, efficace et entraînante et je lirai sans soucis d'autres écrits de l'auteur sans soucis.


Retrouvez la chronique complète sur le blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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A travers la conversation entre deux acteurs-clés du complot extraterrestre dans la nuit du 24 au 25 décembre 2017, Stéphane Przybylski délaisse en grande partie l'Histoire de la Seconde Guerre mondiale (173 pages sur 432 « seulement ») pour nous plonger dans les luttes entre les deux factions aliens et leurs serviteurs de 1944 à 1958, en gros (avec quelques petits détours temporels, par exemple en 1963). Ce tome 4 a les mêmes qualités (structure ambitieuse mais parfaitement maîtrisée, érudition Historique, plume extrêmement agréable, dialogues et personnages impeccables, fusion plutôt réussie de différents genres) et les mêmes défauts que les autres (principalement une prévisibilité trop importante, surtout pour le connaisseur de X-Files), à laquelle s'ajoute une fin peu satisfaisante, à la fois abrupte et laissant sur sa faim, tant elle laisse bien des questions en suspens. Voilà qui, pour une fois, aurait mérité une tétralogie en cinq volumes ^^

Toutefois, il est important de noter que ce cycle reste parfaitement recommandable, tant on a affaire à une première oeuvre unique et d'une grande qualité globale dans le cadre de la SFFF francophone. On regrettera juste que l'auteur ne s'éloigne pas assez du canon créé par Chris Carter et quelques autres, et on espère que ses futures oeuvres de SF (qu'on souhaite nombreuses et précoces !) proposeront quelque chose d'un peu plus personnel.

Vous trouverez l'argumentaire complet sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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En 2015, nous allions pour la première fois aux Imaginales et à cette occasion avons découvert Stéphane Przybylski et l'excellent premier tome de sa série Origines. En fait, au départ, le roman intéressait surtout Lhotseshar qui aime beaucoup les livres historiques sur la seconde guerre mondiale. Il m'a convaincue de lire le roman, ce que j'ai fait quelques mois plus tard. Puis j'ai enchainé sur les tomes 2 et 3 avec autant de plaisir. J'attendais la parution de ce dernier tome avec impatience afin de connaitre le fin mot de l'histoire (secrète). Il est néanmoins assez difficile de parler uniquement de ce tome pour ne pas spolier ceux qui n'en seraient pas à la fin de la série. Je vais ainsi essayer de plus parler de mon impression générale sur la série et un peu moins de cet opus.

Cette série est pour le moins originale par les thèmes abordés et par la différence qu'il existe entre chaque tome. La série est en effet un savant mélange d'histoire, de science-fiction, de conspirations, d'extraterrestres, et d'espionnage. le premier tome posait les bases de tout cela avec une histoire faisant penser à Indiana Jones avec d'ailleurs un passage d'autodérision de l'auteur dans le dernier livre qui m'a fait sourire : « Comment avez vous été mis au courant de ces faits, qui ressemblent à s'y méprendre au pitch des Aventuriers de l'Arche perdue? « . le second tome était plus tourné vers l'action, l'espionnage et le thriller alors que le troisième introduisait des complots à très grande échelle et se terminait sur un cliffhanguer des plus intrigants.

Ce quatrième et dernier opus commence le jour du réveillon de Noël 2017 sur une île des Canaries, la Gomera avec deux protagonistes essentiels du roman. le récit fait par la suite de nombreux aller retour dans le temps navigant de 2017 au passé. Stéphane Przybylski utilise toujours une narration éclatée pour ce roman, cependant on suit l'histoire sans soucis. le début du roman revient également sur la fin du tome précédent expliquant plus en détail ce qui s'est passé. Cet opus apporte son lot de révélations sur plusieurs points, même si certains détails restent en suspend. le roman se concentre surtout sur les destins des personnages principaux de la série que sont Friedrich Saxhäuser et M. Lee.

Ce tome nous fait beaucoup voyager à la fois dans le temps mais aussi dans l'espace, on trouve ainsi comme lieu de l'action Les Canaries, l'Irak, l'Europe, l'Amérique du Sud et même Roswell. En effet, l'auteur s'amuse à jouer avec les endroits célèbres dans les récits ayant trait aux extraterrestres pour les replacer dans son histoire. Stéphane Przybylski joue ainsi brillamment avec l'histoire en intégrant des faits qui ont rapport avec le paranormal pour nous offrir un récit absolument bien maîtrisé de bout en bout. Je me suis plusieurs fois demandée comment il allait se sortir de telle ou telle péripéties mais il le fait toujours avec brio.

On retrouve toujours dans ce tome et aussi dans toute la série un petit côté X-Files avec la théorie du complot concernant les extraterrestres et comment le gouvernement essaye de cacher leurs existences. le secret et la manière de cacher les faits sont au coeur de cette tétralogie.

Ce roman vient donc conclure en beauté une excellente série française d'imaginaire. Stéphane Przybylski nous offre une tétralogie mêlant histoire, aventure, espionnage et extraterrestres avec une connaissance extraordinaire de l'histoire et se permet ainsi de créer une véritable histoire secrète passionnante à lire. Je suivrai avec grand intérêt les prochains ouvrages de l'auteur.
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Achever le dernier tome d'une tétralogie ou « beaucouplogie » en général est assez émouvant (et même assez rare tant on peut parfois attendre certains dénouement pendant de longues années…), mais dans ce cas le dénouement est arrivé assez vite. le moins que l'on puisse dire est que l'ensemble de la série m'a beaucoup emballé. le thème tout d'abord, qui me parle fortement, avec un fort ancrage dans l'Histoire mais qui dévie souvent vers l'histoire secrète et ses méandres. La bibliographie des différents tomes couvre en effet de très nombreuses thématiques liées à la guerre secrète de la seconde guerre mondiale (j'ai juste été étonné de ne pas y trouver un livre que j'avais dévoré au début des années 90 : la guerre secrète de Anthony Cave Brown).

Ensuite, les personnages sont bien détaillés, lorgnant parfois un peu vers le côté super-héros et méchant de comics pour certains, mais le plus souvent assez crédibles. Les protagonistes évoluent fortement tout au long de la série, et même si un ou 2 revirements sont un peu rapides, on s'attache bien à nos héros. Saxhauser s'en sort toujours… ou presque, comme un James Bond légèrement « amélioré ».

Dans ce quatrième tome, on plonge encore plus loin vers les horreurs nazies et les expériences. Cela fait penser à un croisement entre X-files et Alien 4. Mention spéciale à la découverte de la base secrète en Prusse Orientale, moment intense et d'une noirceur extrême. le rôle des russes et du NKVD devient enfin intéressant et cela semblait bizarre qu'ils n'aient pas cherché plus à intervenir auparavant.

Ce tome apporte de nombreuses réponses et clôt de nombreuses interrogations laissées en suspens depuis le premier tome. L'écriture de Stéphane Przybylski reste d'une clarté étonnante, et l'on ne se perd pas un instant dans cet opus, il est vrai un peu moins alambiqué que le précédent.

Au final, une belle conclusion à une histoire très prenante. Une superbe saga mélangeant les genres avec brio. Indispensable pour tous les amateurs d'histoire période seconde guerre mondiale, mais aussi pour les amateurs de thrillers plus classiques. Je suivrai de très près le prochain projet de Stéphane Przybylski, car il m'a réellement bluffé au travers de ce récit. Il raconte l'histoire de manière convaincante, et immerge le lecteur dans des événements connus de telle manière que l'on a l'impression d'être avec les protagonistes. Merci pour ces moments passés !
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La fin d'un cycle très original dans l'imaginaire francophone, qui marie L Histoire et l'imaginaire collectif (super-héros, extraterrestre, théories conspirationnistes). Un final qui respecte d'ailleurs tous ces éléments et les prolonge jusqu'à notre époque, tout en comblant les blancs qui demeuraient à la fin du 3e tome. L'auteur joue avec l'obsession du secret et la paranoïa qu'elle engendre.
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
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En conclusion, cette tétralogie parvient à tenir le lecteur en haleine sur plus de deux-mille pages - allez, malgré peut-être une vague longueur dans le troisième volume - et c'est une jolie prouesse ! Il faut dire que l'auteur avait les moyens de son ambition. Les personnages sont vraiment bons et, grâce à son scénario tiré au cordeau et son montage original, l'intrigue est passionnante. le contexte historique n'y est pas étranger. D'une incroyable richesse, il est très documenté, à la fois scrupuleusement proche de la grande Histoire et finalement assez délirant. N'oublions pas qu'il est question de nazis et d'ovnis.
L'article complet sur mon blog.
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
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Et voilà la tétralogie bouclée.
Même si ce dernier tome ne m'a pas pleinement convaincu, il en reste un ensemble d'une très bonne facture. Une oeuvre d'une vraie ambition parfaitement maîtrisée, mêlant admirablement SF et Histoire.
Pour revenir à ce quatrième tome, j'ai ressenti comme un certain essoufflement, la dynamique était un peu grippée. La faute, à mes yeux, à deux aspects différents:
Tout d'abord, le choix de l'écrivain de faire raconter à deux protagonistes, en 2017, le dénouement qui se déroule dans les années 50. Cet artifice, un peu éculé, dénote avec la construction des tomes précédents qui alternaient les époques et les lieux dans une joyeuse pagaille qui maintenait l'intérêt. Cette fois-ci, mis à part les aller et retour vers 2017, une certaine linéarité s'installe. Pour un quatrième tome, après plusieurs milliers de pages de lecture, c'est dommage...
L'autre réserve, plus personnelle, concerne la transformation de deux protagonistes en espèce de super-héros. J'ai une récente et profonde allergie à cette dimension fantastique (un peu comme les vampires ou les zombies d'ailleurs....). Alors forcément, ce combat des chefs m'a donné un peu des boutons.... La SF, oui, les super héros, non !!
Mais ne vous arrêtez pas à ces deux petites réserves parce que le job est quand même très bien fait (voir critiques des tomes précédents) et cela fait bien longtemps que je n'étais pas allé jusqu'à un tome 4 d'un cycle !!
Une performance.
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J'avais dévoré les trois premiers tomes après avoir assisté à une conférence de l'auteur aux Imaginales, qui m'avait donné envie de découvrir son univers.
J'avais été happée par l'histoire et les personnages, et je me suis plongée dans la lecture du tome 4, et je n'ai pas été déçue.
S'il m'a fallu parfois fouiller mes souvenirs pour me rappeler certains personnages, j'ai apprécié le travail de l'auteur qui, en quelques mots, permet de retrouver le fil de l'histoire.
J'ai beaucoup aimé le nouveau personnage introduit dès le début, Emma, qui se retrouve face à celui qui a tiré les ficelles dans les trois premiers tomes, Jack Lee. Leurs échanges sert de fil rouge pour dévoiler, peu à peu, tous les points laissés dans l'ombre par les précédents tomes.
Lorsqu'on arrive à la fin (qui survient trop vite à mon goût, j'aurais voulu rester encore avec les héros), on a l'impression que la boucle est bouclée et que tout est résolu, même si la fin reste ouverte et peut éventuellement déboucher sur une nouvelle série.
Je suis vite replongée dans la façon si particulière de l'auteur de construire son histoire, en alternant les sauts dans le temps et dans le monde, pour former un puzzle très efficace qui tient en haleine jusqu'au bout.
Cette série reste pour moi une de mes plus belles découvertes du genre, et je la recommande vivement pour plonger dans les méandres de l'Histoire tout en découvrant un monde alternatif terriblement crédible.
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24 décembre 2017, La Gomera, îles Canaries. C'est un long échange qui commence, à deux voix ; celle de l'homme du 52ème étage, Mr Lee, personnage sur le déclin, relié à une machine pour survivre ; celle d'Emma, la petite-fille de Friedrich Saxhäuser. Bien qu'héritière d'une lourde histoire, la jeune femme reste résolument tournée vers l'avenir. En prenant le parti de lui raconter l'histoire de son aïeul, Mr Lee aimerait lui transmettre le flambeau de ses espoirs. L'ultime combat approche. Les extraterrestres autrefois tout puissants se livrent aujourd'hui une guerre sans merci, aidés en cela par des figures de l'Histoire : d'un côté, Friedrich Saxhäuser, ancien nazi repenti ; de l'autre Reinhard Heydrich qui a survécu à la seconde guerre mondiale et à l'anéantissement du nazisme. Alors que ces figures légendaires s'affrontent, sur fond de menace nucléaire et d'anéantissement de l'espèce humaine, quelle force finira par vaincre ? Mr Lee fera-t-il d'Emma l'héritière de son combat ?

« le Crépuscule des Dieux », en référence à un opéra de Wagner, est le quatrième et dernier tome de l'ambitieuse Tétralogie des Origines conçue et portée par la plume de Stéphane Przybylski.
On retrouve dans ce dernier opus tout le charme des tomes précédents : action, suspens, rebondissements, roman hybride mélangeant savamment aventures, histoire, espionnage, science-fiction … Et pourtant, même si tous ces ingrédients sont présents, la magie peine à opérer ; une déception peut-être à la hauteur des espoirs qu'on avait pu nourrir au fil des longs tomes et de l'attente de cet ultime opus comme point d'orgue de cette oeuvre grandiose ?
Dans cet ultime opus, l'auteur insiste, peut-être à outrance, sur les théories conspirationnistes, tant et si bien que le lecteur se perd dans un écheveau embrouillé d'intrigues dont il peine à démêler le vrai du faux. Comme dans les tomes précédents, l'auteur se plaît à mélanger dans un même chapitre les temps et les espaces. Si auparavant, la trame semblait maîtrisée, l'impression ici reste celle d'un dédale inutilement compliqué, l'auteur faisant beaucoup référence aux opus précédents. La complexité des relations humaines et des tractations politiques prend le pas sur les descriptions, pourtant si belles, de lieux mythiques, tel le Château des millions d'années.
Avec les extraterrestres et les pouvoirs surhumains développés par Saxhäuser et Heydrich, la science-fiction occupe ici une place plus conséquente qu'avant. Certains mystères sont levés, d'autres demeurent.
Même si le charme est un peu brisé, si la magie opère moins, la lecture du « Crépuscule des Dieux » reste captivante tant on a envie de connaître la fin.
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