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Critique de Epictete


Quel pavé ! 600 pages bien serrées avec une police de caractères minuscule. Cette lecture pourrait faire partie d'un challenge...
Que de souvenir cet empereur avait-il accumulé en soixante-et-un an. Il faut dire que tous les moments vécus sont décrits avec force détails.
Il s'agit d'une biographie qui, bien que commençant à l'enfance n'est pas toujours chronologique. Elle est organisée par chapitres thématiques : « Les eunuques – ma nourrice – mes études, etc. »

Pu-Yi avoue volontiers son incompétence et sa naïveté par rapport à son entourage et au contexte politique de la Chine de l'époque. Et on plonge petit à petit dans un véritable livre d'histoire, impossible à résumer, qui est certainement une magnifique source pour les sinologues.
On sent de temps en temps dans la description de ce qu'était l'auteur enfant et adolescent, une odeur sérieuse d'autocritique. (Rappelons-nous que Pu-Yi a été rééduqué à sa sortie des prisons soviétiques.)

Il faut bien avouer que les parties historiques du récit sont souvent un peu pénibles pour qui n'est pas un spécialiste. On se perd dans les événements, les noms chinois et japonais auxquels nous ne sommes pas habitués. Mais toute la partie du récit concernant la vie à cette époque, que ce soit dans la cité interdite ou dans les prisons soviétiques puis de l'état chinois qui se met en place est passionnante.
Un beau témoignage, à ne pas confondre avec le « Pu-Yi, le dernier empereur » d'Edward Behr, beaucoup plus romancé.
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