AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
L'extraordinaire voyage du fakir tome 2 sur 2
EAN : 9782842639464
288 pages
Le Dilettante (02/05/2018)
  Existe en édition audio
3.33/5   128 notes
Résumé :

Rappelez-vous l’épisode précédent : L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea ; soit Ajatashatru Lavash Patel, qu’on expectorera selon les goûts et la virtuosité phonique achète-une-truelle ou jette-un-tas-de-choux, as de l’arnaque fakirique en tout sens et madré épateur de gogos.

Après un soubresautant tour du monde emboîté dans une armoire Ikea qui l’avait vu, par avion ou par cargo, transbahuté d’A... >Voir plus
Que lire après Les nouvelles aventures du fakir au pays d'IkeaVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
3,33

sur 128 notes
5
6 avis
4
8 avis
3
8 avis
2
4 avis
1
1 avis
Depuis qu'Ajatashatru Lavash Patel est devenu célèbre grâce au succès de son premier roman, l'Indien s'est embourgeoisé. Riche et européanisé, il coule désormais une vie tranquille dans un beau quartier de Paris avec sa femme Marie, bien loin de son Rajasthan natal. Un paradoxe pour l'ancien fakir dont le nom signifie « humble et pauvre ».
A force de vivre dans le confort, Aja ne se reconnaît plus.
Preuve en est que son nouveau roman est un fiasco total, dixit son éditeur.
Où est donc passé le jeune Indien aux yeux couleur Coca-Cola débarqué en France 2 ans plus tôt, avec pour unique ambition, d'acquérir un matelas à clous KISIFROTSIPIK de la célèbre marque IKEA ?
En proie à une remise en question existentielle, Aja veut retrouver le fakir qui sommeille en lui en revenant aux valeurs essentielles : acheter le fameux matelas à clous. Mais IKEA ne le fabrique plus, soit-disant pour des raisons de sécurité !
Qu'à cela ne tienne, Aja décide de partir en Suède pour convaincre ce fameux Mr IKEA d'en fabriquer un rien que pour lui.
Il compte également sur ce voyage pour lui insuffler l'inspiration qui lui manque pour son nouveau roman.
Voilà donc notre brave ex-fakir et écrivain (dans cet ordre) embarqué dans une aventure rocambolesque où les quiproquos vont se mêler aux coups du sort dans un imbroglio infernal.

Tour à tour satirique, cynique, loufoque ou déjanté, l'auteur nous emmène de Paris à Stockholm en passant par l'Inde dans un voyage haut en couleurs.
Adeptes des jeux de mots dont il use et abuse par moments, Romain Puértolas intègre de nombreuses références ou citations tirées de films, livres et auteurs connus.
Aucun sujet ne lui semble tabou et c'est avec le même état d'esprit qu'il aborde des thèmes comme le viol, la précarité, l'immigration, la religion. Il brosse avec justesse le portrait d'une société européenne qu'il tourne en dérision.
La société indienne n'y échappe pas. Il démystifie d'ailleurs les fakirs qui ne sont que des illusionnistes à l'instar des magiciens.

Je vous recommande ce concentré de bonne humeur à prendre au 100ème degré. Et comme le dit si bien l'auteur : « le bonheur, c'est continuer à désirer ce que l'on possède déjà ».

Cet opus est la suite du premier roman de l'auteur « L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea » mais peut être lu de manière indépendante.

Commenter  J’apprécie          425
C'est un peu compliqué d'écrire un retour sur un livre dont je savais, avant même de le commencer, qu'il n'allait pas beaucoup me plaire. Je n'ai pas vraiment aimé "L'extraordinaire voyage du Fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea", il n'y avait aucune raison qu'il en aille du contraire avec "Les nouvelles aventures du Fakir au pays d'Ikea". Sans surprise, il s'est passé ce que j'avais prévu, bien que j'avoue l'avoir lu plus facilement.

Pourquoi le lire alors, me demanderez-vous. Je vous répondrai que je n'arrive pas à abandonner, il me faut toujours aller jusqu'au bout. Et puis, il n'y a que deux tomes, pas trop épais, et qui se lisent assez vite au final.

Nous retrouvons Ajatashatru Lavash Patel deux ans après ses fresques qui avaient débuté dans une armoire Ikea. Reconverti en écrivain, son premier roman intitulé "L'extraordinaire voyage du Fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea" a eu un énorme succès. Devenu européen et parisien dans l'âme, il s'aperçoit qu'il a trop changé et manque d'inspiration pour son second roman. En quête de se retrouver et d'une idée pour son prochain livre, il part en Suède demander à Monsieur Ikea de lui fabriquer sur mesure le lit Kisifrøtsipik, objectif de ses premières aventures mais qu'il n'a finalement jamais atteint. S'en suivent des péripéties plus rocambolesques et plus farfelues les unes que les autres.

J'ai retrouvé la plume dynamique de l'auteur, qui use de jeux de mots et dictons à tout-va. C'est là encore souvent bien trouvé, il y a là encore pas mal de références culturelles. C'est lourd, souvent. J'ignore si c'est parce que je m'y suis habituée ou préparée, mais il m'est arrivé plus souvent d'en sourire, voire même d'en rire.

Quant à l'histoire, c'est toujours pareil. On est en plein dans la caricature, le cliché, le grotesque, l'invraisemblable, le n'importe quoi. Les coïncidences et les hasards sont bien trop gros pour qu'on y croit un seul instant (c'est fou comme Ajatashatru peut avoir le cul autant bordé de nouilles !). Tout est à prendre au troisième ou quatrième degré, c'est lassant, trop chargé, irrationnel.

Je trouve dommage encore une fois que les sujets sérieux soient traités trop à la légère. L'auteur évoque de nouveau l'immigration, il parle également de viol sur mineur et du syndrome de Stockholm. Ces thèmes sont traités trop souvent dans la plaisanterie et je n'ai clairement pas adhéré à cet humour.

En revanche, d'alterner entre passé (qui évoque son enfance et son apprentissage au métier de "Fakir") et présent, pour les faire se rejoindre sur la fin, est assez bien maîtrisé.

C'est donc plus ou moins le même ressenti qu'avec le tome précédent, qui confirme que je ne suis pas le bon public. C'est trop insolite, trop lourd et trop extravagant pour moi.
Commenter  J’apprécie          386

Monsieur et Madame Damasoop ont une fille. Comment s'appelle-t-elle ?
- Yadémoush

Coïncidant étrangement avec la sortie du film L'extraordinaire voyage du fakir prévu le 30 mai 2018, Romain Puértolas revient cette année avec la suite des aventures du personnage qui a fait sa renommée en 2013, j'ai nommé l'Indien Ajatashatru Lavash Patel.
Je l'appellerai Aja pour plus de simplicité.
De toute façon, comme dans le premier volume, son nom sera torturé de toutes les façons possibles et imaginables et ses interlocuteurs l'appelleront tour à tour Chatachatrou, Ajatash-à-truc, Je-tombe-dans-un-trou : On semble bel et bien parti avec le même humour lourd que dans le premier volet, qui ne se renouvelle pas.
J'ai beaucoup aimé la majorité des romans de Puértolas qui ont suivi, mais je n'ai jamais compris le succès de L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea, que j'avais trouvé mal écrit et qui n'avait jamais provoqué chez moi le début d'un sourire. C'est donc à reculons que j'ai entamé cette suite, et je dois avouer que si ça n'est pas un chef d'oeuvre, il aura quand même eu le mérite de bien m'amuser cette fois-ci.

Notre fakir préféré, après ses tribulations précédentes relatées dans le premier tome, n'a désormais plus rien à voir avec l'Indien ascétique vêtu d'un simple pagne qui multipliait les galères en arrivant en France. Aujourd'hui, il vit dans un grand appartement parisien avec son épouse Marie Rivière. Il a une ferrari, des polos Lacoste, il regarde Télématin, il boit de l'actimel. Grâce aux ventes pharaoniques du livre qui relatait ses pérégrinations, il s'est quelque peu embourgeoisé. Et a perdu toute authenticité, se complaisant quelque peu dans le matérialisme.
Son éditeur va cependant remettre les pendules à l'heure après la lecture du second manuscrit d'Aja, quatorze pages absolument nulles.
"Le lecteur veut de l'émotion. On veut sentir ta misère. Ton malheur fait du bien aux autres."
Son épouse se pose également des questions : "Avait-il renoncé à sa vie, à sa personnalité, à ce qu'il était vraiment à cause d'elle ?"
L'autre élément déclencheur sera l'absence du lit à clous Kisifrotsipik dans le dernier catalogue Ikea. le géant suédois des meubles en kit avait en effet du interrompre sa fabrication suite à diverses plaintes.
"Les 15000 clous pourraient en effet transpercer le corps du client pendant son sommeil."
C'est ainsi qu'Aja décide de se rendre en Suède pour rencontrer monsieur Ikea et lui demander de lui fabriquer un dernier modèle.
Et c'est reparti pour une nouvelle série d'aventures hautement improbables, assez réjouissantes également, dans lesquelles on retrouvera brièvement Gustave Palourde, le chauffeur de taxi gitan qui sera incarné par Gérard Jugnot dans le film.

Parallèlement à ce nouveau voyage, il sera également question de la jeunesse d'Aja, et plus précisément de la façon dont il est devenu fakir grâce à son maître Baba Orhum.
"Fakir signifie pauvre et humble. Etre pauvre, c'est notre gagne-pain, c'est notre fond de commerce. Etre pauvre, c'est notre richesse."
Bienvenue en Inde, au Rajasthan plus précisément, où le petit Aja rejoindra la contrée de Shishke Babhe et apprendra non seulement la privation en ne mangeant pas à sa faim mais également tous les secrets qui permettent de devenir fakir : comment avaler des sabres, tenir en équilibre sur un clou, boire du plomb en fusion. Bref, tous les tours de magie que pratiquent les fakirs dont le calendrier commence à la naissance de David Copperfield.

Vous l'aurez compris, c'est du grand n'importe quoi.
Mais l'humour provoqué le plus souvent par le mélange des cultures indiennes, françaises et suédoises porte quand même ses fruits, même si l'histoire est totalement ( et volontairement ) rocambolesque et pleine d'improbables coïncidences.
Vous rencontrerez en Inde des personnages du nom de Deminjareth, Klaydedouzh, Arthrit ou encore Rhed Dingh. Les suédois attendus à l'aéroport s'appellent quant à eux Ericsson, Larsson, Carcasson, Clakson ou encore Michaeljacksson. Cet humour avec les noms n'est pas très subtil, voire carrément lourd ... mais de temps en temps ça marche.
Vous apprendrez aussi que Céline Dion, Alain Souchon et surtout Début de soirée ( Et tu tapes, tapes, tapes, c'est ta façon d'aimer ) sont de grands philosophes aux maximes célèbres que vous découvrirez.
Saviez-vous par ailleurs que le Sh'ti est un dialecte profane et impur en Inde, que Jésus Christ était le premier fakir, que la FBI est la Force Bollywood d'Investigation en Inde ou encore qu'Andhrimnir est le dieu scandinave des chefs de cuisine ?
Seule l'allusion aux probablitités quasi nulles que le petit Gregory se soit suicidé m'a parue quelque peu déplacée.
Les lecteurs habituels de Romain Puértolas s'amuseront aussi de trouver une allusion à sa nouvelle parue dans le second recueil de 13 à table ! :"La France venait d'expulser le premier Rom sur la lune." et de revoir très brièvement "une grosse policière noire" qui ne peut être qu'Agatha Crispies de Tout un été sans facebook.
D'ailleurs, comme dans son poilar paru l'an dernier, l'auteur attribue à nouveau une grande importance aux livres et aux auteurs, qui seront souvent de nouveaux prétextes de farces. Avec un traitement privilégié pour Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell mais aussi différentes allusions à Amélie Nos-Tombes ( toute ressembance avec un écrivain que vous connaîtriez serait fortuite ), Alexandre Dumas, Antoine de Saint-Exupery, Jo Nesbo, Michel Houellebecq et bien plus encore ...

Rien de sérieux alors dans ce second tome ? Pas de message de tolérance caché sous cet humour comme le romancier a l'habitude de le faire ?
Quasiment pas.
Les quelques réflexions sont volontairement terre-à-terre pour la plupart : On ne peut pas aider tout le monde, la beauté est à l'intérieur, le bonheur c'est de continuer à désirer ce que l'on possède déjà ... Rien qui ne vole très haut et on reste donc cette fois vraiment dans l'absurde quasiment d'un bout à l'autre.
A une exception près.
L'immigration fait partie des sujets de prédilection de Romain Puértolas et il en était déjà question dans le premier volume. A nouveau le fakir se retrouvera accompagné de clandestins, des Syriens fuyant les horreurs de leur pays.
"Fallait-il toujours qu'il tombe sur des gens qui voulaient traverser une frontière."
La question de ces limites arbitraires séparant les différents pays, autrement dit de l'utilité des frontières, est brièvement posée, dans le sens où le monde est censé appartenir à tous.
Mais ça n'est pas ce point qui m'a fait réfléchir à nouveau sur ce sujet toujours particulièrement brûlant et d'actualité.
Imaginons-nous que la situation soit un jour inversée. Que la guerre fasse rage en Europe et que la seule alternative pour retrouver un endroit où vivre en paix soit de traverser la mer et de rejoindre l'Afrique ou les pays du Moyen-Orient. Comment aimerions-nous être accueillis ?
"Et si, d'un coup, il n'était plus dans le bon camp ? S'il n'était plus de la bonne couleur, s'il ne se trouvait plus du bon côté de la Mediterrannée ?"
Parce que même si ça n'est pas pour demain, on ignore de quoi le futur sera fait.

Les nouvelles aventures du fakir au pays d'Ikea ( dont la couverture représente le pull en laine d'Aja, tricoté avec amour par sa femme ) est peut-être un produit purement commercial, mais je l'ai pour ma part largement préféré au premier volume. Certes, s'abstenir si vous êtes un lecteur particulièrement exigeant, mais si vous souhaitez juste passer un bon moment avec un roman facile à lire, rempli de jeux de mots et de sottises, alors ces nouvelles pérégrinations remplissent largement leur part du contrat. Elles arracheraient quelques sourires même à l'ours le plus mal léché qui soit.
Commenter  J’apprécie          235
Le retour du fakir, 5 ans après. Il a eu le temps de s'embourgeoiser et de s'empâter, maintenant qu'il est intégré dans la société française. A le voir ainsi, ça pique. Mais chassez le naturel, il revient au picot.

Romain Puértolas le dit lui-même, il n'avait pas immédiatement pensé à écrire une suite aux pérégrinations loufoques de son thaumaturge de pacotilles. le succès expliquerait ce second roman ? L'auteur explique au contraire que l'histoire lui est venue d'un coup lors d'un voyage en train (les méandres de l'imagination sont insondables).

Bien lui en a pris ! Cette réplique du séisme livresque initial est emballante (en utilisant ce mot, j'ai l'image qui me vient de son yogi se contorsionnant pour s'extirper d'un immense paquet cadeau bien ficelé. Les méandres de l'imagination…).

Puértolas n'a pas utilisé un vulgaire photocopieur pour ce second épisode. Loin d'être un simple clone, il est maîtrisé (pas mal de romans ont été écrits entre temps), toujours drôle, mais aussi paradoxalement plus sombre.

Car, clairement, l'écrivain n'aime pas le politiquement correct. Il se moque de tout et de tout le monde (jamais méchamment), tout en utilisant le burlesque pour parler de certains travers de porcs (je parle des gens malsains, pas des cochons).

On sourit, on se bidonne, on écarquille parfois les yeux de surprise. Bref, on passe un joli moment de pur divertissement, qui au passage égratigne. On peut faire léger, même avec des sujets qui valent leur pesant de cacahuètes (ou de clous, je ne sais pas ce qui pèse le plus lourd).

Justement, moi je ne le trouve jamais lourd, ce Romain Puértolas. Il faut aimer l'humour délirant, la blague à deux balles comme les jeux de mots improbables. Si c'est votre cas, voilà bien un auteur unique en son genre qui devrait vous sustenter de ses facéties.

Il faut dire que cette fois-ci, l'idée est poussée jusqu'au bout puisque le fakir va se retrouver au pays d'Ikea, habillé de ses plus beaux atours (voir le dessin de son pull sur la couverture). Pique et pique et colegram, voilà des péripéties impossibles à anticiper.

Romain Puértolas a vraiment bien fait de ne pas mettre son héros au clou et Les nouvelles aventures du fakir au pays d'Ikea, toujours aussi drôles, ne nous donne qu'une envie : le retrouver pour un tome qui clôturera la trilogie (et à la vue de la fin de celui-ci, il s'annonce carabiné).
Lien : https://gruznamur.wordpress...
Commenter  J’apprécie          160
Ayant un agenda plutôt chargé , j'ai choisi de lire un roman léger, ne demandant aucun effort. Je me suis un tout petit peu trompée car ce roman est truffé de calembours, de jeux de mots à 2 balles, de mots-valises mais combien amusants. J'en ai bien ri.... parfois un peu tardivement, quand mon franc tombait (mettons cela sur le compte de la fatigue :-) )

Il s'agit donc de la suite de l'histoire du fakir Ajatashatru Lavash Patel , alias Aja, déjà rencontré dans "L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea".

Il est devenu écrivain à succès. Il vit désormais à Paris dans un luxueux appartement du XVIe et il est marié à Marie, rencontrée dans ses précédentes péripéties. Bref, il s'est embourgeoisé même s'il n'oublie pas ses racines utilisant son argent avec parcimonie ou en aidant ceux qui l'ont aidé par le passé.

Son éditeur lui réclame un nouveau roman mais celui qu'Aja lui présente n'est pas de son goût : il manque cruellement d'inspiration, il est plat. Alors, il repart à la recherche d'un KISIFROTSIPIK , le lit Ikea pour fakir : un lit à clous. Celui-là qui faisait l'objet du 1er opus. Mais il n'est plus fabriqué. Aja s'en va en Suède pour rencontrer le fondateur d'Ikea , la seule personne capable de vendre une armoire Billy toutes les quatre secondes, afin qu'il lui confectionne un KISIFROTSIPIK. Ce voyage sera truffé de nouvelles aventures diverses, drôles, incroyables, rocambolesques, ...d'autant que Marie est aussi envoyée en Suède par son entreprise afin de racheter la société Nespressé au Baron ShrinkShrankShrunk ( oui, oui, comme le verbe irrégulier anglais "to shrink")

En parallèle, Aja nous raconte son passé en Inde, plutôt sombre auprès de son maître-fakir, Baba Orhom et de sa mère adoptive.

On n'a pas le temps de s'ennuyer en lisant ce roman distrayant, humoristique et plein de rebondissements. L'écriture est bonne et je suis épatée par l'imagination fertile de l'auteur pour trouver tant de situations déjantées, de jeux de mots etc. Il faut avoir une grande part d'enfance pour y arriver - et ce n'est absolument pas négatif à mes yeux.
Commenter  J’apprécie          92


critiques presse (1)
Lexpress
22 mai 2018
Une histoire folle, aussi réjouissante que foutraque, enflammée par la verve de Romain Puértolas.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
— Ajatashatru n'est pas de notre couleur, annonça Adnan, mais, après tout, peu importe que tu sois noir ou blanc, a dit le grand philosophe Michael Jackson !
Et tout le monde rit.
Même les Syriens dans la misère la plus totale, fuyant l'horreur d'un pays détruit par les bombes, connaissaient Michael Jackson. C'était rassurant, ce lien entre eux, fût-il improbable.
Commenter  J’apprécie          140
Il ne faut jamais renier ce que l'on est. La différence est une force. Depuis toujours, on essaie de nous faire entrer dans un même moule, mais c'est justement les fruits et les légumes difformes, irréguliers, qui sont les meilleurs.
Commenter  J’apprécie          212
Il confondait aussi champagne et shampooing, ce qui le mettait quelques fois dans d'embarrassantes situations, que ce soit chez lui, quand il annonçait à la fin d'un repas qu'on allait célébrer ça avec du shampooing, ou chez le coiffeur quand il demandait à ce qu'on lui mette du champagne sur la tête. Même dans le XVIème arrondissement, on trouvait cela un peu snob.
Commenter  J’apprécie          120
Mais ce qu'il y avait de merveilleux dans la vie, c'est que ce qui avait été fait pouvait se défaire, que l'on pouvait un jour casser le cycle, briser la malédiction... Se lever. Décider de sa vie. Décider de ce que l'on veut ètre. Ou de ce l'on ne veut précisément pas être. Plus être.
Commenter  J’apprécie          100
Coincés entre deux continents, entre deux terres, comme dans une armoire IKEA. " Vous comprenez ? demanderont-ils aux policiers algériens, marocaines, tunisiens, égyptiens ou libyens qui les attendent déjà sur les côtes d'en face. En Europe c'est la guerre, j'ai perdu femme et enfants. On veut juste venir chez vous et trouvez du travail, on ne causera pas de problèmes." Et on répondra : " C'est exactement ce que nous vous disions, nous, quand nous étions à votre place. Vous vous en souvenez ?"
Commenter  J’apprécie          20

Videos de Romain Puértolas (44) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Romain Puértolas
Plongée dans l'écriture d'une autofiction "comment j'ai retrouvé Xavier Dupont de Ligonnès" (Interview Aurélien NAUROY)
autres livres classés : ikeaVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (340) Voir plus




{* *} .._..