AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Crossroads


4e de couv': "Une aventure rocambolesque et hilarante (...). Les tribulations d'un fakir devenu culte".
Cherchez pas de meilleure blague, on la tient, elle est là, tant le décalage entre présentation et ressenti procède du grand écart facial sans échauffement. Pour ma part, claquage sévère p.204, le cu-culte, ça va un moment...

Il était une fois un p'tit n'indien dans la ville, fakir de son état, qui s'était mis en tête de se procurer le dernier tapis à clous de chez, non pas St Ma, mais Ikéa. Pour moult raisons capillotractées, ce dernier allait se transformer en globe-trotter patenté, se bonifiant gentiment au contact des divers autochtones rencontrés ça et là tout en s'évertuant à échapper à un taxi gitan qu'il avait précédemment entubé.
Voilà, voilà...le gars vend du rêve en barre. Manque de pot, avec mon claquage, la barre, j'évite au max...

Est-ce que tout est à jeter ? J'ai envie de dire eugsdeblüt. Cherchez pas, c'est du Suédois mélaminé.
J'ai adoré la couverture. Voilà, maintenant, les points négatifs.
Ah non, j'oubliais ce rare contentement ressenti en abandonnant courageusement cette bible Ikéa de près de 1536 p. quand même. Tiens, non, seulement 307 ?! C'est marrant, j'aurais dit plus.
Autre moment de grâce, ces quelques avis émis en seconde de couv'. Jugez plutôt:
"Ces tribulations qui empruntent (...) aux Monthy Python pour l'action, à Michel Audiard pour les dialogues..."
Là j'ai envie de te dire NON mon gars ! C'est vraiment tenir en piètre estime les précédentes références évoquées. Si j'avais été de la famille, j'aurais porté plainte pour atteinte à l'honneur, fut-il des Prizzi ou autre...

"Il convient (...) de ne pas craindre les accélérations et les fous rires."
OK, mais ça commence quand ? Les rares sourires de complaisance ont dû se compter sur les doigts d'un moignon.

"Un grand n'importe quoi."
Visionnaire le gars ! Pouvait pas le dire avant, rogntudju !!!
Oups, je retire l'hommage puisqu'il récidive en affirmant que "Romain Puértolas multiplie les scènes truculentes et les bons mots..."
Après avoir soigneusement vérifié les sens de truculent et bon mot, je ressentis comme une énorme lassitude, allez savoir pourquoi...

Bref, un long moment de solitude que ce satané fakir à jeter au clou, ce qui est un comble.
Totalement hermétique à l'humour pratiqué par l'auteur. Un écrivain visiblement fan d'écologie voire féru de home staging au vu du recyclage pseudo humoristique pratiqué à l'envi.
Ainsi ce pauvre fakir prénommé Ajatashatru se verra-t-il affublé d'innombrables prononciations toutes moins drôles les unes que les autres. "J'attache ta charrue", "Achète un chat roux", "J'ai un tas de shorts à trous"...J'ai arrêté de compter après 500 et autant de paquets de kleenex utilisés.
L'auteur, peu sûr de la clairvoyance de son inestimable public, se fendra également de blagounettes en italiques, histoire de bien montrer l'endroit précis où se fendre la gueule à défaut de hurler à la mort selon la sensibilité éprouvée.
"Le fakir ne pleura pas toutes les lames - italique - de son corps." Clin d'oeil complice les n'amis ;-))

Halte au feu, les balles sont creuses.
Calme plat sur toute la ligne.
La désagréable et persistante sensation de me prendre pour une vache regardant passer les trains. Pas les TGV, hein, trop rapides. Non, ces bons vieux tire-bouchons des familles.

Une étoile pour le papier à base de fibres certifiées. Et c'est bien connu, les fibres, elle font souvent c***r.
Idéal pour le transit...
Commenter  J’apprécie          9415



Ont apprécié cette critique (75)voir plus




{* *}