Pas pour moi
Une policière s'ennuie dans son commissariat perdu au fin fond du Colorado, dans une petite bourgade où il ne se passe jamais rien (et où les portables ni internet ne passent). Pour passer le temps, se sont créés au sein de ce commissariat des clubs de lecture, de tricot, de sudoku… Puis surviennent les homicides…
J'avais été déçu par «
L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire IKEA » qui m'avait fait tout de même fait sourire.
Cette fois, j'ai souri, ri et même éclaté de rire à la lecture des premières pages ( l'histoire du plat de lentilles, des ronds points, du couteau à beurre, du code radio d'urgence du commissariat…).
Malheureusement au bout d'un moment trop c'est trop, le burlesque tue le burlesque, et je sature. Les jeux de mots en français chez les américains, ça passe mal également.
Et ce n'est pas la qualité de l'enquête (car il s'agit tout de même d'un polar) qui rattrape l'affaire puisque l'enquêtrice est d'une stupidité sans nom, ce qui est sûrement amusant au début mais ce qui a fini par me lasser aussi.
Je rachète toutefois la passion de l'héroïne pour la littérature, notamment un passage où elle explique à ses collègues le plaisir que provoque la lecture, indépendamment des catégories dans lesquelles on enferme les livres (« On commence à dire qu'il y a des sous-livres, et après on dit qu'il y a des sous-hommes », « On a érigé des romans, sans aucun intérêt pour certains, en grands classiques, et inversement. »).
Bref, encore déçu après les excellentes critiques entendues.