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Steve Pugh (Autre)Mariko Tamaki (Autre)
EAN : 9782381330013
200 pages
Urban Link (15/05/2020)
3.8/5   101 notes
Résumé :
C’est avec une bonne dose d’insouciance mais à peine cinq billets verts en poche que la jeune Harleen Quinzel débarque, seule, dans l’une des villes les plus dangereuses du monde : Gotham City. Du haut de ses quinze ans, et de pas mal de mauvaises expériences, rien ne semble pouvoir l’impressionner. Recueillie par Mama, une drag-queen au cœur d’or, Harleen apprivoise sa nouvelle vie, sa future meilleure amie Ivy et les nouvelles problématiques qui s’imposent à elle ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
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Même si je ne connais pas vraiment l'univers de Batman, je suis assez intéressée pour lire des comics avec Harley Quinn, personnage récurrent parmi les antagonistes. Alors, quand j'ai gagné un concours sur le compte Twitter @Themiscyra_co, qui met en avant les héroïnes dans les comics, je n'ai pas trop hésité sur mon choix.

Dans cette histoire, nous avons droit à un origin story - non canon - d'Harley Quinn, alors qu'elle était encore qu'une adolescente de quinze ans prénommée Harleen. Elle part vivre à Gotham City et est accueillie par Mama, son oncle drag queen qui tient un cabaret. Évoluant dans le milieu du drag, Harleen va faire la connaissance d'Ivy au lycée...

C'était un plaisir de découvrir le passé d'Harley Quinn, personnage emblématique de la série Batman, qui est ici une ado paumée. Ne connaissant pas plus que cela les personnages, cette histoire m'a semblée relativement crédible et cohérente.

J'ai aimé voir une Ivy différente, puisque nous avons une jeune fille noire qui se bat contre le sexisme et le racisme au sein de son lycée. En revanche, j'ai trouvé que le Joker n'était pas crédible par rapport à l'univers d'origine. Quant à Harleen, elle est très attachante dans ce livre !

C'est une histoire très chouette, qui aborde des thématiques de société et met en avant de chouettes personnages féminins ! Je remercie le compte @Themiscyra_co de m'avoir permis de découvrir ce comics !
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Curieuse de découvrir un maximum de titres du Prix Livraddict 2021, j'ai mis la main sur ce titre qui me faisait de l'oeil depuis sa sortie. Il faut dire que, dès que je vois Harley Quinn, ma curiosité s'éveille ! Ma dernière découverte concernant ce personnage fictif avait été une pépite avec le génialissime « Harleen ». Dans la version de Mariko Tamaki et Steve Pugh, l'ensemble est tout de même moins sombre et psychologique cependant, l'interprétation fut tout de même très plaisante. Cette fois-ci, on va s'attarder sur l'adolescence d'Harleen Quinzel, lorsqu'elle était étudiante. le décor est original et coloré : la demoiselle vit entourée de drag queens tenant un cabaret. « Mama » et les autres sont adorables, ouverts, compréhensifs et la rendent heureuse malgré le deuil qui pèsent sur ses jeunes épaules. J'ai adoré cette ambiance festive, espiègle, familiale et douce de ce groupe. Comme la jeune orpheline, je me suis vite attachée à eux et j'espérais que leurs soucis seraient vite réglés !

Quand notre belle et pétillante anti-héroïne n'est pas avec sa famille atypique, elle traîne avec des amis, notamment avec Ivy. Celle-ci a une apparence bien différente de celle à laquelle nous sommes habitués ! Adieu la sulfureuse rouquine aux formes généreuses et à l'intellect impressionnant. Certes, cette Ivy est un puits de savoir et de culture, mais c'est avant tout une superbe métissée engagée. Régulièrement, elle va tenir un discours très orienté LGBT, féministe, écologique, contre le racisme et anticapitaliste. Des sujets actuels qui collent plutôt bien au personnage. Ces changements peuvent surprendre et rebuter les puristes toutefois, ce ne fut pas mon cas. Il y a tellement d'adaptations sur le DC Universe que je ne suis pas réfractaire à des adaptations comme celle-ci !

Qui dit « Harley » dit, évidemment, « Joker » et « Batman ». Rassurez-vous, les deux sont présents ! Notre cher Batou sera principalement là en retrait. Comme toujours, il évoluera dans l'ombre et surveillera les actions de ses deux futurs rivaux. En tout cas, son identité surprendra sans doute quelques lecteurs ! Quant au Joker, j'avoue que je ne m'attendais pas à ce que ce soit lui sous ce masque… Un peu déçue, mais qu'importe, car la dynamique qu'il entretien avec notre petite arlequine est toujours aussi intéressante, déjantée, violente, vache, complexe et originale. le tout est servi sous un chouette coup de crayon réaliste et travaillé ainsi que des teintes monochromes (on joue beaucoup avec le contraste rouge/bleu). le rendu est vraiment bon ! Honnêtement, cela donne envie de se pencher sur d'autres ouvrages comme celui de Catwoman ou Raven…
Lien : https://lespagesquitournent...
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J'ai lu ce comics en parallèle avec un autre proposant une version très différente du personnage Harley Quinn qui s'intitule sobrement « Harleen ». https://www.babelio.com/livres/Sejic-Harleen/1221199

Il s'agit de deux interprétations (très différentes vous allez voir !) de la transformation de la jeune femme Harleen Quinzel en la célèbre et mortellement déjantée Harley Quinn.

Je trouve ces deux points de vue complémentaires, car l'un reprend la version plutôt classique de la psy qui vient vérifier sa théorie en se confrontant aux plus grands criminels enfermés à l'asile d'Arkham, où elle va notamment rencontrer le Joker ; alors que l'autre imagine un scénario très différent, où Harleen est une lycéenne propulsée par un malheureux concours de circonstances dans une ville (Gotham pour rester dans l'ambiance ^^) qu'elle ne connaît pas, seule mais très vite entourée d'un groupe de drag queens qui vont la prendre en charge. On y découvre sa vie au lycée, ses nouveaux amis et ennemis, notamment la jeune Ivy (oui, oui, celle que l'on connaît habituellement comme Poison Ivy, mais avant sa transformation –que l'on ne verra pas dans ce volume, pour ne pas trop se faire de déception), le tout arrosé d'un discours féministe-lgbt-écolo-anti capitaliste qui m'a, forcément, beaucoup plu ! C'est donc un environnement très actuel avec des thématiques parfaitement ancrées dans notre réalité.

Si la version « ado » d'Harley s'adresse de fait autant à des ados qu'à des adultes, la version « adulte » s'adressera quant à elle à un public un peu plus mature, de par son ton plus sombre mais également par la nature des relations entre les différents personnages, notamment la relation amoureuse que l'on connaît, qui naît au fil des pages sous une forme plutôt sensuelle (que je ne mettrais peut-être pas entre les mains d'un jeune ado, par exemple).

Dans les deux cas, j'ai trouvé le personnage d' Harley très attachant (bien qu'un peu trop naïf dans « Breaking Glass », limite cancre, ce qui est un peu dommage, mais qui finalement se rattache à la toute première version de ce personnage que j'ai connu dans ma jeunesse, dans le DA batman des années 90 (oui, je sais, pas de commentaires, merci :D) donc ça restait acceptable quand même ^^) ; et j'ai beaucoup aimé la transition de chacune des versions (bien que dans « Harleen » je ne la trouve pas particulièrement réaliste, peut-être parce qu'un homme a essayé de raconter comment une femme peut tomber amoureuse d'un meurtrier fou à lier ? difficile d'en être sûre) vers sa forme clownesque, pour des raisons et par des moyens totalement différents, mais pour un résultat similaire.

C'est un peu un hasard que j'ai lu les deux ensembles, mais je trouve avec le recul que c'était plutôt bien, et je les recommande tous les deux !
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« Breaking Glass » est une nouvelle origin story pour le célèbre personnage d'Harley Quinn. Née dans la série animée « Batman » des années 1990, son succès auprès des fans et du grand public se confirme aujourd'hui encore par ses nombreuses apparitions et des productions diverses de plus en plus centrée sur elle.

De base, elle a été pensée comme une psychiatre psychologiquement corrompue par le Joker. Fidèle acolyte d'un des plus charismatiques villains des comics, elle en serait même depuis amoureuse.

Ici, les origines sont orientées d'une toute autre manière. Elle n'est plus cette cérébrale psychiatre, coincée dans une tenue sage pour finalement exploser vers l'excentricité la plus totale. Non, c'est une adolescente lunaire et un peu paumée qui se trouve confrontée aux injustices subies par son entourage et qui cherche sa place dans des luttes qu'elle fait siennes. La jeune Harleen Quinzel sort déjà du cadre et va cultiver ses amours du déguisement et de la transgression des règles établies.

Je suis un peu mitigé quant à celle nouvelle version malgré quelques qualités. Je dois avouer être attaché à l'ex-psy qui devient cinglée et ça n'en sera pas ici le propos. Elle est tout de même attachante et trouve sa force dans une forme d'indépendance lors de la conclusion provisoire. Ce qui me gène avant tout, c'est le traitement fait au Joker. Mes craintes sur son identité se sont confirmées lorsque tombe les masques. Il trouve son incarnation dans une identité publique qui ne convient pas à l'image que je me fais de lui. Et puis, que le mystère soit levé de manière si banale gâche toute l'aura d'un personnage emblématique.

En revanche, je suis extatique face aux planches de Steve Pugh. le style, le trait, le choix des teintes et leurs variations en fonction du contexte m'ont entièrement conquis. Rien que ce visuel, je serai demandeur d'une suite. D'ailleurs, les graphismes sont le point fort de cette collection comme j'ai déjà pu le découvrir avec l'opus consacré à Catwoman.
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Ah Harley Quinn, sans doute l'ennemie de Batman, la plus complexe de l'univers DC et on se demande de quel côté la jeune femme se situe, cela dit côtoyé le Joker ne l'a pas aidé non plus.

Dans ce comics nous découvrons la jeunesse et l'ascension de la demoiselle où elle fera la connaissance d'Ivy (déjà passionnée par les plantes). Harley se pose des questions sur sa vie et son désir de faire face à l'injustice. Harley veut agir pour la bonne cause quitte à braver les interdits mais se brulera les ailes mais elle deviendra celle que nous connaissons tous.

J'aime beaucoup le dessin de Steve Pugh il joue avec les couleurs tant le coté bleu pastel quand Harley est gentille mais passe d'une couleur rouge et chaude lorsque Harley devient Harley Quinn.

Ce comics de la collection Urban Link est une petite pépite que offre un vent de fraicheur et d'originalité dans l'univers DC.

Il ne me manque plus qu'à découvrir le comics Harleen de Stjepan Sejic pour découvrir l'ascension d'Harley Quinn d'une autre façon.
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critiques presse (1)
CNLJ
22 septembre 2020
Sur cet excellent scénario, Steve Pugh colle de magnifiques planches monochromatiques dans un style réaliste totalement abouti.
Lire la critique sur le site : CNLJ
Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
ACCORDONS- NOUS SIMPLEMENT À DIRE QUE DANS L'ÉTAT ACTUEL DU MONDE, IL N'EST PAS IMPOSSIBLE QU'UNE JEUNE FILLE INNOCENTE ÉVEILLE MOINS LES SOUPÇONS DES AGENTS DE SÉCURITÉ QU'UN HOMME MASQUE TEL QUE MOI.
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LE BIEN, LE MAL, ÇA DEPEND SURTOUT DE QUEL CÔTÉ ON SE PLACE. CE QUI EST BON POUR LES AFFAIRES EST MAUVAIS POUR TES AMIS. LES LOIS PRÉSUPPOSENT QUE LE BIEN EST ABSOLU, MAIS LES LOIS NE SONT QUE DES OPINIONS, QUE TU N'AS PAS À PARTAGER. DE LA POUDRE DE PERLIMPINPIN.
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Le système favorise les entreprises au détriment des gens.
Les riches s’enrichissent, les puissants sont protégés, les oppressés condamnés, et les pauvres se font niquer.
C’était vrai hier, ce sera vrai demain.
ET ÇA ME REND FOLLE!
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Ça devrait être interdit de payer plus d'un dollar pour un café. C'est, genre, du grand banditisme.
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Le bien, le mal. Ça dépend surtout de quel côté on se place. Ce qui est bon pour les affaires est mauvais pour tes amis. Les lois présupposent que le bien est absolu mais les lois ne sont que des opinions, que tu n'as pas à partager. De la poudre à perlimpinpin.
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