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3,75

sur 202 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le revenant qui raconte comment au cours d'une expédition dans les grands espaces des états-unis, un trappeur est attaqué par un Grizzlie. Abandonné pas ses compagnons, il va orchestrer une vengeance et survivre alors que tout le monde le pensait fichu.

C'est un petit livre de 350 pages, qui se lit très rapidement et qui n'est pas désagréable mais avec quelques défauts.

Les grands espaces dans les Etats-Unis, on connait ça, si on a lu du Jack London. Ben ici, c'est un pareil, un peu plus moderne mais avec, beaucoup moins de charme. Je ne fais pas de comparaison entre les deux auteurs, mais on est forcément obligé de penser au maitre du genre, en lisant ce livre.

Ensuite, il y a le soucis de la véracité de l'ouvrage. Car ce livre est une fiction, mais qui se base sur des faits réels, sur l'histoire de Hugh Glass.
Du coup on ne sait pas vraiment sur quel pied danser, car on ne sait pas trop ce qui est vrai ou ce qui ne l'est pas.

Au final ce livre est agréable a lire, mais bon, il ne révolutionne pas le genre, même si l'histoire est plaisante. Une fiction purement inventée aurait été plus sympathique plutôt que d'essayer de faire dans la demi-mesure.

Merci en tout cas a Babelio et aux éditions Presses de la cité pour m'avoir fait découvrir ce livre en avant première et m'avoir fait passer un agréable moment de lecture.
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« The Revenant » (en français, le Revenant) est un roman de Michael Punke. Basé sur des faits réels, édité aux Presses de la Cité en Avril 2014, l'ouvrage décrit une histoire d'endurance humaine presque inimaginable, survenue au début du 19ème siècle, dans une région qui recouperait aujourd'hui le Dakota, le Montana, le Wyoming et le Nebraska. En fait d'endurance, c'est près de 3000 miles de désert américain inexploré que traversa, en rampant puis en claudiquant, un trappeur laissé pour mort par deux de ses compagnons. Hugh Glass, le revenant, trahi par les siens et obsédé par la vengeance, n'aura de cesse que de les retrouver et de leur faire la peau.

Le roman de Punke commence en 1823, quand Hugh Glass, trente-six ans, entre à la Rocky Mountain Fur Company, une entreprise spécialisée dans la chasse aux castors et au commerce de sa peau : alentour, le territoire est immense, inexploré et périlleux car les bêtes sauvages sont légion et les tribus indiennes ne voient pas toutes d'un bon oeil l'avancée de l'homme blanc sur la terre de leurs ancêtres. Au cours d'une chasse aux castors, en pleine forêt, Glass est brutalement agressé par un grizzly : quasiment scalpé, le dos profondément entaillé par les griffes de l'ourse qui protégeait ses oursons, cruellement mordu à la cuisse, un bras devenu invalide, perdant son sang en abondance, en proie à une forte fièvre et délirant, Glass semble définitivement condamné. Intransportable, Glass est veillé par deux volontaires, le jeune Bridger et Fitzgerald, un mercenaire impitoyable. le chef de l'expédition leur donne à chacun 70 dollars et leur demande de veiller Glass puis de lui donner une sépulture chrétienne, le moment venu. L'expédition poursuit son chemin. Dans les deux jours qui suivent, Bridger et Fitzgerald décident de laisser le mourant tout seul : ils le quittent non sans l'avoir préalablement dépouillé de son fusil, de son couteau et de quelques vêtements chauds. Un mort, ça n'a besoin de rien, c'est évident.

De taille modeste (350 pages), l'ouvrage se lit assez vite : l'histoire de Glass nous tient en haleine tant les péripéties et les rebondissements sont nombreux. le lecteur traverse de grands espaces, se plonge avec « notre » héros dans l'eau glacée des torrents, rencontre des indiens aux moeurs inattendues, tombe nez à nez avec des bisons ou des loups, se fait fouetter le visage par le vent violent, découvre le mode de vie des forts militaires, perdus « in the middle of nowhere », apprend à utiliser les plantes et les peaux de castors pour en faire des médicaments ou des embarcations de fortune, bref un émerveillement permanent. le suspense ne retombe que très rarement tant la traque est continue. La fluidité de l'écriture et la jeunesse des propos sont évidentes. L'auteur reste honnête et précis dans ses descriptions. La psychologie des personnages n'est pas en reste : peut-on choisir un inconnu pour veiller sur un mourant ? En cas de péril pour sa propre vie, peut on faire passer la vie de l'autre devant la sienne ? Pour devenir un homme, un vrai aux yeux des siens, comment résister à commettre un acte répréhensible ? Et, comment ne pas pardonner à celui qui a fauté ? Enfin, vous apprendrez plein de choses sur cette tranche d'histoire du grand Ouest américain, sur le commerce des fourrures, avec un détour par les bandits mexicains, les pirates, les espagnols et les vigiles texans. Aux spécialistes du genre, « The Revenant » évoquera de grands classiques comme « To build a fire » de Jack London et « The big sky » de A. B. Guthrie.

Pour autant, l'ouvrage n'est pas génial. le titre annonce déjà la fin du livre : Glass va survivre et revenir se venger. A quoi bon lire un roman d'aventure quand on en connait par avance l'heureuse issue ? Ensuite, si le suspense est réel, les redites sont fréquentes : le lecteur aura à plusieurs reprises l'impression de traverser les mêmes paysages, d'entendre les mêmes sons, de sentir les mêmes odeurs, de manger la même chose. L'effet de nouveauté dure assez peu. Et puis, l'analyse psychologique sent l'eau de rose : elle est sans réelle profondeur. Pour finir, certaines scènes sont peu réalistes : vous avez déjà traversé à la nage des torrents glacés ? Vous avez déjà disputé une carcasse de bison à plusieurs loups affamés ? Vous avez réussi à faire du feu en plein vent avec un peu d'amadou et quelques brindilles humides ? Vous pensez pouvoir faire ami-ami avec des Sioux qui n'ont encore jamais vu d'hommes blancs ? Vous vous sentez capables de ramper sur le ventre pendant plusieurs centaines de miles sans rien manger d'autre que quelques racines ? Certes, et Michael Punke nous le dit à la fin du livre : il y a beaucoup de fiction dans « The Revenant ». Et puis, cerise sur le gâteau : en préface, une citation de l'Epitre aux Romains (XII, 19) De Saint Paul : « Ne vous vengez pas vous-mêmes, mais laissez agir la colère de Dieu, car il est écrit : « A moi la vengeance, à moi la rétribution », dit le Seigneur ». Bon, de mon point de vue, c'est « too much ! ».

Alors qu'en penser ? Un bon premier livre, un récit hors du commun au coeur du « wilderness » américain, un roman dépaysant, bien documenté, avec une histoire somme toute assez prenante, destinée aux jeunes et adolescents : je mets trois étoiles et remercie Les Presses de la Cité et Babelio de m'avoir fait parvenir l'ouvrage dans le cadre de l'opération « masse critique » de Mars 2014.
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Etonnante découverte que cette histoire.
L'aventure d'un résistant à la vie. Glass, attaqué par un grizzli, est abandonné par ses comparses, plus mort que vivant, il faut l'avouer.
L'aventure d'un survivant à la trahison, il décide de se venger coûte que coûte.
L'aventure dans des paysages magnifiques.
Je m'attendais à une aventure plus détaillée, plus près de la nature des grands espaces américains.
Il s'agit avant tout de l'histoire de cet homme qui a survécu et est parti en quête des 2 hommes qui l'ont abandonné, à une époque où l'homme blanc découvrait ces espaces, où il découvrait aussi les indigènes, les rapports entre eux, etc...
Je ne m'attendais pas à ce genre d'histoire, mais cela ne m'a pas empêchée de la trouver très intéressante...
Prochaine étape : voir le film !
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Hugh Glass. Dans les années dix-huit-cent-vingt et des poussières. Une ourse le décapite presque. La vie des trappeurs et la conquête de l'Ouest. L'homme blanc face à la sauvagerie des indiens. L'homme blanc face à la sauvagerie des bêtes. La nature, le long du Missouri… La neige, le froid, la solitude. Survivre. Des cicatrices qui le marqueront à vie. Elles plairont certainement aux femmes… mais là n'est plus la question. Pour Hugh Glass, il s'agit juste de survivre en milieu hostile. Survivre pour exercer sa vengeance. Parce qu'après s'être fait attaquer par cette ourse, il fut abandonné par deux de ses compagnons de route. A la limite peu importe, s'ils ne lui avaient pas volé en plus son arme, son silex et son couteau. L'ourse l'a mortellement blessé mais ses deux compagnons l'ont assassiné. Meurtriers ! Assassins ! Vengeance…

Commence alors une course contre la montre, une course contre la neige qui tombe, contre les serpents qui rodent, contre les indiens qui trainent. Il tient encore à son scalp où le peu qu'il en reste. Une course contre la mort…

Un roman sur la conquête de l'Ouest, riche en documentations (Hugh Glass a réellement existé même si quelques libertés ont été prises par l'auteur, Michael Punke, ambassadeur américain à l'OMC) et en péripéties aventurières. Un vrai western littéraire, des trappeurs, des indiens, des militaires. Une frontière qui sépare le pays des blancs et celui des sauvages. Des bisons, des plaines, des plaines pleines de bisons, des milliers de bison. Un autre temps où les bisons n'étaient pas encore massacrés en masse ; juste pour sa fourrure, pour son steak ou pour son cuir. Des bisons et des hommes plus sauvages que les bisons, plus acharnés que les loups affamés s'attaquant à des jeunes bisons, aussi violent que le coup de patte d'une ourse face à l'homme face à ses deux oursons.

Violent et sauvage comme un western !
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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Il n'aurait pas dû, non ,il n'aurait pas dû vouloir briser la glace avec un grizzly affamé, lors de cette expédition.
Hugh Glass le mal-nommé va rapidement l'apprendre à ses dépends.
Les Grandes Plaines de ce rugueux hiver 1823 verront la suprématie du plantigrade sur l'homme une nouvelle fois affirmée. Vainqueur par KO dès la 2e minute du premier round, y aurait de quoi rendre son abonnement.
Déchiqueté, déchiré, le corps et l'esprit en lambeaux, Glass tient désormais bien plus du hachis que de l'homo erectus.
Confié à deux volontaires chargés de le veiller puis de l'enterrer une fois passé de vie à trépas, ces derniers, n'écoutant que leur courage et leur humanité, l'abandonneront à son lit de souffrance en plein territoire indien. Chances de survie : aux alentours des -3 -4 %, sur un malentendu.
Ils n'auraient pas dû, non, ils n'auraient pas dû sous-estimer l'inimaginable pouvoir de guérison du bonhomme et son formidable appétit de vengeance...

Si le Revenant ne possède pas le souffle épique d'un Jeremiah Johnson, il brille cependant de par ses fantastiques contrées traversées, ses rapports à l'humanité plus que vacillants et son anti-héros qouasi insubmersible qui trace sa route tel le ver, solitaire, mû par un seul principe désormais devenu sien, la loi du talion.

Il allait en bouffer du mile pour finalement afficher près de 5000 bornes au compteur.
Les rencontres, de celles qui marquent au fer rouge, allaient jalonner son parcours.
Rien ne le ferait dévier de sa course funeste.
Il ne trouverait de répit que dans le sang et la mort, violente de préférence.

L'histoire happe d'emblée mais pêche parfois d'un faux rythme faisant régulièrement retomber le soufflé.
L'écriture, immersive en diable, captive en parvenant ainsi à faire oublier ces quelques ratés narratifs.

Si vendetta et grands espaces vous tentaient en ce moment, le Revenant et son cahier des charges pourrait bien trouver grâce à vos yeux.
Reste plus qu'à tenter l'aventure grand écran incarnée par son DiCaprio de Léooooooooo !!!

3,5/5
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Joie et avantages de la lecture, chaque nouveau bouquin est une porte ouverte sur le monde et sur le temps.
Avec "Le Revenant", c'est une petite épopée, lors de la conquête de l'ouest américain au début du XIXème siècle qui nous est contée.

Dépaysant et rafraîchissant.

Pas sûr que Hugh Glass, le héros trappeur du livre, pense la même chose tant pour lui ce ne seront que souffrances et mésaventures. En effet, blessé gravement par un grizzli au début du roman et laissé pour mort par ses compagnons, nous allons suivre le destin incroyable d'un survivant de l'extrême. Confronté au déchaînement d'une nature indomptable, il devra sans cesse repousser ses limites pour lutter contre une mort quasi-annoncée. Son ire de vengeance et sa soif de vivre impressionnent et vont le porter.

Tirée d'une histoire vraie, le récit est hallucinant.

Véritable survival, ode à la détermination humaine, à la lutte contre la nature hostile, les bêtes sauvage et les tribus indiennes ennemies désireuses de massacrer tous les visages pâles qui s'immiscent sur leur territoire.
Michaël Punke nous décrit un Ouest sauvage, âpre et rude. Son approche des tribus indiennes est instructive et pose des questions ? À quel moment ces tribus se sont-elles rendues compte que leur extinction était inéluctable ? Leur rage de tuer et de chasser l'envahisseur n'a pas été assez forte pour qu'elles se rassemblent, leurs querelles intestines auront été une aubaine pour les pionniers américains qui les anéantiront lors des décennies suivantes par cupidité et opportunisme.
Un roman fort. 3,5/5

Un grand merci aux Presses de la Cité, à Camille Vitton et bien sûr à Babelio pour ses masses critiques qui nous gâtent.
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Voila le genre de livre vers lequel je ne me serai pas arrêtée spontanément mais le challenge Multis-Défis et l'item western ont donné à celui-ci l'opportunité de tomber entre mes mains. Un film étant sorti à l'affiche récemment également j'ai donc jeter mon dévolu sur cette lecture.

Et j'ai aimé je l'ai lu très rapidement en 2 jours, le récit est fluide, les personnages intéressant celui de Hugh Glass attaqué par un grizzli qui est laissé pour mort par ceux qui devait veiller sur lui le jeune est inexpérimenté Bridger et la pourriture de Fitzgerald. En plus de le laisser seul agonisant ceux-ci le dépouille de tout son nécessaire pour survivre fusil, couteau etc...

Dès lors celui-ci n'a plus qu'une idée en tête survivre et retrouver ceux qui l'ont trahi.

De grands espaces, des indiens scalpeurs de tête, une histoire tirée d'un fait réel, une belle lecture dépaysante et qui me change de mes lecture habituelles.
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J'attends d'un livre qu'il me transporte sur d'autres terres, qu'il m'emmène en voyage, qu'il me sorte de mon quotidien, qu'il m'embarque dans une aventure. Mission accomplie pour le Revenant aux côtés duquel j'ai passé deux jours de vacances pluvieux et froids, au chaud sous la couette, dans un chalet de montagne.
Je ne suis ni connaisseuse ni passionnée de ce type de littérature mais pourtant la sauce a pris. Certaines scènes sont très réalistes, fort bien décrites au point de m'en donner la nausée, de me faire ressentir la soif, la faim, le froid, la souffrance. J'ai assisté avec horreur à l'attaque du grizzly et j'ai tourné de l'oeil en découvrant les plaies de Hugh Glass. J'ai admiré avec émerveillement le coucher du soleil sur les sommets, dégusté avec avidité la viande séchée de gibier et ressenti glacée jusqu'au sang, le souffle coupé, le coeur de la tempête.
Pourtant malgré ces belles descriptions, ce livre n'a pas été un coup de coeur. J'ai en effet trouvé dans ce récit quelques longueurs et de trop nombreuses répétitions. La fin, quant à elle, je l'ai trouvée bâclée comme si l'auteur ne savait plus comment s'en sortir pour rapporter un énième voyage de Hugh Glass dans les Grandes Plaines.
Et surtout, l'esprit de vengeance - qui permet à Glass de tenir bon et de survivre au grizzly, aux souffrances, à la faim, aux loups, aux Indiens - trouve un bien pâle dénouement, reléguant ce survivant admirable au rang d'un simple fauteur de troubles jugé grossièrement. J'avais vraiment espéré mieux.
En résumé, ce récit peu reposant, en partie historique, est une bonne lecture de vacances. Il ne va cependant pas me laisser un souvenir impérissable.
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Sans tout le tapage médiatique sur la sortie au cinéma de l'adaptation de "le revenant" avec Léonardo DI CAPRIO, le bien nommé, je ne me serai pas intéressée à cet ouvrage ; de surcroît, un western traçant la vengeance d'un trappeur, très peu pour moi.

Je me suis tout de même laissée entraîner par l'histoire de Hugh GLASS, sa force de caractère, sa perspicacité face aux difficultés de vie dans les contrées sauvages américaines.
J'ai suivi son obstination à se venger des hommes qui l'on abandonné ; sa détermination démontre le monde impitoyable dans lequel évoluait ces aventuriers.
Hugh GLASS est une personne fière qui force le respect.

Seul bémol, je trouve que Michaël PUNKE ne s'attarde pas sur les descriptions, notamment ceux des époustouflants paysages américains. le film complétera parfaitement cette lecture.
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Chez Babelio les livres se suivent et ne se ressemblent pas. Parfum d'aventures, un souffle westernien balaie le revenant, signé Michael Punke, un peu appliqué et un peu scolaire,dirai-je, mais bien plaisant cependant. Nous sommes vers 1820, avant la conquête de l'Ouest par les masses de chariots bâchés. C'est encore le temps des éclaireurs, des aventuriers qui remontent le Missouri et ses affluents, à pied et en bateau, par exemple en bullboats, en peaux de bison. Dans le froid de la route des Rocheuses à peine agrémentée de quelques forts pour le moins sommaires Hugh Glass, très gravement blessé par un grizzly, est abandonné et dépouillé par ses deux compagnons. le revenant tient un peu du manuel de survie et de Robinson Crusoe qui aurait lu Monte-Cristo et ne vivrait plus que pour la vengeance. On rêve un peu à Fenimore Cooper et à Bas de Cuir. Et puis surtout les vieux birbes comme moi égrènent leurs souvenirs de westerns. Nostalgie de ces noms magiques la Yellowstone, la Platte River, la Big Horn.

Ce roman de la conquête a cela de bien , qu'il ne revisite pas forcément la mythologie du grand Ouest à l'aune de l'autoflagellation et de la repentance. Les Indiens y sont en général l'ennemi bien que les trappeurs et les coureurs des bois soient le plus souvent tout aussi sanguinaires et surtout pas bien malins. Loups et bisons, rapides charriant glaces et cadavres, pluies de flèches et mauvais whisky sont le lot de ces aventuriers. Hugh Glass et certains autres personnages ont réellement existé. Cependant Michael Punke a tressé ces péripéties dans le plus pur style roman d'aventures, très vivant et très agréable, nous (ré)apprenant au passage le rôle si important des comptoirs commerciaux et des hommes d'affaires établis au centre du pays, faisant de St.Louis la porte de l'Ouest, celle qui devait conduire dans la poussière, la sueur et le sang, aux rêves dorés californiens et aux ultimes pistes de l'Oregon. En résumé une lecture oecuménique pour (presque) tous les âges. Et probablement un film du Mexicain Gonzalez Inarritu avec DiCaprio vers 2015-2016. Il fallait s'y attendre, mon ami le Bison a déjà ruminé sur le revenant. http://leranchsansnom.free.fr/?p=7306
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