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Ze craignos monsters tome 1 sur 3
EAN : 9782869671591
214 pages
Mad movies (15/10/1991)
4.44/5   17 notes
Résumé :
Jean-Pierre Putters continue son exploration de l'histoire du cinéma à effets spéciaux. Il aborde dans ce tome 3 six nouveaux thèmes : Les Monstres Marins, qui peuvent aussi dormir au fond d'un lac noir ; les Zombies, morts-vivants de type graisseux ; les Momies, morts-vivants de type sec ; les Singes géants, issus de la famille Kong ; les Gorgones, présentes dans tous les péplums ; et enfin les Lutteurs Masqués Mexicains, catégorie de méchants certes restreinte mai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Il y a maintenant pas mal de temps j'étais une lectrice assidue de Mad Movies. Si, depuis, je n'achète plus le magazine que très rarement, cette revue garde pour moi une saveur particulière. Je ne la lis plus pour plusieurs raisons. D'abord, le cinéma actuel ne m'intéresse pas. Vous avez le droit de penser que je suis une vieille conne mais c'est comme ça, en gros je ne visionne que très rarement des films sortis après 2000. Peut-être que je loupe des nouveaux trucs super mais ça laisse du temps pour voir des anciens trucs super. Je ne sais plus qui a dit quelque chose comme « le problème avec les nouveaux films c'est qu'ils empêchent de voir les anciens », et bien je trouve qu'il a fichtrement raison. Ne pas s'intéresser aux films qui sortent amoindrit donc l'intérêt de la lecture d'un magazine principalement consacré à l'actualité cinéma, même s'il y a parfois des dossiers et articles intéressants sortant justement de cette actualité. Et puis, comme tout magazine, la rédaction a évolué au fil des ans et c'est bien normal mais disons que je ne me retrouve pas vraiment dans la revue telle qu'elle est aujourd'hui. Mais Mad Movies gardera à jamais mon affection, ce magazine m'a accompagné dans ma cinéphilie, m'a permis des super découvertes. J'ai notamment apprécié la période aux alentours du début des années 2000, période où sont parus des hors-série particulièrement intéressants et enrichissants (inoubliable hors-série sur l'âge d'or du bis italien ! ). Il y avait des rédacteurs comme Rafik Djoumi, Yannick Dahan, Julien Sévéon et d'autres qui, même si je ne tombais pas toujours d'accord avec leurs avis, savaient communiquer leur passion et avaient plein de références à transmettre au lectorat de la revue. de vrais bons passeurs. Mais le meilleur des meilleurs, l'âme de Mad Movies c'est indéniablement Jean-Pierre Putters. Il y avait une patte JPP que, tout intéressants qu'ils soient, les Djoumi, Dahan et consorts n'ont jamais pu égaler.

Ce ton inimitable on le retrouve dans « Ze craignos monsters ». C'est bourré de calembours et de bons mots, le livre est très drôle. Putters se moque avec bienveillance de ces films peuplés de monstres en plastique aux looks improbables. Si je parle de bienveillance, c'est parce qu'on sent bien que l'auteur, en plus de l'amusement, éprouve une immense tendresse pour ces films. Ces sentiments, il parvient très bien à les faire passer au lecteur à travers des portraits de personnalités du cinéma de genre (certaines très connues comme Roger Corman, William Castle ou Jack Arnold, d'autres moins) et surtout dans les pages qui reprennent la rubrique « ze craignos monsters » qui paraissait dans la revue. Ces courtes chroniques de films sont vraiment drôles, ont un ton très frais, léger et décalé.

Le seul truc qui m'a gênée dans ma lecture, c'est que j'ai emprunté ce livre à la bibliothèque et que ce n'est pas le genre d'ouvrage qui se prête à une lecture à date limite. C'est le type de bouquin qu'on savoure beaucoup mieux en picorant de ci de là sans être contraint par une durée. S'enchaîner tout le bouquin d'une traite finit par paraître indigeste. Et ce n'est pas rendre justice à ce livre que de le lire dans de telles conditions. J'aimerais bien l'acheter, ou plutôt le racheter (il y a quelques années, je l'avais en PAL et je l'ai connement revendu, histoire de faire de la place, idiote que je suis ! ) mais le bouquin étant épuisé, il est devenu assez cher. Je pense que je finirai bien par débourser les quelques 50 euros qu'il coûte en général maintenant.

J'ai donc passé un moment assez délicieux avec « ze craignos monsters » qui me conforte dans l'idée que je préfère mille fois les effets spéciaux faits à base de caoutchouc, d'huile de coude et de créativité aux effets spéciaux modernes qui doivent tout à la technologie et qui manquent, à mon goût, singulièrement d'âme. le King Kong de 1933 de Cooper et Shoedsack, je le trouve finalement plus beau que celui de 2005 de Peter Jackson, qui est pourtant un réalisateur de talent. La grosse peluche de 1933, si elle est moins crédible que celle de 2005, me met plus d'étoiles dans les yeux. Alors que devant le magnifique gorille ultra-réaliste numérisé de Jackson je me dis juste « ouais, il est très beau », devant la grosse peluche de Cooper et Shoedsack je redeviens une gamine. Et ça c'est imbattable.

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Putters est un très grand du cinéma .
Ce type à le génie pour vous faire aimer la plus minable des séries Z.
Cet opus s'inscrit dans la lignée de la série qui plonge avec délice le lecteur dans l'univers du cinéma de genre ultra fauché .
Putters passione parce qu'il traite son sujet avec le plus grand sérieux malgré les apparences .
Cela fait toute la différence .
Un ouvrage curieux et bien fait .
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Cela fait 30 ans bien sonnés que je suis un fervent lecteur de Mad Movies, revue spécialisée et incontournable pour tous fan (geek?) de cinéma de genres fantastique/horreur/gore/SF et autres.
C'est donc avec plaisir que j'ai découvert la rubrique Ze Craignos Monsters dans les pages de cette revue qui se retrouve je ne sais comment irrémédiablement dans mes wc! (le lien entre la lecture et les toilettes sont un sujet de psychanalyse intéressant vous ne trouvez pas?).
C'est avec ravissement, un grand sourires au coin des lèvres, que tout un bestiaire de monstres plus ou moins connus, plus ou moins (voir beaucoup moins) réussis, issus de films illustres dans la communauté des fantasticophiles ou de nanars totalement ratés, apparaît devant nos yeux émerveillés.
Qui se souvient de l'effroyable (surtout pour ma petite maman qui n'a jamais compris mon amour pour ces... trucs!) alien ringard de "Invasion of the saucer men", des gros monstres en caoutchouc (j'ai toujours plaint les acteurs dans ces costumes de latex!) des kaiju japonais ou des "impitoyables" robots envahisseurs, cousins lointains des Daleks du cher Dr Who? Pas grand monde je le crains...
Heureusement que le maître JP ait eu l'idée de génie de réunir dans cette bible une bonne palette de ces trésors oubliés. Une encyclopédie? Non car incomplet (d'autres volumes suivront) mais une vrai mine d'or question anecdotes sur ces films.
Certains diront Nanar? Je crierai Chef-d'oeuvre!
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Tout ce que vous vouliez savoir sans jamais avoir osé le demander sur les monstres des anciens films SF se trouve dans ce livre désopilant. Admirez le cuberdon épineux de "it conquered the world", l'alien le plus ringard de la galaxie. Inspirez-vous de "invasion of the star creatures" pour réaliser la prochaine tenue d'Halloween de vos enfants. Et si vous avez des problèmes de couple, lisez d'urgence l'article sur "I married a monster from outer space", on ne sait jamais!
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Ce livre fait figure de boué de sauvetage pour tous ceux qui désespère à lire de bonnes choses sur le cinéma de genre, JPP par ce premier tome de ce qui sera une trilogie, met en place et rend hommage à tous les artisans qui ont fait de la série B (voire Z) un sacerdoce, tous ces cinéastes ont certes peu de moyens pour concrétiser leur visions, mais par contre ils ont beaucoup d'idées.
Ce qui frappe avec ce premier essai c'est la somme d'affiches d'époques, et de photos inédites, mais aussi et surtout l'humour : toute le prose de JPP n'oublie pas de préciser que tous ça ce n'est que du cinéma !!!
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Un vilain loup-garou sème la terreur les nuits de pleine lune. Or, au Mexique, il faut savoir qu'il y a d'avantage de pleines lunes que partout ailleurs, puisque le film se déroule essentiellement la nuit et toujours en période de pleine lune.
Oui, c'est très curieux.
(en parlant du film mexicain "La Loba" de Rafael Baledon, 1964)
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... crabes géants qui s'attaquaient aux hommes pour manger leur cerveau. On ne saurait mieux conclure! Observez bien l'air abattu du sensible crustacé. Et oui, on sent qu'il a bien conscience de tourner dans un film fauché; ah mais tout le monde ne peut pas être Marilyn non plus!
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L'invasion ne fait que commencer, et on relève déjà la première victime ... morte de rire.
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Video de Jean-Pierre Putters (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Pierre Putters

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