AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Dominique Defert (Traducteur)
EAN : 9782709617369
563 pages
J.-C. Lattès (06/11/1996)
3.98/5   45 notes
Résumé :
Vingt-six ans après "Le Parrain", une nouvelle grande histoire de famille, d'honneur et de vengeance par Mario Puzo, au sommet de son art.

Dès le milieu des années soixante, Domenico Clericuzio, chef du principal clan mafieux de New York, l'a compris : l'avenir de la Famille n'est plus dans le contrôle de la drogue et de la prostitution du quartier du Bronx.
L'avenir est à Wall Street, dans les casinos du Nevada, dans l'industrie cinématographi... >Voir plus
Que lire après Le dernier parrainVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
En vingt-six ans, le délai passé entre le Parrain et le Dernier Parrain, Mario Puzo aura eu le temps d'écrire une véritable fresque familiale de qualité. le Parrain fut déjà un chef d'oeuvre romanesque ayant donné lieu à une adaptation de qualité. le Dernier Parrain fait encore plus fort.

Il ne s'agit pas d'une suite, bien que les deux titres soient proches. Il n'y a aucun lien entre les deux intrigues, aucun clin d'oeil même si une partie des deux histoires se déroulent à New-York. L'indépendance entre les deux romans surprend tout d'abord. Mais bien vite celle-ci est appréciée car elle permet au lecteur de découvrir une intrigue nouvelle, autonome. Indépendante, oui... mais qui s'appuie toutefois sur des thèmes bien connus. le monde du cinéma et des jeux serviront de lignes directrices à cette grande histoire de mafia.
L'un des thèmes évoqués dans le Parrain (le glissement d'une société souterraine vers la société légale) sert ici de toile de fond. Ce choix permet de créer un scénario franchement intéressant, subtil, fruit d'un équilibre habilement orchestré. Autant dire que les adeptes d'histoires de truand seront peut-être un peu déçus... même si nous avons droit à des passages du plus pur style "roman noir" avec force exécutions, extorsions, trahisons, règlements de comptes et affaires plus au moins sordides.
Les personnages sont attachants. Il est difficile de ne pas voir un peu de Don Corleone dans Dan Domenico, ni un peu de chacun des personnages dans les principales têtes d'affiches masculines. Les femmes (Athena et Claudia, mais aussi Rose-Marie, Dita, Molly, Bethany) prennent une importance nouvelle et difficile à soupçonner a priori. L'une des forces de l'ouvrage réside dans le nombre et la qualité des personnages. La rivalité entre Cross et Dante méritait toutefois quelques (dizaines) de pages en plus. Dommage, que la 4ème de couverture en dévoile autant.
Malgré l'impression d'avoir affaire à un pavé, l'ensemble se lit à une vitesse étonnante. Les chapitres se succèdent, les pages se dévorent à une vitesse incroyable. Bien que donnant parfois l'impression de s'attarder, l'intrigue est prenante d'un bout à l'autre. Les ambiances sont saisissantes et très contrastées : l'enclave du Bronx, la folie de Las Vegas et du Xanadu, les dessous d'Hollywood… tout un programme, sans parler d'un cours intermède sicilien. Enfin, la structure même du roman permet de l'ancrer dans les années 1990, tout en utilisant avec habileté le contexte du milieu des années 1960.

Si l'ouvrage est peu connu en France, le Dernier Parrain mérite indéniablement une plus grande publicité et surtout une plus grande notoriété ! A une bien plus grande échelle que le Parrain, le Dernier Parrain est un chef d'oeuvre. le quart de siècle qui a passé entre les deux opus a été plus que bénéfique ! A lire d'urgence !
Commenter  J’apprécie          102
Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture de 490 pages sur ma liseuse.
Je ne vous cache pas qu'en lisant le 1er tiers j'ai failli abandonné le dernier parrain des descriptions trop longues des personnages et leur histoire ça m'a fatigué. Heureusement la suite est de meilleure augure avec entre secret de famille,blanchiment d'argent,les coups bas,la corruption, trahisons, meurtres. Bon je pense aussi que Mario Puzo a un compte à régler avec le monde du cinéma!!!! (Par contre faut il coucher pour réussir ????? A vous de voir) J'ai bien aimé les personnages de ce livre de Athènes,Claudia,et les autres et que dire de la rivalité de Dante et de Cross. Sur les 2/3 ça reste une bonne lecture mais.
Mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel.
Commenter  J’apprécie          70
Quogue, 1965. Don Clericuzio, le parrain le plus puissant des USA, décide de se retirer des affaires. Du moins, en apparences. C'est à l'occasion du baptême des derniers rejetons du clan qu'il redistribue les cartes... Il place ses héritiers à des postes stratégiques "légaux" et très lucratifs aux quatre coins du pays: Wall Street, les casinos du Nevada et... Hollywood!

25 ans plus tard, Cross De Lena, petit-neveu du patriarche, se retrouve à la tête du Xanadu, un hôtel de luxe à Las Vegas où l'argent et la cocaïne coulent à flot. Il rencontre Athena, une actrice dont il tombe éperdument amoureux. En effet, cette dernière est confrontée à un problème de taille: Athena, actrice sculpturale à la beauté inégalable refuse de terminer le film "Messalina", la dernière méga-production des studios Loddstone dont la propre soeur de Cross est scénariste principale. Elle est menacée par son ex-mari, aussi déséquilibré et dangereux que machiavélique... Cette rupture de contrat coûterait des millions aux studios et pourrait ruiner la carrière de Claudia De Lena et d'Athena...

Le Dernier parrain est une histoire de clan mafieux, d'honneur, de vengeance orchestrée autour d'un secret de famille...

J'ai réellement apprécié ce roman qui illustre à la perfection les liens de la Cosa Nostra avec les milieux hollywoodiens et financiers.
Le style de Puzo est toujours aussi enlevé et plein de suspens!

Malheureusement, l'auteur n'est pas parvenu à me faire oublier un instant son chef d'oeuvre absolu. Certaines scènes décrites ont parfois tendance à loucher vers Le Parrain qui reste à mes yeux le roman de référence autour de la Mafia...

Néanmoins, en vous procurant ce livre, vous vous garantirez tout de même un très bon moment de lecture...
Commenter  J’apprécie          12
Inconditionnel de la trilogie cinéma du "Parrain", je me suis plongé avec plaisir dans ce livre. Je peux dire que sur les trois quarts environ du livre j'ai trouvé ce que je cherchais et me suis délecté de cette ambiance si particulière des Corleone... ou dirons-nous ici: des Clericuzio.

Dès la lecture du Prologue, on visualise Marlon Brando durant les premières scènes du film. Tout comme les personnages d'al Pacino, d'Andy Garcia et de nombreux actions tirées des trois films nous viennent à l'esprit durant la lecture de ce livre que j'ai trouvé tout à fait adapté à ce temps de vacances.

Je regrette cependant la longueur de certaines descriptions de personnages et de situations secondaires qui en plus apparaissent comme superflus.
On comprend en lisant sa biographie que l'auteur a tenu a évoqué son expérience personnelle du milieu des écrivains/scénaristes/producteurs de films à L.A.

En résumé cet ouvrage qui clôt le cycle du meilleur conteur de la mafia italienne aux Etats-Unis reste agréable à lire.

Commenter  J’apprécie          10
J'ai été un peu déçu par ce livre. Avec Mario Puzo, on peut s'attendre au meilleur (Le Parrain et le Sicilien) et au pire (C'est Idiot de Mourir et le Quatrième K) Je dirais que ce livre se situe entre les deux. La trame principale de l'histoire est très bonne. le problème est que l'auteur s'attarde à des histoires sans importance et cela a pour effet de ralentir le rythme. On a parfois l'impression que Puzo ne sait pas où il va et que son histoire va dans tous les sens. J'au aussi trouvé le roman un peu trop cynique à mon goût. J'avais l'impression que Puzo avait une vengeance à faire avec le monde du cinéma. Avec le personnage de Cross de Lena, on a l'impression de revoir les personnages typique de l'auteur comme Michael Corleone. La fin du roman fait aussi grandement penser à la fin du Parrain. Je dirais que la fin sauve le livre.
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Le passé est le passé. Ne regarde jamais en arrière. Ni pour chercher des explications, ni pour trouver le bonheur. On ne change ni le monde, ni les hommes.
Commenter  J’apprécie          440
Pippi posa sa fourchette et regarda tour à tour Don Domenico et Giorgio.
- Dante a le goût du sang, annonça-t-il presque avec regret.
Une façon de dire que Dante avait des accès de bestialité et de cruauté au-delà du strict nécessaire. Attitude totalement prohibée chez les Clericuzio où la bonne exécution du travail primait avant tout.
- Nom de Dieu, soupira Giorgio en se laissant aller contre le dossier de sa chaise.
Don Domenico lui retourna un regard agacé, n'appréciant guère entendre blasphémer sous son toit, puis, d'un geste de la main, il fit signe à Pippi de poursuivre, sans manifester autre émotion.
Commenter  J’apprécie          70
"Ne prends pas mal (...) la gratitude s'estompe avec le temps"

"Mais ne tombe jamais amoureux, ni ne sombre dans la haine. Les sentiments sont toujours mauvais payeurs.."

"Ton devoir était d'assurer aux tiens le pain quotidien, le respect du monde extérieur, et un refuge contre la loi des autres hommes."

"Mieux vaut cent hommes coupables en liberté qu'un seul innocent en prison. Quel merveilleux pays! "

"Les hommes sont des attardés mentaux, incapables de résister à leurs envies, succombant à la moindre promesse de bonheur! "

"La vie sans la jouissance du pouvoir était intolérable (..) Le seul plaisir des vieux était le pouvoir."

"Il est toujours dangereux de se montrer raisonnable avec des gens stupides."
Commenter  J’apprécie          40
Faire de faux billets était un crime bien plus grave aux yeux de la loi que le viol, le meurtre, le braquage de banque ou les incendies criminels. Lorsqu'on contrefaisait un billet, on s'attaquait directement à l'état, tandis que pour les autres crimes, on était qu'une sorte de charognard prélevant sa part sur la grande carcasse de la société humaine.
Commenter  J’apprécie          60
Il est toujours dangereux de se montrer raisonnable avec des gens stupides, commença Don Domenico, en avalant une une lampée de vin.
Commenter  J’apprécie          160

Videos de Mario Puzo (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Mario Puzo

La Famille Corleone - Mario Puzo et Ed Falco - Trailer US
Comment Vito Corleone est-il devenu Le Parrain ? Toutes les grandes histoires ont un commencement.
autres livres classés : mafiaVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (136) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2831 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..