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Critique de Peluche0706


La maison d'édition Belfond republie certains des classiques d'auteurs connus et reconnus. Les ingratitudes de l'amour a été initialement publié, en tout cas en Angleterre dans les années 60. On le comprend très vite à la lecture de ce roman.
On retrouve le côté « so british » du comportement des personnages : un peu bornés par les convenances, ils boivent du thé toutes les 10 pages et cette façon d'interagir entre personnes d'une certaine conditions sociales (tout en retenue). J'ai bien aimé ce côté-là. Et comme tout roman, ou en tout cas c'est mon impression, il faut être très patient dans les romans anglais. Il y a quelques longueurs dans ce roman, qui ne m'ont pas gênée pour la première partie, mais plutôt vers la fin.
On retrouve donc Dulcie qui a été séparée récemment de son fiancé Maurice. Pour noyer son chagrin, elle se rend à un week-end de conférence. Elle y rencontre Viola qui est un personnage un peu énigmatique, un peu froid au premier abord et qui n'hésite pas à dire ce qu'elle pense. Elle aussi a un chagrin d'amour puisqu'elle a été plus ou moins séparé d'Aldwin, l'un des conférenciers du week-end.
Dulcie va tomber amoureuse elle aussi d'Aldwin. Et pour se concentrer sur autre chose que son chagrin d'amour, elle va enquêter sur Aldwin et sur son entourage. Alors, comme ça, ça paraît un peu surnaturel et très bizarre. Mais très vite, on voit que Dulcie fait en sorte que personne ne sache qu'elle fait sa petite enquête. Elle va chercher son frère qui est prêtre, sauf qu'elle va avoir beaucoup de difficultés dans le sens où le nom de son frère a des homonymes. Elle va chercher sa mère aussi.
Mais pour faire cela, Viola va l'aider avec plus ou moins de convictions. Elle le connaît mieux et va pouvoir lui donner plus de renseignements. Mais en réalité, Viola le fait seulement pour tenir compagnie à Dulcie. Viola va emménager chez Dulcie.
La nièce de Dulcie, Laurel, a un rôle aussi dans cette histoire. Elle va être un peu distante avec sa tante. Mais le côté anglais ressort encore de cette histoire, puisque Dulcie va se comporter avec Laurel de manière très diplomate et en même temps très distante avec elle, ne recherchant pas particulièrement l'affection de sa nièce.
Comme je le disais plus haut, il ne faut pas recherche de l'action dans ce livre. J'ai apprécié ce livre par son côté humoristique parfois et par l'enquête que menait Dulcie. On la suit et finalement, on veut en savoir plus sur cette famille.
Le fait que le roman ait été écrit dans les années 1960, on le comprend. Quoi que par certains côtés, on pourrait se dire que c'est encore d'actualité. Toutes, je dis bien toutes les femmes de cette histoire sont obstinées à être mariées. Dulcie se voit reprocher par ailleurs dans sa famille, que malgré sa trentaine, elle ne soit pas mariée et cela lui pèse. Par ailleurs, l'impression que j'ai de cette lecture, c'est qu'avoir la trentaine et être célibataire est pas compatible.
En bref, j'ai passé une bonne première partie de lecture, puis la 2ème partie m'a moins plu à cause de longueurs. L'enquête de Dulcie me semblait plus aussi passionnante qu'au début.
Je remercie Netgalley et les éditions Belfond pour cette lecture.
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