Tiens, je croyais trouver un avis d'Alfaric ici ! Il n'y en a point ! Mince alors... Mdr !
Un second tome dans la continuité du premier, forcément...
Shi Xiu révèle l'ampleur de son talent stratégique, et même si c'est toujours un peu trop rapide à mon goût, c'est une histoire assez formidable.
Les dessins sont toujours aussi beaux, c'est un vrai régal, à tel point qu'on tourne les pages dans l'autre sens une fois fini pour mieux en profiter.
Quand on aime les histoires de pirates, les femmes de tête, on ne peut qu'aimer cette série.
Shi Xiu est en fait encore plus retorse qu'il n'y paraît, j'aime beaucoup ! Muarf !
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Il ne s'agit pas de Shi Xiu (石秀) personnage du roman 水滸傳 mais d'une homonyme. Ce second tome démarre en 1802 ; les Occidentaux sont alors assez absents de l'Océan pacifique car l'Europe vient de terminer les guerres de la Révolution française et s'apprête à connaître celles de l'Empire. On verra toutefois vraisemblablement dans le dernier des six tomes de cette série que c'est après avoir porter atteinte aux intérêts britanniques que l'héroïne devenue amiral d'une flotte considérable de bateaux pirates dut mettre fin à ses activités. Les Chinois la connaissent sous le nom de 鄭一嫂. Prostituée devenue maîtresse d'un capitaine brigand des mers, elle se donne pour tâche d'unifier le monde de la piraterie des mers de Chine et de gagner en efficacité en s'assurant de la complicité de certains villages côtiers. Ce personnage, pour s'être opposée tant aux flottes de la dynastie mandchoue qu'aux Européens, a vu sa mémoire honorée en Chine continentale. Présentée sur des sites de mangas parce que son dessinateur (par ailleurs auteur d'une série de BD érotiques chez Paquet) est né dans l'Ouest de la Chine, cette série est d'une facture occidentale ; le décor rend magnifiquement les paysages marins et les assauts.
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J'ai donc retrouvé avec intérêt les aventures de la Reine des pirates de Chine qui réalise cette fois l'unification des flottes de pirates avant de ridiculiser purement et simplement la flotte impériale chinoise.
La patte du dessinateur est toujours là, la fluidité narrative parfois un peu moins. Je suis toujours un peu circonspect sur les BD qui cherchent à résumer des actions vastes et globales (comme ici la mise en place d'un vaste réseau d'informateurs) en quelques cases, et on y voit dès à présent les prémices de ce qui va à mon avis se confirmer par la suite : la contraction de l'histoire et la non-exploitation de certains arcs narratifs. Certes, il est agréable qu'une série de BD ne traîne pas en longueur pendant trente ans, mais il faudrait prendre garde à ne pas sombrer dans l'excès inverse.
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Dans la veine du premier tome. Les planches sont toujours aussi superbes !
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Récit de genre, ces épisodes renouent avec la grande aventure dans une esthétique de clichés parfaitement voulue et assumée.
Lire la suite sur bdsphere.fr
Lire la critique sur le site : BDSphere
Le récit linéaire digne des plus réussis feuilletons du genre allie romance, combats, stratégie et intrigues secondaires. De quoi divertir un lecteur qui se laissera porter par le dessin réaliste, souvent en gros plan sur les personnages, joliment mis en couleurs par Wu Qinq.
Lire la critique sur le site : Auracan
Si le scénario est toujours aussi conventionnel, truffés de clichés et de stéréotypes, les auteurs n'en proposent pas moins un récit d’aventure vif et haletant, comme dans ces films de capes et d’épées des années 60, offrant un agréable moment de détente.
Lire la critique sur le site : BDGest