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Critique de flolunaire


La voix de Li Quingzhao est singulière en ce 12ème siècle : elle manifeste une vérité féminine qui ne se cache pas derrière un paravent. le désir, le regret, l'alcool qui aide à oublier sont mis en scènes dans des pièces qu'une femme de l'époque n'était pas censée composer de cette manière et sur ce ton naturel :

La brume légère, les nuages lourds
et les jours tristes qui se trainent.
Du brûle-parfum d'or en forme de fauve
monte la fumée odorante de l'encens...

Par nature les fleurs se fanent
par nature les eaux s'écoulent.
un seul amour, une seule tristesse.
Comment échapper au chagrin?
A peine chassé de mon front
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