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EAN : 9782864245254
171 pages
Editions Métailié (14/01/2005)
4/5   1 notes
Résumé :
Dans la nuit profonde qui enveloppe son hôtel haïtien, Antonin écoute les bruits dans la chambre d'à côté. Il guette Prune. C'est ainsi qu'il a baptisé sa jeune voisine entr'aperçue. Linguiste passionnée par la naissance et la mort des langues, Prune recherche dans les montagnes de l'île une communauté d'enfants qui ont peut-être inventé un nouvel idiome. Romancier, Antonin est obsédé par les liens de la langue et du cœur, par ce venin des mots qui sépara ses génite... >Voir plus
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Le Poulpe : La petite écuyère a cafté par Granotier

Le Poulpe

Sylvie Granotier

(8535)

199 tomes

Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Sous les surprenants dehors d'une fable désenchantée sur l'écriture, une poésie de l'actualité...

Publié en 2005, ce roman de Serge Quadruppani, dont le titre tient à une prononciation provençale et chantante du mot final de la locution "In cauda venenum", est de l'aveu même de son auteur l'une de ses oeuvres contenant le plus d'éléments autobiographiques, toutefois disséminés façon puzzle.

Originaire d'une famille du Var à l'histoire compliquée, le romancier Antonin Lombardo (ambition littéraire et faibles ventes - à l'opposé de son frère traducteur à succès de romans policiers italiens) ira se trouver en Haïti dans une étonnante résidence d'écriture, croisant le chemin d'une thésarde en linguistique qui enquête sur une communauté mythique au langage incompréhensible...

Sur cette trame surprenante, Serge Quadruppani réussit la prouesse de nous faire partager à la fois la douleur de l'émancipation familiale, la réalité contrastée de l'écriture, qu'elle soit de journalisme ou de fiction, et un grand morceau de poésie réenchantée, dans les lieux les plus improbables - Haïti déchiré par la corruption et l'abus de religion, entre autres.

"- Votre noyau dur. Huit cents.
Voilà bien quinze ans qu'elle a misé sur lui et elle n'a jamais récolté que ce chiffre de lecteurs, bien insuffisant pour rembourser les avances, pourtant modestes, qu'elle lui verse à chaque signature de contrat et remise de manuscrit. Néanmoins, chaque année, quand tourne la roulette de la rentrée de septembre, avec l'imperturbable obstination de la joueuse décavée à vie, Lise Mauve pose quelques plaques sur le numéro d'Antonin Lombardo. Un vrai éditeur, disent d'elle avec une admiration affichée et un ricanement refoulé les gestionnaires des compagnies de distribution d'eau, d'armes, d'images et de contenu écrit."
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Un roman écrit à quatre mains : Quadruppani et Antonin Lombardo. Mais, qu'est-ce que je dis, moi ?! Antonin n'est que le personnage-narrateur (alter-ego de l'auteur ?), un écrivain qui parle trop de lui même (selon son éditrice). Très vite, Antonin renonce à l'utilisation de la première personne annonçant à parents et alliés que "l'auteur et le personnage de l'auteur, ce ne sera vraiment pas la même personne." de quel auteur on parle là ? Mystère !
Vénénome est un roman métalinguistique, puisque le principal sujet est le langage lui même (à commencer par le titre), soit dans l'histoire personnelle du narrateur, soit dans l'histoire de Prune, jeune doctorante en sociologie et linguistique. On cherche des langues disparues ; on joue avec le créole, le provençal, l'occitan ; on s'amuse beaucoup avec le français et les techniques narratives. Remarquable la petite digression "De la détumescence : notules pour une approche sociolinguistique du fiasco", où on trouve un parallèle entre un fiasco sexuel et une incapacité, même que temporaire, d'écrire.
Enfin, mais pas secondaire, le roman parle de Haïti, sa pauvreté, le trafic de drogues, la mainmise des églises évangéliques sur la population...
"que le livre était bon, oui, oui, c'était bon..."
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Vidéo de Serge Quadruppani
Certains personnages ont la vie dure, traversant les années comme si auteurs et lecteurs ne pouvaient pas les quitter. Harry bosch, le fameux détective de L.A., est de ceux-là, créé en 1992 par Michael Connelly. Deux ans plus tard, Andrea Camilleri donnait naissance à son fameux commissaire sicilien Montalbano. Que deviennent-ils ? Leurs nouvelles aventures, qui viennent de paraître, valent-elles encore le coup ? Quant à Don Winslow, l'auteur de la fameuse trilogie La griffe du chien, il publie un recueil de six novellas dont deux remettent en scène les héros de ses plus anciens romans. Alors ? On a lu, on vous dit tout.
Incendie nocturne de Michael Connelly, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Robert Pépin, éd. Calmann-Lévy. Le manège des erreurs d'Andrea Camilleri, traduit de l'italien (Sicile) par Serge Quadruppani, éd. Fleuve noir. Le prix de la vengeance de Don Winslow, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Isabelle Maillet, éd. Harper Collins. Vous avez aimé cette vidéo ? Abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/¤££¤36Abonnez-vous20¤££¤4fHZHvJdM38HA?sub_confirmation=1
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