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Critique de Patsales


Et une madeleine, une! Retrouvée dans le grenier familial, bien qu'il ait connu le malheur d'être rangé - quelle horreur! J'ai encore été charmée par cette collection de stéréotypes, les femmes hystériques, les hommes péremptoires et le petit personnel pittoresque. Ellery Queen est l'Agatha Christie américain, en moins subtil, mais tout aussi accro aux petites cellules grises et à la déduction mathématique. La lecture de ces romans s'apparente à un jeu pervers, à mi-chemin entre l'équation mathématique (Page 419 « J'ai démontré ». Page 420 « j'ai démontré aussi », « par conséquent ce n'est pas le docteur », « par conséquent c'est quelqu'un d'autre », « par conséquent c'est une fausse accusation » « et nous devons considérer ») entre l'équation donc et le récit épique, parce que la démonstration vaut moins par sa rigueur logique que pour le récit tumultueux des vices de l'humanité que rédime le cerveau subtil du détective.
Mais bon, il faut bien avouer que je n'ai plus la foi et que l'ultime révélation m'a laissée de marbre. Le huis-clos et le suspens ont distillé leur atmosphère douillette (de celles qui donnent envie d'apprendre à fumer la pipe) mais pas au point de me tromper sur la marchandise: les Queen père et fils sont désespérément nuls, à la manière des Dupondt. Ils arrêtent à tout va, se trompent lamentablement et ne détectent le véritable coupable que 10 pages avant la fin.
Agatha, ce ne sont pas ces amateurs qui vont te détrôner.
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