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Critique de Jean-Daniel


Un matin le téléphone sonne, on le prend pour son père, "Votre femme n'a pas passé la nuit." le narrateur, Marc Elern ne sera plus jamais le même. Ce sera elle, sa mère, « sa première femme ».

La vie va pourtant continuer avec déjà le bac qu'il faut bien passer. Marc nous raconte ses souvenirs, sa jeune soeur aveugle sur qui il doit veiller désormais, son père souvent absent et très sévère envers lui, mais surtout sa mère qui a choisi d'abandonner la musique pour élever ses enfants…

La dernière page de couverture donne le ton : « Un homme revient sur son enfance, il est peut-être mon double, mon agent le plus secret ». On peut donc penser qu'il s'agit d'une sorte d'autobiographie très romancée. « J'ai peut-être essayé, avec l'exploration d'un souvenir défiguré par les années, mais aussi régénéré par le roman, de dessiner pour la première fois le visage de ma mère à qui je dois d'aimer autant la vie. » On comprend que Yann Queffelec s'est vraiment mis dans la peau de son personnage et que c'est l'occasion de rendre un bel hommage à sa mère.

Certainement un beau roman, toutefois une déception pour moi. Les rapports humains sont trop superficiels alors que l'histoire se veut nostalgique et touchante. Les personnages ne sont pas assez attachants pour créer une réelle émotion. J'attends certainement trop de l'auteur des « Noces barbares ».
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