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Miss Octobre tome 1 sur 4
EAN : 9782803631094
46 pages
Le Lombard (26/10/2012)
3.2/5   43 notes
Résumé :
Rendue sourde suite à un viol, Lynn refuse de se laisser abattre et recherche activement son agresseur, quitte à dérober les fonds nécessaires à cette enquête. En parallèle, des meurtres se produisent : Miss Janvier, Miss Février - autant de cadavres et de clichés laissés par l'assassin. Lynn se rend compte qu'elle a failli figurer dans cette macabre série. Clegg, un flic qui n'est pas insensible à son charme, va l'aider à démasquer le mystérieux photographe.
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Une BD se déroulant aux Etats-Unis et plus particulièrement à Los Angeles dans les années 60.
Les dessins reflètent très bien cette époque; son atmosphère, ses couleurs, ses moeurs de bas-fond mais aussi de la haute bourgeoisie.
L' histoire d'une jeune fille agressée et laissée pour morte, sauvée mais avec des séquelles dont une surdité qu'elle va mettre à profit pour cerner les personnes qui gravitent autour d'elle et chercher à retrouver son attaquant.
En parallèle, des meurtres identiques de femmes que le tueur met en scène à la façon des pin-up de calendrier.
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Nous sommes en mars 1963 à l'UCLA. Une belle jeune femme vêtue en rat d'hôtel s'est introduite dans le musée, et, lors d'une scène qui rappelle « Mission impossible », elle s'apprête à dérober une oeuvre d'une « valeur absolument inestimable ». Arrêtée par un policier, elle semble très très bien le connaître. Dès les pages suivantes, une rétrospective nous plonge deux ans plus tôt, au moment où un tueur en série invente des mises en scènes macabres dans lesquelles il fait prendre aux corps de ses victimes les poses d'un calendrier érotique. Les titres « Miss janvier » et « Miss février » laissent supposer qu'il va perpétrer douze meurtres.
Je n'aime pas devoir attendre les tomes suivants d'une série. En général, lorsque paraît la suite, j'ai déjà tout oublié de l'épisode précédent. Aussi, pour éviter de devoir relire, je préfère patienter et posséder tous les numéros. C'est ce que j'ai fait pour « Miss octobre ».
Lorsqu'on ouvre le volume, on découvre, en deuxième de couverture, une série de photos dessinées en noir et blanc évoquant l'époque à laquelle se passe l'histoire : Martin Luther King, Les Kennedy, Marilyn Monroe, un livreur de journaux qui s'apprête à lancer un « Los Angeles Times », voitures, danseurs de be-bop, l'ambiance est créée.
Dès la deuxième page, on comprend que l'agile cambrioleuse, qui se glisse entre les rayons de l'alarme sans la déclencher, est tombée dans une souricière. Une armada de policiers l'attendent. Ils ne lui feront pas de quartier. L'un d'entre eux rugit : « Je la veux morte ou vive ». Lorsqu'elle parle, on est surpris : certains mots, parties de phrases, sont écrits en gras. On comprendra un peu plus loin. Viktor Scott est sourde depuis une agression violente dont elle a été la victime. Elle parle donc très fort.
En parallèle à son histoire, on pénètre dans une enquête bien macabre, concernant de jeunes femmes atrocement mutilées et une rivalité à couteaux tirés entre deux flics. Enfin, Viktor mène ses propres investigations pour se rendre compte de ce qui lui est arrivé, puisqu'elle a perdu la mémoire de ce douloureux moment. A ce stade de l'histoire, les choses sont encore assez nébuleuses. Je vais attendre la suite pour me forger une opinion.
Il me semble que l'atmosphère californienne des années 60 est bien rendue par Queireix : véhicules de luxe d'une longueur interminable, habitations bardées de bois, vêtements, coiffures, films, presse... Les couleurs sont assez sombres (soir, nuit) ou sourdes, même en pleine journée. le découpage est plutôt traditionnel, de temps en temps, quelques gros plans ou un plan large, rien de bien original.
Mon avis est assez mitigé. Je vais attendre la suite.
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Je n'ai pas du tout accroché à ce premier tome et je pense que je vais en rester là.
Les personnages sont autant de clichés, les dialogues sont une suite de poncifs et les situations ont déjà été vues 10 fois.
Côté dessin, c'est froid et les scènes sont hyper-posées, théâtrales et racoleuses.
Bref, ce n'est pas une BD pour moi.
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"Miss Octobre" est une bande dessinée annoncée en trois tomes qui reprend toutes les ficelles du polar pour nous raconter deux enquêtes entremêlées. Nous sommes au début des sixties, dans la sulfureuse L.A, où un tueur en série sévit. Sa particularité ? Mettre en scène ses victimes comme des playmates après les avoir violées et tuées. Parallèlement à cela, Viktor, une jeune femme devenue sourde après une tentative de viol dont elle ne se rappelle presque rien part en quête de la vérité. Et elle ne reculera devant rien pour y parvenir, même pas devant le vol. Alors que les journaux font leurs unes sur le tueur en série, Viktor s'interroge "et si elle était l'une des victimes du tueur ?"

Ce premier tome est efficace dans le sens où tout est mis parfaitement en place. On découvre au fil des pages les différents protagonistes. En premier lieu Viktor Scott, fille d'un riche homme d'affaire et victime d'un évènement dont elle ne conserve qu'une impression, de vagues indices et une surdité permanente. C'est peut-être le personnage le plus intéressant de l'histoire de part sa persévérance et sa détermination à vouloir connaître le fin mot de l'histoire alors que tout le monde autour d'elle s'évertue à oublier, dissimuler et éviter le sujet. Mais aussi de part son handicap qui réveille en elle des craintes (d'oublier la musique qu'elle appréciait tant), des carences (elle ne découvrira plus de nouveaux sons ou nouvelles voix), mais également une certaine liberté (notamment au niveau de la parole) et une finesse dans l'observation des comportements et du langage des corps qu'elle décrypte à merveille.
Viennent s'ajouter le lieutenant Clegg Jordan et le lieutenant Ariel Samson. le premier, dont la réputation dans le milieu policier n'est plus à faire, est en charge de la traque du tueur. le second, est du genre jeune loup ambitieux qui cherche par tous les moyens à prendre la place de son collègue. Deux personnages somme toute assez classiques dans ce genre-là. Pour autant, l'opposition et la compétition entre les deux apportent un petit plus à l'histoire. Un intérêt supplémentaire.

Pour les amoureux du polar américain de la grande époque, tout y est à mon avis. de la légendaire Cité des Anges, aux indics, en passant par les prostituées, les femmes fatales, le détective vieux jeu, l'adultère, les crimes, la noirceur, etc. le tout accompagné d'une illustration nous plongeant immédiatement dans l'époque et l'ambiance propre aux années 1960. Les dessins sont soignés et détaillés, les couleurs douces, bref le point fort de cette bande dessinée.

Un premier tome donc qui met l'intrigue et ses protagonistes en place et qui plante un décor agréablement rétro. le soucis c'est que l'histoire ne décolle pas encore, qu'on ne sait pas toujours trop quoi faire avec les éléments que l'auteur nous dévoile et qu'au final on est tenté d'aller voir la suite. La bonne nouvelle, c'est qu'il ne reste que deux tomes et que l'on évite donc une longue série sans fin.

Une lecture sympathique qui a su suscité mon intérêt sans pour autant n'emporter et qui m'a donné envie de voir ou revoir de vieux films. Je me laisserais probablement aller à lire la suite si je tombe dessus.
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On est dans une atmosphère à la James Ellroy, début des années 60 à Los Angeles... on sent les auteurs fasciné par l'époque, en particulier par les voitures (dont la finesse du trait est exceptionnel) ; le scénario est assez complexe et ce n'est pas le dessin des personnages qui aide à se retrouver (ils se ressemblent beaucoup), ni l'organisation des planches (on passe d'une intrigue à l'autre sans transition en plein milieu de page).
Il faut s'accrocher mais c'est plutôt réussi même si la noirceur de l'histoire est adoucie par la finesse (la joliesse) et la neutralité du trait et de la colorisation !
A suivre donc !
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critiques presse (6)
BDSphere
13 février 2013
(...) Navigant entre flics corrompus, femmes fatales et criminels pervers, son intrigue est un hommage à peine voilé aux grands auteurs des romans noirs américains. L’influence de James Ellroy et de son Dahlia noir se fait clairement sentir dans cet album où transparaît le portrait d’une Amérique coincée entre les codes moraux d’un quotidien puritain et les prémisses d’une révolution culturelle et sociale qui s’annonce. (...)
Lire la critique sur le site : BDSphere
BDSelection
21 janvier 2013
La grande force de ce type de bande dessinée [...] réside principalement dans le sens des détails graphiques qui établissent une ambiance, une situation… et dans une construction précise et efficace qui fait que tout s'emboîte, l'accumulation de lieux communs se révélant finalement féconde.
Lire la critique sur le site : BDSelection
BoDoi
23 novembre 2012
Le scénariste américanophile […] offre un polar tiré par les cheveux et qui avance avec des gros sabots.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDGest
05 novembre 2012
Dense et parfois très bavard, le scénario de ce premier tome en impose. Si certains des ingrédients sentent le réchauffé, Desberg réussit néanmoins à faire passer la sauce en jouant habilement sur la construction de la narration.
Lire la critique sur le site : BDGest
BulledEncre
29 octobre 2012
Cette nouvelle série, prévue en trois tomes, nous en met plein les yeux et n’a pas fini de nous surprendre.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Sceneario
25 septembre 2012
Stephen Desberg se lance avec brio dans le polar noir. Au fil d’un scénario au suspens parfaitement maitrisé, il nous livre une intrigue à la construction millimétrée qui nous fait entrer par petites touches dans l’intimité des protagonistes. […] Le dessin réaliste d’Alain Queireix est d’une lisibilité remarquable.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
La première chose à laquelle j'ai pensé en le regardant... c'est que...je ne connaitrais jamais sa voix.
Il faudrait que je l'imagine.
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"(...) A Los Angeles, le ciel est souvent jaune, et la pluie chaude. Tant qu'à être sourde, c'est sans doute la ville idéale. Plus de klaxons, de hurlements de sirènes de police, de flashs d'informations sur les meurtres qui hantent la cité des anges. (...)"
Stephen DESBERG & QUEIREIX, Miss Octobre, 2012, Lombard (p. 11).
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La première chose à laquelle j'ai pensé en le regardant, ce que... je ne connaitrais jamais sa voix.
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Elle a les yeux de quelqu'un qui a souvent contemplé la nuit. Et ses angoisses.
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Je veux cette garce, vous m'avez compris ? Je la veux morte ou vive !
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