Le dessin est noir et blanc, et les gros plans surtout, sont magnifiques. Les auteurs savent également nous faire voir sans nous montrer : nous restons avec
Rebecca, et comprenons ce qu'elle comprend. le jeu des ombres est habile, et permet aussi une mise en scène originale (les vagabonds fouettés dans la première scène à Côme). Tout n'est pas montré, mais tout est pourtant là. Tout est fait avec intelligence, pour la nôtre.
J'aime les titres de chapitres, j'aime cette gitane, les contes, et la scène au moulin, terriblement belle et triste. Je l'offrirai bien des milliers de fois, mais elle est introuvable !
Une suite a été réalisée, parue en France chez Glénat toujours, mais en 2 volumes dans la collection Vécu, en couleur... La magie n'est plus tout a fait là.
Les auteurs sont italiens, mais la traduction est géniale, n'entrainant aucun décalage, aucun froid.
Antoine Roux a traduit Pratt et Rotundo, mais les éditeurs mentionnent rarement les traducteurs. Mais c'est peut-être aussi parce que la langue utilisée par les auteurs est simple.
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