Un bien mauvais client

Voilà une nouvelle qui m'évoque l'ironie du sort, une ironie toute diabolique de la part d'une créature démoniaque, sans peurs et sans scrupules, cruelle et joueuse, cruellement joueuse. Vous y trouverez aussi des escarmouches sanglantes magistralement racontées, ainsi qu'une morale finale du style « il ne faut pas, à la veille de sa mort, renoncer aux principes qui ont guidé toute son existence » ou bien « garde toi de croire la parole d'un vampire ».

À travers les yeux d'un non-humain, l'auteur nous montre une fois encore une vérité sur l'être humain.

Et en plus, des textes de Patrice Quélard, on apprend toujours quelque chose. Moi, j'ai appris par exemple les jolis mots « boqueteau » (petit bois, bouquet d'arbres) et « escopette » (petite arquebuse), ainsi que des informations historiques (la calamité que je suis en histoire ne peut que s'en réjouir).
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