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EAN : 9782818942901
78 pages
Bamboo Edition (04/10/2017)
3.54/5   114 notes
Résumé :
Un fils revient au pays après 25 ans sans avoir donné la moindre nouvelle à ses parents qu’il a quittés brutalement pour entrer dans l’armée. "Viré" d’Indochine par le Vietminh, il a fini par s’installer près de "chez lui", sans pour autant renouer vraiment avec son père, veuf, qui vit encore dans ses collines des Cévennes. C’est à la faveur des terribles inondations de 1958 qu’ils vont se reparler, remonter le temps, refaire l’histoire, leur histoire.
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
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Septembre 58. Un orage violent, une pluie battante depuis la veille et le village se retrouve bientôt envahi par les eaux. Une eau fraîche et boueuse, bientôt collante, claquant par vagues les murs des maisons. Rarement, ce massif cévenol n'a connu une aussi grande tempête. le Gardon, l'Ardèche ou encore la Cèze dépassent les côtes d'alerte, certaines communes déplorent des morts. Jean Poujol, médecin de ce petit village, venu apporter les dernières nouvelles et trouver refuge au bar du coin, quitte brutalement l'échoppe et grimpe à bord de sa voiture. Il s'engage, malgré les avertissements des gendarmes, sur le pont qui risque à tout moment de s'écrouler. Malheureusement, après une mauvaise glissade, voilà sa voiture à l'eau, un tronc d'arbre la traversant. Obligé de continuer à pied, Jean atteint non sans mal la demeure de son père, isolée sur une toute petite île. Ce dernier semble étonné de voir débarquer ainsi son fils. Il faut dire que ses visites se font très rares et que les deux hommes se croisent peu...

Parce qu'ils sont prisonniers des eaux, c'est coincé sur ce petit bout d'île que le père et le fils vont avoir une discussion comme ils n'en ont pas eu depuis 20 ans. Au fils des mots échangés, le père va peu à peu connaître le passé de son fils, ce qu'il a fait, où son métier de médecin l'a conduit et pourquoi il a fui autant dans sa vie. Jean, lui, va découvrir ses véritables origines. Une discussion qui va, évidemment, bouleverser les deux hommes emplis de secrets. Didier Quella-Guyot nous offre un album touchant sur les relations père/fils et aborde le thème des colonies françaises, de l'armée coloniale et des bagnes, notamment celui de Poulo Condor, le plus grand bagne français. Sébastien Morice, de par son trait tout en finesse et élégance, de par ses couleurs très douces, de par ses décors et paysages magnifiques, sublime ce récit original et intrigant.
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Ne cherchez pas sur une carte ! L'île aux remords, n'a aucune réalité géographique.

C'est une parenthèse temporelle, l'occasion pour un père et son fils de se retrouver, pendant une inondation catastrophique qui isole la maison en 1958. C'est le moment de parler et de révéler des secrets enfouis dans le silence depuis longtemps, d'évoquer des femmes qui ont compté pour eux.

Des mêmes auteurs, j'avais aimé l'originalité du scénario de Facteur pour femmes. Dans ce nouvel opus , ce sont d'autres îles bien loin de la Bretagne qui sont explorées, y compris celles de la littérature d'aventure qui a fait partir nombre de rêveurs au bout du monde.

C'est une chronique familiale intimiste, une histoire complexe de relation père fils qui nous est contée dans ce huis clos climatique.

Une jolie palette de couleurs aquarellées, des tons pastels bleu gris et ocre, ce que je préfère, nous emmène au bout du monde en Indochine ou en Guyane dans des bagnes où sont enfermés des prisonniers politiques, opposants des guerres coloniales de la France, dans lesquels le fils a exercé comme médecin.

D'île en île, les personnages cheminent, se révèlent et trouvent le chemin l'un vers l'autre dans ce récit nostalgique sur le thème du métissage. La petite histoire croise celle des drames de la décolonisation pour une fin heureuse, mais je ne vous en dis pas plus.

Je remercie sincèrement Babelio et les éditions Bamboo pour cet agréable moment de lecture offert pour cette opération masse critique. Un petit souci toutefois, la police de caractères un peu petite m'a légèrement gênée dans ma lecture.

Merci également pour la surprise ! Dans le colis ce n'était pas une BD mais deux que j'ai trouvées, puisqu'avec l'île aux remords j'ai pu découvrir le numéro 20 de la célèbre série Les profs, un petit quart d'heure d'humour sans complexe pour éclairer une soirée d'hiver.

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La couverture de cette BD est tout simplement sublime !
Ma ferveur pour cette BD n'ira pas plus loin.

Cette histoire entre un père et un fils qui se retrouvent isolés comme sur une île suite à une soudaine montée des eaux aurait pu faire un huis-clos très émouvant et intrigant.
Seulement, j'ai eu beaucoup de mal à suivre chacun dans ses souvenirs, ses regrets, ses révélations. J'ai trouvé le scénario mal ficelé, partant un peu dans tous les sens.
Je n'ai pas bien compris non plus pourquoi chacun se met à révéler ses souvenirs, ce qui les pousse à le faire à ce moment précis, sans qu'il y ait vraiment de raison. Bref, tout cela tombe un peu comme un cheveu sur la soupe.
C'est dommage, car le décor et la situation de départ servis par un très joli trait et des couleurs douces et enchanteresses étaient propices à une très belle histoire.
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Ce tome constitue une histoire complète et indépendante de toute autre, parue en 2017. le scénario a été écrit par Didier Quella-Guyot ; les dessins et les couleurs ont été réalisés par Sébastien Morice. le même duo de créateurs est également l'auteur de Boitelle et le café des colonies (2010), Papeete 1914, tome 1 : Rouge Tahiti (2011-2012, 2 tomes), Facteur pour femmes (2016).

Dans les Cévennes, le 30 septembre 1958, l'eau de la crue monte vite et commence à s'infiltrer dans les maisons. En début de soirée, Jean Poujol arrive au café pour prendre un peu de repos, et il relaie les informations de la gendarmerie aux habitués : le Gardon et l'Ardèche ont monté de plus de 5 mètres et les propriétés agricoles avoisinantes sont dévastées, les usines sont submergées. Alors que Fernand, le cafetier, évoque les personnes qui se retrouvent isolées dans leur maison en campagne, Jean Poujol se rend compte brutalement qu'il a oublié de penser à quelqu'un. Il sort en trombe du café, monte dans sa voiture et démarre incontinent. Il arrive devant un pont dont l'accès est barré par les gendarmes. Il explique qu'il est médecin et qu'il doit aller voir un patient de toute urgence. Les gendarmes lui dressent un tableau de l'état des routes, et lui indiquent qu'il s'y engage à ses risques et périls.

Jean Poujol décide de continuer sa route. Il réussit à franchir le pont, mais bientôt sa voiture se retrouve emmenée par le torrent d'eau et il doit l'abandonner. Il poursuit sa route à pied, jusqu'à parvenir à une maison isolée, établie sur une élévation devenue une île au milieu de l'inondation. Il y retrouve son père en bonne santé. En attendant la décrue, les deux hommes cohabitent, et discutent. Jean Pujol est ému de retrouver les vieux livres qui l'ont fait rêver, comme L'île au trésor (1881) de Robert Louis Stevenson. de fil en aiguille, ils abordent le souvenir des disparus, dont une certaine Simone. Ils évoquent le départ de Jean Poujol, de la maison, en 1933. le père évoque des voisins, comme Victor qui avait séduit et mis Simone enceinte. Jean découvre des réponses à des questions qu'il ne lui était jamais venu à l'esprit de poser.

Le lecteur peut être séduit d'emblée par cette magnifique couverture, avec la mémoire d'une jeune femme (très jeune même puisqu'il apprend au cours du récit qu'elle avait 15 ans) qui surplombe une petite île avec une maison. le personnage en barque semble se diriger vers le lieu de ses souvenirs, au milieu d'une nature lavée par la pluie. Il peut aussi avoir lu un autre des ouvrages réalisés par Quella-Guyot & Morice et être sous le charme de leur narration douce et calme, pour des histoires fortement nourries par L Histoire. A priori, le lecteur ne sait pas trop à quel type d'histoire s'attendre en commençant ce volume. Il retrouve une composition de couverture qui évoque celle de Facteur pour femmes, avec une grande importance donnée au ciel, des tons bleus, et la silhouette du souvenir d'une femme. Mais le récit débute d'une toute autre manière avec cette inondation. Il comprend vite que l'inondation est le dispositif narratif qui justifie que Jean n'ait pas d'autre choix que de passer un laps de temps significatif avec son père.

D'ailleurs, dès la fin du premier chapitre (le tome en compte 5), il apparaît que la trame du récit se compose des souvenirs du père et du fils. Dans un premier temps, il s'agit surtout de ceux du père qui révèle des secrets de famille au fils. le scénariste se lance dans un exercice périlleux de narration dans un ordre non chronologique, charge au lecteur de rassembler les morceaux. La prise de risque est bien réelle car l'intérêt du récit ne repose pas sur une énigme avec un enjeu spectaculaire, comme retrouver le coupable d'un meurtre par exemple. Jean Poujol apparaît comme sympathique de prime abord, mais le lecteur ne connaît quasiment rien de lui, et son père semble lui reprocher de ne pas avoir gardé contact avec lui. du coup, le lecteur ne sait pas trop bien sur quel pied danser concernant le positionnement moral du personnage principal.

Le lecteur se laisse donc emmener dans ce qui s'apparente à une comédie familiale, avec enfant né hors du mariage, avec quelques éléments dramatiques, mais peu développés. Il est fait allusion à Clémence, la mère de Jean, morte depuis 18 ans, au chagrin que Jean lui a causé en quittant le domicile familial, et ça s'arrête là concernant Clémence. le lecteur a donc du mal à prendre parti dans un sens ou dans l'autre, manquant d'élément affectif. Fort heureusement la narration reste limpide, et le lecteur n'a pas à fournir d'effort particulier pour remettre les révélations dans un ordre chronologique. Puis vient le moment pour Jean Poujol d'évoquer ce qu'il a fait entre son départ en 1933, et le temps présent du récit en 1958. Il est parti comme médecin dans les colonies, et plus particulièrement dans des établissements pénitentiaires. Son parcours personnel l'a amené à faire l'expérience de cette vie d'expatrié, et à rencontrer des individus d'origine diverse, souvent déportés dans des colonies pénitentiaires pour éviter qu'ils ne fomentent des troubles dans leur pays d'origine.

Sans en dévoiler plus sur l'intrigue, le lecteur constate que le père et le fils ont suivi 2 chemins de vie très différents, mais que celui qui s'est le plus ouvert au monde est finalement celui qui a le moins voyagé. Les auteurs n'opposent pas le père et le fils dans une confrontation idéologique ; ils montrent comment l'un et l'autre en sont venus à adopter des points de vue différents sur la vie. Évidemment, les souvenirs du père finissent par se mêler au thème du colonialisme et du rapport entre les civilisations. En douceur, Jean Poujol prend conscience du point de vue de l'autre, remettant en cause son rapport à autrui. La narration n'est jamais démonstrative, elle reste au niveau des ressentis des personnages, tout en se nourrissant de faits historiques clairement identifiés comme la position du Front Populaire par rapport à l'institution des bagnes.

Alors que le récit se compose essentiellement de la discussion entre le père et le fils, les auteurs mettent en oeuvre des outils narratifs diversifiés et sophistiqués qui assurent la prédominance de la dimension visuelle dans la narration. le lecteur s'immerge dans le récit avec l'inondation montrée dans le premier chapitre. Il apprécie tout de suite les choix de représentation de Sébastien Morice. Cet artiste ne détoure pas toutes les formes, il inclut également des informations visuelles en couleurs directes. Avec cette façon de faire, les coulées d'eau deviennent plus fluides. Les feux arrière de la voiture laissent une traînée pour rendre compte de sa trajectoire hasardeuse. En page 15, le lecteur découvre la maison du père sur l'île dans la douce lumière du matin. La page de Poulo Condor en 1946 baigne dans un soleil chaud. Morice proscrit les couleurs vives et clinquantes pour des tons plus apaisés, et plus feutrés. Il utilise l'infographie pour reproduire l'impression d'un rendu de peinture, mais sans les traces distinctives du pinceau. Cet outil lui permet de jouer sur les nuances d'une même couleur, de montrer comment 2 teintes peuvent se mélanger, comme le bleu de l'eau claire, et le brun de l'eau chargée de terre. Ce mélange de colorisation et de peinture directe aboutit à des cases où le relief de chaque surface apparaît par les variations de nuance, pour des dessins combinant une vision d'un monde riche, et une facilité de lecture.

Le lecteur apprécie également la conception de du récit qui permet de conserver une variété visuelle dans les discussions. le premier chapitre montre donc les flots d'eau se déversant dans le village, léchant les pieds des maisons et envahissant la campagne. le dernier chapitre (le troupeau et le berger) se déroule dans un autre endroit, Morice incorporant une composante touristique dans ce qu'il montre. Pendant les 3 chapitres se déroulant sur l'île provisoire où se tient la maison du père, le lecteur peut voir le père et le fils vaquer à leurs occupations, tout en papotant : prendre un verre, couper une tranche de pain, monter au grenier, se tenir sur la terrasse pour observer le niveau de l'eau, aller chercher les moutons, etc. Ces différentes scènes offrent au lecteur l'occasion de se balader aux alentours de la maison, d'observer les paysages, et de voir les gestes du quotidien accomplis par les protagonistes. Il ne s'agit pas simplement de le distraire, mais aussi d'apporter des informations sur la vie des personnages, sur l'environnement dans lequel ils évoluent.

Outre ces occupations banales, le lecteur bénéficie également des images montrant les souvenirs de Jean ou de ceux évoqués par le père, dans la mesure où le récit passe alors dans un mode de narration directe. Par exemple, il est transporté en 1933, et il observe Jean Poujol être pris en charge par un voisin qui l'emmène dans sa camionnette pour le conduire au village, le père lui intimant de donner de ses nouvelles, la mère se tenant à l'écart pour ne pas s'effondrer. le 2 août 1914, les auteurs lui montrent Simone vitupérer contre Victor qui lui annonce son départ à la guerre, du fait de la mobilisation générale. Un peu plus loin il se retrouve donc à Poulo Condor, une île dans la mer de Chine méridionale, aux côtés de militaires en uniforme blanc, avec casque colonial. Les auteurs lui font visiter du pays, tout en faisant également oeuvre de reconstitution historique.

Cette nouvelle collaboration entre Didier Quella-Guyot et Sébastien Morice est encore une fois une réussite, et un plaisir de lecture rare. le lecteur se laisse tout de suite emmener par la simplicité apparente du récit, alors que les auteurs entremêlent une histoire personnelle, des secrets de famille, une crue, une reconstitution historique, l'existence des colonies pénitentiaires, sans aucune condescendance, avec des images sophistiquées, une mise en scène visuelle, des paysages magnifiques, et une réflexion sensible sur la relation à autrui.
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Merci à Presence pour m'avoir conseillé ce roman graphique dans un commentaire de Facteur pour femmes du même auteur et que j'avais adoré.
Autre lieu, autre époque pour celui-ci. Les Cévennes en 1958 subit la crue du siècle. Un médecin s'inquiète de son père qu'il n'a pas vu depuis longtemps et qui vit sur une petite colline probablement entourée par l'eau qui ne cesse de monter. Des retrouvailles qui vont délier leurs langues pour faire ressortir les non-dits. le fils dévoilera également ses années comme médecin dans les bagnes. Beaucoup trop de rebondissements sur des dessins aux douces couleurs.
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critiques presse (6)
Bedeo
10 janvier 2018
L’île aux Remords est une BD douce-amère sur ces secrets de famille. Mais aussi sur les raisons pour lesquelles des événements deviennent des secrets.
Lire la critique sur le site : Bedeo
BDGest
28 novembre 2017
À réserver à ceux qui aiment flâner sur le cours d’une vie, L’île aux remords permet de se faire une (petite) idée du temps pas forcément bénie des Colonies.
Lire la critique sur le site : BDGest
BulledEncre
22 novembre 2017
L’intérêt de l’album réside surtout dans les échanges fils-père et dans leur manière radicalement différente de voir la vie et de voir l’Autre.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
ActuaBD
15 novembre 2017
En associant à un graphisme séduisant à un discours fort et exigeant, le duo récidive et mêle à nouveau petite et grande histoire.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BoDoi
26 octobre 2017
Une BD agréable car bien conçue, qui déçoit tout de même par un parti-pris scénaristique trop statique et un sentimentalisme trop prégnant.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Sceneario
16 octobre 2017
Un bien beau récit émouvant, partagé entre drame et histoire, à ne pas manquer !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
- Tu ne m'aimes plus, Victor !
- Mais, qu'est-ce qui te prend, Simone ? Bien sûr que je t'aime, mais là, cette mobilisation cette guerre qui... qui... J'ai pas la tête à ça, tu devrais comprendre ! Je voudrais t'y voir, si on t'apprenait du jour au lendemain que tu dois partir te battre pour ton pays, comme ça, partir on ne sait où, pour aller se battre... Se battre, tu entends ? On voit bien que tu es une fille, t'as pas ce problème ! Tu sais on n'en est plus aux histoires d'amour entre enfants ! Là, c'est de haine qu'il s'agit, de haine d'adultes ! Je peux y crever, Simone !
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-Ce bout de garrigue m'a permis de vivre, je peux bien lui offrir ma dépouille.
-Dis, tu veux pas changer de sujet!
-Ah, ça, c'est bien typique des toubibs! Ca veut sauver le monde et ça veut pas préparer à la mort!!! Pourtant c'est plus à vous qu'aux curés de le faire!
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On n'a qu'une vie et il y a des millions de terres inconnues ! Un vrai supplice ! Rien que pour ça, je crois pas en Dieu !
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"Chaque jour vers l'enfer nous descendons d'un pas."
Charles baudelaire
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C'est toujours dans les moments exceptionnels qu'on veut rendre la monnaie de leur pièce à ceux qui nous ont aidés...
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