Je poursuis ma virée mouvementée en pleine Guinée avec au volant du camion déglingué, Henri le Bénizé, un sang pour sang Breton accompagné de son copilote Abdoul. Ils filent à toute berzingue pour acheminer des biens mais aussi semer la bande à Chaoul, des Syriens qui veulent récupérer un butin égaré...
La Guinée des années 50 y est bigarrée et melting pot(e), En plus des autochtones, on y croise une foule d'aventuriers de tous les continents.
On assiste à des pannes que même McGyver s'emmêlerait les clés à pipe. Faut s'y connaître un rayon en mécanique pour refaire partir les tas de ferraille roulants...A bord des véhicules tout terrain ça chauffe et ça donne plutôt soif . S'impose un petit arrêt au troquet Au rat palmiste et une pause spirituelle chez un spiritueux séminariste, tiens, encore un autre Breton.
A peine le temps de souffler qu'il faut semer les poursuivants qui voudraient bien se mettre comme Adolphe le caïman du sonnant et trébuchant sous les dents....
Je ne me lasse pas de la prose et des aventures du baroudeur
J.S. Quemeneur que
Pierre Siniac surnommait l'
Alphonse Daudet du polar .
A la santé d'Adophe, ça m'a bien happé !