Paris est un livre-mémoire.
Combien y avait-il de statues à Paris à la fin du Second Empire ?
Il n’y avait que neuf statues à Paris à la fin du Second Empire : Philippe Auguste et Saint-Louis place de la Nation, Henri IV au pont Neuf, Louis XIII place des Vosges, Louis XIV place des Victoires, Napoléon Ier place Vendôme, Molière, rue Richelieu, Ney avenue de l’Observatoire, Moncey, place Clichy.
Quelles furent les communes annexées à Paris en 1860 ?
En 1860, les limites de Paris furent fixées aux fortifications construites sous Louis-Philippe. Quatre communes furent annexées en totalité (La Villette, Belleville, Vaugirard, Grenelle) et sept en majeure partie (Auteuil, Passy, Batignolles-Monceau, Montmartre, La Chapelle, Charonne et Bercy) ; enfin treize communes durent abandonner une partie de leur territoire (Neuilly, Clichy, Saint-Ouen, Aubervilliers, Pantin, Pré-Saint-Gervais, Saint-Mandé, Bagnolet, Ivry, Gentilly, Montrouge, Vanves et Issy).
Combien y avait-il d’édifices religieux à Paris en 1789 ?
Il y avait 160 églises et chapelles, 11 abbayes et 123 couvents, soit près de 300 édifices religieux dont plus des trois quarts ont été démolis.
Combien y avait-il d’îles dans la Seine à la fin du XVIe siècle ?
À la fin du XVIe siècle, il y avait dix îles, dans la Seine, à Paris : l’île aux Javiaux ou Louviers (réunie en 1847 au quai, puis boulevard Morland) ; l’île Notre-Dame et l’île aux Vaches qui, au début du XVIIe siècle, ont formé l’île Saint-Louis ; l’île de la Cité qui, sous Henri IV, s’annexera l’île aux Juifs et l’île à la Gourdaine ; l’île du Louvre, qui disparut lors de la création du port Saint-Nicolas ; l’île aux Treilles et l’île de Seine, entre le pont des Tuileries et le pont des Invalides, réunies à la rive gauche vers 1650 ; enfin, l’île du Gros-Caillou ou des Cygnes.
Où sont enterrés les combattants de la Révolution de juillet 1830 ?
Les 504 Parisiens qui tombèrent lors des journées de juillet 1830 (les 27, 28 et 29) sont enterrés sous la colonne de la place de la Bastille. (Leurs noms sont gravés sur le fût.)
Pendant de nombreuses années, je ne sortis pas de France et, pourtant, plus tard, je me disais : comme c'est curieux, il me semble que j'ai fait un long... très long... voyage.
J'avais visité Paris.
Si on ne se citait pas quelquefois soi-même, qui donc le ferait ?
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Le Paris que vous aimâtes
n'est pas celui que nous aimons
et nous nous dirigeons sans hâte
vers celui que nous oublierons
Topographies ! Itinéraires !
Dérives à travers la ville !
Souvenirs des anciens horaires !
Que la mémoire est difficile...
Et sans un plan sous les yeux
on ne nous comprendra plus
car tout ceci n'est que jeu
et l'oubli d'un temps perdu