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sur 699 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Visiblement, Raymond Queneau et moi, nous ne sommes vraiment pas fait pour nous entendre ! J'avais mis exprès ce livre dans ma liste du challenge ABC 2013 de Nanet histoire d'être certaine de le sortir un jour de ma PAL. Bon, bah, c'est chose faite, mais je n'ai vraiment pas apprécié cette lecture.

En fait, le truc qui me dérange chez Raymond Queneau - et particulièrement dans ce titre - c'est qu'il est trop prise de tête. J'apprécie la lecture pour la détente et le plaisir qu'elle me procure et avec lui c'est tout le contraire : il me fait me triturer l'esprit au moment où j'apprécierais justement de ne pas le faire ! D'autant plus que, du coup, je ne perçois plus son humour ou ne l'apprécie plus ce qui rend cette lecture plutôt ennuyeuse.
L'autre point qui m'a chagrinée, c'est qu'il n'y a pas vraiment d'histoire à ce roman. Tout est prétexte pour un exercice de style et du coup : la forme est là, mais pas le fond, ce que je trouve assez dommage.

Pourtant, Raymond Queneau à une écriture assez agréable et fluide : étonnamment son texte est aussi simple que compliqué. Il me semble qu'il a fait attention à faire des phrases simples quand il s'amusait avec les mots et à utiliser des mots simples quand il s'amusait avec les tournures de phrases...
J'imagine que ce texte doit être très intéressant à approfondir et à relire, mais personnellement, je n'y tiens pas vraiment pour le moment. Mais bon, ce serait visiblement un mal nécessaire : la petite soeur qui l'a étudié en français pour le bac, l'a beaucoup apprécié !
Un texte intéressant mais à découvrir à tête reposée ;)
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Second roman que je lis de Raymond Queneau après l'excellent Zazie dans le métro que j'ai dû lire pour ma terminale littéraire mais qui était très plaisant de même que le superbe film de Louis Malle qui a malheureusement été décrié par la critique, c'est clair qu'il faut s'accrocher avec son rythme effréné mais bon. Arrêtons de parler de Zazie car ce n'est pas le sujet, ici il me faut vous éclairer sur les fleurs bleues, alors on retrouve clairement le même style que dans Zazie, mais en moins accentué, et c'est tant mieux (pour moi en tout cas, car j'ai dû mal à prendre du plaisir en lisant des fautes d'orthographe même si tout ceci est volontaire). On retrouve donc une multitude de néologismes propres à Queneau, et en plus ici on est souvent dans le langage cru. Bon pour l'histoire on suit deux personnages principalement, Cidrolin et le duc d'Auge, c'est très difficile d'en parler car il n'y a pas vraiment de fil conducteur, on suit leurs vies et puis voilà. Il y a une intrigue avec Cidrolin qui sera résolue à la fin mais bon. C'est sympa mais sans plus, pas le meilleur Queneau pour moi.
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Cidrolin vit sur une péniche et passe son temps entre repeindre sa clôture recouverte chaque jour par des graffitis injurieux et s'endormir après avoir siroté sa sempiternelle liqueur de fenouil. Il rêve alors à son double, le mystérieux duc d'Auge qui traverse les siècles depuis Saint Louis jusqu'à nos jours en compagnie des membres de sa famille, de ses valets et de ses chevaux qui parlent : Stephe et Stene.Jeux de mots, écarts de langage et de vraisemblance pour cette fiction à la sauce Queneau. Plutôt plaisante et sans queue ni tête. Tout ça est très zazou.Et contrairement à ce qu'affirme l'écrivain, il y a une palanquée de mots qui riment avec fenouil, y compris des pas vulgaire, comme par exemple Quenouille !16 août 2011
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Quand le duc d'Auge, un chevalier du Moyen-Age, s'endort, Cidrolin s'éveille sur sa péniche au XXème siècle. A chaque éveil, un intervalle de 175 ans est parcouru... Les deux hommes se rejoindront-ils ? Apparemment non, puisque l'un semble être l'autre...

"Tchouang-Tseu rêve qu'il est un papillon, mais n'est-ce point le papillon qui rêve qu'il est Tchouang-Tseu ?" est le conte chinois qui inspire ce roman qui joue avec les codes du roman.

Le régal est de trouver le latin vers le début du roman, puis une orthographe, soit reconstituée du Moyen-Age, soit complètement imaginaire, à la fois enfantine ou incorrecte et intemporelle, finalement.

L'humour est omniprésent, des trouvailles narratives aussi, qui jouent avec le fil du temps et L Histoire. On reconnaît de très fins clins d'oeil à d'autres oeuvres ; fins, c'est-à-dire sans coups de cymbales ni indices : on les connaît, ou pas. Moi qui suis tout sauf une inconditionnelle de l'OU.LI.PO, je suis enchantée !
Lien : http://aufildesimages.canalb..
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J'aime Queneau mais je n'ai jamais vraiment réussi à rentrer dans ce roman, assez fantaisiste comme souvent avec le bonhomme. Les fleurs sont restées chez le fleuriste, je ne les ai jamais reçues. Dommage...
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Récit surprenant, encore une fois. C'est un des plus avancés dans la description des situations déjantées: dans un même paragraphe on passe d'un sujet à l'autre, on superpose des époques, on mélange les personnages,... le but de l'histoire est parfois difficile à bien cerner. Mais on se laisse perdre avec délice.
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Que dire de se livre, les début du dadaïsme en France. Une farandole d'aventure plus ou moins sans queue ni tête et qui pourtant atteignent toute un but commun entre Citrolin et le duc d'Auge qui rêve chacun d'être l'autre.
Un style qui ne me plaie pas du tout de la à dire que c'est un mauvais livre est un pas que je ne franchirais pas.
A découvrir
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Cidrolin, sur sa péniche, rêve-t-il qu'il est le duc d'Auge ou le duc d'Auge rêve-t-il qu'il est Cidrolin? Les deux histoires s'entremêlent étroitement. Cidrolin marie sa fille, recrute une jeune fille pour s'occuper du ménage et repeint inlassablement par-dessus les graffitis insultants qui fleurissent chaque nuit sur sa barrière. le duc d'Auge converse avec son cheval Démo, qu'il appelle Sthène, et qui parle (oui oui).
Lecteur fénéant s'abstenir: les deux niveaux se mélangent en permanence. [...] Moi, je me suis amusée. J'ai vite abandonné l'idée de suivre toutes les subtilités des deux histoires [...].
Ma critique en intégralité, et toutes les autres, sur mon blog.
Lien : http://mabouquinerie.canalbl..
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