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EAN : 9782221157657
324 pages
R-jeunes adultes (09/04/2015)
3.72/5   95 notes
Résumé :
" En plus du P-38, le flingue de mon grand-père, il y a quatre paquets, un pour chacun de mes amis. Je veux leur dire au revoir correctement. Je veux qu'ils gardent un souvenir de moi. Qu'ils sachent que je suis désolé d'avoir dû leur fausser compagnie. Qu'ils ne sont pas responsables de ce qui va se passer... " Aujourd'hui, Leonard Peacock a dix-huit ans. C'est le jour qu'il a choisi pour tuer son ancien meilleur ami. Ensuite, il se suicidera. Plus tard, peut-être,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (44) Voir plus Ajouter une critique
3,72

sur 95 notes
Mitigée. Un avis en dents de scie tout au long de la lecture.



Quand ce partenariat a été proposé chez Collection R, j'ai hésité à me proposer ou pas. Je n'étais pas sûre que ce soit une histoire pour moi. Visiblement, mes doutes étaient fondés. Je savais que je ne détesterais pas ce livre, si Collection R le publie, pour moi, c'est déjà qu'il mérite le coup d'oeil, mais j'étais aussi presque sûre que je ne l'adorerais pas. Rien qu'à la lecture du résumé.

Pourtant, j'ai eu envie de sortir un peu de ma zone de confort. Après tout, c'est comme ça qu'on a de belles surprises.

Il se trouve que mon avis final sur Pardonne-moi, Léonard Peacock sera finalement mitigé. C'est très équilibré dans les bons et les mauvais points.

D'abord, il y a eu une bonne surprise, c'est que je n'ai pas été rebutée par cette histoire qui pourrait être réelle et ne comporte pas d'élément fantastique. Vous savez tous que normalement, je suis quand même carrément portée sur la littérature de l'imaginaire... Et que je mets un point d'honneur à fuir les lectures trop réalistes, surtout quand elles sont faites pour montrer les côtés très noirs de l'être humain.

L'histoire de Léonard m'a paru crédible, réaliste. Un adolescent pourrait réagir comme ça. Certains le font d'ailleurs, aux Etats-Unis, ou même plus proche de nous... le mal-être qu'ils subissent à l'école, ou dans leur famille, quelle qu'en soit la cause, les pousse à prendre de très mauvaises décisions, aux conséquences parfois dramatiques.

En l'occurrence, l'histoire de Léonard ne m'a pas touchée outre mesure au début. Je dirais même sur les 3/4 du livre. Je n'arrêtais pas de me dire que des tas et des tas de gamins avaient eu une enfance similaire, voire peut-être encore moins cool que ça, sans devenir des dingos prêts à buter leurs camarades de classe.
Léonard ne souhaite pas tirer sur tout le monde ni faire une boucherie, non, il n'a que deux "cibles" en tête. Asher Beal, son ancien meilleur pote et dont il est désormais la tête de turc, et lui-même. Régler définitivement son problème d'abord, puis en finir avec cette vie de merde. Il n'en veut vraiment à personne d'autre, même s'il est victime de l'ignorance générale qui a contribué à son état dépressif et le pousse à passer à l'action.

Donc, sur les premiers 3/4 de livre, j'étais moyennement convaincue par le personnage, par ses réactions, par ses motivations. Mais c'est sans doute parce qu'il ne nous avait pas encore tout dit.

Le dernier quart, jusqu'aux 2 ou 3 dernières pages, en revanche, m'a bien convaincue. J'ai presque eu de la peine pour Léonard, qui semble souffrir beaucoup plus que ce qu'il laissait paraître jusque là. Qui se dévoile, se révèle, se raconte davantage, et plus en profondeur. Léonard a vécu des choses vraiment dures, pour un adolescent. Même si rien de vraiment dramatique. Et toutes ces chose mises bout à bout, le conduisent à un état de rage et de désespoir tellement puissant qu'il ne voit plus que le canon du revolver nazi de son grand père pour arranger les choses. Une balle pour Asher. Une balle pour lui. Et rideau. Fin des souffrances, fin de l'ignorance, fin de la prise de tête.
Léonard est tellement mal dans sa peau, on ne peut que compatir pour lui, et presque (je dis bien presque) comprendre ses projets.
Du coup, cette partie m'a bien plus emballée, et je l'ai lue très vite ! Surtout qu'un espoir semble pointer son nez sous les traits d'un prof pas comme les autres, plus attentif, plus humaniste et altruiste que la moyenne, on se sent encouragé à y croire, et on se dit que, peut-être, on va s'en sortir.

Malheureusement, les montagnes russes de mes sentiments ont fini par une descente :(

En effet, j'ai trouvé la toute fin, vraiment toute fin, sur les 3 dernières pages, plutôt décevante. A vrai dire, je ne suis même pas sûre de l'avoir comprise. C'est un genre de fin ouverte, libre d'interprétation. Et moi, j'aime pas interpréter. Je veux l'histoire telle qu'elle est dans la tête de l'auteur, sans qu'il ait peur de nous plaire ou nous déplaire. Je préfère une fin assumée, même si j'en attendais une autre, plutôt qu'un flou bien pratique pour ne rien risquer.

En revanche, l'écriture, dans un style jeunesse/Young adult bien sûr, est très addictive et très fluide. Ce livre se lit à toute vitesse, se dévore. J'ai mis moins de 24h pour l'avaler, alors même que j'avais plutôt peu de temps pour lire, depuis hier soir.

Et le "moins" qui vient équilibrer ce "plus", ce sera un choix styllistique que je trouve discutable, de claquer des anotations de bas de pages partout, censées nous aider à mieux connaître et comprendre Léonard, qui nous y raconte des choses encore plus précises. L'idée n'était pas forcément mauvaise, mais dans la mesure où l'ensemble du récit est raconté par Léonard, je n'ai pas bien vu l'intérêt de mettre ces ajouts à part. Ils auraient très bien pu s'intégrer au récit. D'autant que certaines anotations sont vraiment très très longues, parfois plus de la moitié de la page, écrites en beaucoup plus petit. Elles nous sortent de la lecture, comme les digressions qu'elles sont, et viennent "casser le rythme", j'ai trouvé.

Globalement, la lecture fut agréable, et pas du tout difficile, alors même que c'est le genre de sujet qui ne m'attire pas tellement. Ce qui tend à prouver que l'auteur s'en sort plutôt royalement dans l'exercice, s'il arrive à faire passer un bon moment à des lecteurs peu friands de ce genre.

C'est un livre qui, pour moi, a des défauts, mais ce sont plutôt des défauts liés à mes goûts. Je dirais que ce que je n'ai pas aimé pourrait en revanche combler d'autres lecteurs, pourquoi pas.
En tout cas, même si je lui ai trouvé des "mauvais côtés", j'ai pu tout de même apprécier ma lecture, et je ne regrette pas la découverte. Voilà pourquoi ma note reste tout de même positive.

Par ailleurs, il semble que les avis de professionnels soient très positifs, je n'ai en revanche pas encore vu beaucoup d'avis de blogueurs. En tous les cas, ce livre va faire parler de lui, je pense :)

Cali
Lien : http://calidoscope.canalblog..
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Sur la quatrième de couverture, il est cité « On a besoin de livres comme celui de Matthew Quick. » et The New York Times a tellement, TELLEMENT raison ! Et j'espère que cette chronique vous en convaincra encore plus. Parce que personnellement, je me suis retrouvée dans les mots de Matthew Quick et l'histoire de Leonard, et plus que ça, j'y ai trouvé ce que j'aurais aimé entendre il y a quelques années, en pleine traversée de l'adolescence, un écho à mes questions. C'est criant de justesse, de vérité, de profondeur et d'intensité ♥

C'est aujourd'hui que Leonard mettra fin à sa vie. Avant de partir au lycée, il prépare les cadeaux qu'il offrira à ses amis, une façon de leur faire ses adieux, et met le P38 de son grand-père dans son sac à dos. A la fin de la journée, il ira chez son ancien meilleur ami, le tuera et se suicidera. Fin de l'histoire. Sauf si Leonard parvient à s'arrêter ou à être arrêté à temps. Après tout, n'est-ce pas le but de cette dernière journée, obtenir la preuve qu'il peut être sauvé ?

Avant de commencer, une petite mise en condition ici et là. le premier lien vous conduira vers une chanson - Be still de The Fray - que j'ai eu en tête pendant toute ma lecture. le second vers la bande-annonce d'un film, avec lequel j'ai tout de suite lié Pardonne-moi, Leonard Peacock - 2h37, réalisé par Murali K. Talluri. Comme le roman de Matthew Quick, je trouve que ça nous parle. Ce sont des mots, des histoires qui n'édulcorent pas la vie/les sentiments qu'on mène/qu'on ressent lorsque l'on est ado, qui ne cherchent pas à magnifier et mettent avec talent le doigt sur ce qui ne va pas/ce qu'on ne dit pas et sur ce que personne ne veut voir.
Leonard est un adolescent seul et isolé. Son père est parti, sa mère est absente, il est l'intrus du lycée. Dépressif, différent, intelligent, il se pose des questions sur la vie, son sens, les autres. C'est un protagoniste incroyablement touchant et profond, complexe et d'une maturité folle pour son âge. Quant aux personnages secondaires... Il y a ceux dont on aimerait prendre la place et ceux qu'on voudrait virer du décor. Walt et Herr Silverman sont les deux pour qui j'ai eu un gros coup de coeur. Puis viennent Laurel, Baback, Asher Beal, Linda - la mère de Leonard. Secondaires mais tout aussi centraux, ils nous permettent chacun de découvrir Leonard et d'apprendre ce qui lui est arrivé.
Ils sont tous une véritable force dans ce roman. L'histoire n'est pas seulement celle de Leonard et de ses derniers instants, elle est aussi la leur. Matthew Quick nous amène à connaître des fragments d'eux également, par le biais de leur rapport avec Leonard, ce qu'ils ont fait/font et feront pour lui, ou pas. Plus qu'une question de suicide, l'auteur évoque aussi les croyances, la religion, l'intégration, le deuil, le silence. Et, surtout, l'importance des petites choses/des petits gestes.
Le récit est tout aussi intelligent et sensible que Leonard lui-même. Pas d'édulcorant, pas d'exhauteurs de goût, une histoire naturelle, portée par le réalisme, des personnages ordinaires, un héros tellement commun. Matthew Quick fait monter la pression/le doute crescendo. On commence la lecture sans rien savoir, et au milieu du roman, on se demande si on saura tout ce qui est à savoir avant la fin. Et il y a ces lettres, juste magnifiques. Elles nous prennent d'abord par surprise, mais lorsque l'on comprend d'où elles viennent, elles n'ont que plus de valeur encore.
J'ai aimé Pardonne-moi, Leonard Peacock dès que je l'ai vu. Mais quand j'ai commencé à le lire, j'en suis tombée amoureuse. Il m'a brisé le coeur, il l'a piétiné encore et encore. Mais je l'aime, sincèrement. Ce roman est beau, sur le fond et sur la forme, physiquement et intérieurement. Il parle et il transmet, une leçon de vie et des émotions. Il donne à réfléchir et il fait prendre conscience. Qu'on s'y retrouve ou pas, qu'on ait vécu cette adolescence amère ou non, on ne peut rester insensible à ce que Matthew Quick a écrit.
Et on en ressort différent. Je ne pense pas qu'on puisse être insensible à l'histoire de Leonard, qu'on l'aime ou qu'on le déteste, qu'il nous paraisse lâche ou non. D'ailleurs, ce que j'ai aimé avec la plume de Matthew Quick, c'est qu'elle ne pose aucun jugement et qu'elle laisse tout à notre propre appréciation. Mais qu'on soit en accord ou pas l'histoire qui nous est conté, elle produit inévitablement un déclic et des émotions. Je ne me suis pas seulement prise à vouloir sauver Leonard, je me suis reconnue. J'ai ressenti la haine/l'amour/le dégoût/la déception/l'espoir, j'ai eu le coeur serré/la boule au ventre/les larmes aux yeux et j'ai compris/pardonné/grandi.
Il y a une sorte d'universalité dans les mots de Matthew Quick, une justesse qui nous accroche/nous écorche et nous laisse une marque indélébile.
Lien : http://liredelivres.blogspot..
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Léonard a 18 ans et il se lève ce matin là ,bien décidé à tuer son ancien meilleur ami . Mais avant il a quatre cadeaux à remettre à des personnes qui ont compté pour lui.
On est tenu en haleine tout au long du roman pour savoir si il va oui ou non vraiment tuer son ancien ami . Il a l'air déterminé ,il a tout planifié et ce n'est qu'à l'aide des nombreux flash-backs que l'on commence à comprendre ce qu'est sa vie et ce qu'à pu faire son ami pour mériter la mort . C'est clairement un enfant abandonné à lui-même et qui n'a obtenu aucune aide au moment où sa vie (et sa folie en même temps) bascule...Léonard n'est pas un personnage attachant mais au fur et à mesure de la lecture ,on en peut que le comprendre de mieux en mieux.
C'est un livre sur harcèlement , le rejet ,qui fait malgré tout la part belle à la vie.

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J'avais repéré ce livre en VO avant même qu'il ne soit publié par la Collection R de Robert Laffont. Mais j'avais eu la flemme de le lire en anglais (ne me demandez pas pourquoi mais l'idée de lire en VO me fatigue). J'ai donc attendu sa sortie française avant de me le procurer en occasion chez Gibert. Je le trouvais un tantinet trop cher en neuf pour le petit nombre de pages et la taille de la police d'écriture. C'est un livre que j'ai lu en 2 jours ...

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Leonard Peacock. C'est aussi le jour où il dissimule une arme à feu dans son sac. Parce que, c'est décidé, il va tuer son ex-meilleur ami, puis lui-même, avec le P38 ayant appartenu à son grand-père. Mais il doit tout d'abord faire ses adieux aux quatre personnes qui ont le plus compté pour lui : Walt, son voisin littéralement obsédé par Humphrey Bogart, Baback, un camarade de classe violoniste virtuose, Lauren, la fille de pasteur dont il est amoureux, et Herr Silverman, qui enseigne l'histoire de l'Holocauste au lycée.

Alors, je ne vais pas y aller par quatre chemins, mon avis est un peu mi-figue mi-raisin. Je me dis que j'attendais peut-être trop de cette lecture qui a fait pas mal de bruit à sa parution. Je m'étais imaginé un truc énorme et au final, je me retrouve avec une histoire d'adolescent un peu banale au final.

Leonard est un ado très mal dans sa peau, son père est parti et sa mère, qui vit en couple avec un nouvel homme, est tout le temps en vadrouille à cause de son travail. Leonard est tout de même un peu livré à lui-même. Au fil de notre lecture, on apprend qu'il n'a pas vécu que des moments roses dans sa vie qui n'est pourtant pas encore très longue. Mais j'ai eu un souci avec lui, je ne l'ai pas aimé ... Je n'ai rien ressenti pour lui, aucune compassion. Il a le projet de se suicider et je ne me suis jamais dit "oh non, ne passes pas à l'acte". Non, je m'en fichais. Tu veux te suicider, ben fais le.

Du coup, j'ai eu la sensation de passer un peu à coté de ce à quoi l'auteur voulait nous faire réfléchir avec ce livre. Par contre, j'ai adoré le personnage de Herr Silverman, le prof qui enseigne l'Holocauste au lycée de Leonard (sérieux, les Americains ont un coup "spécial Holocauste" !!). Je l'ai trouvé très impliqué, très pro dans son rôle de professeur. Et j'ai aussi aimé découvrir son secret : pourquoi ne porte-t-il jamais de vêtements à manches courtes ?

Mais sinon, c'est bien écrit. Ca se lit très vite et très facilement. Seulement, je ne suis jamais parvenue à entrer totalement dans l'histoire et je n'ai jamais été touchée par cette histoire. Leonard est sans doute un poil trop bizarre pour moi ... Et je dois aussi avouer que j'ai été déçue par la fin que je vous laisserai découvrir. Pour résumer, j'ai eu la sensation que le livre n'était pas assez abouti pour moi.

Je suis contente de l'avoir lu mais il ne restera pas dans ma mémoire bien longtemps ...
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Un très bon livre qui s'adresse aux grands ado. Leonard décide de tuer son ex-meilleur ami et de suicider par la suite. Auparavant, il quelques cadeaux à donner à ceux qui l'ont aidé à supporter la vie jusqu'ici. Mais cela éveille des inquiétudes.
Un très beau roman, quelques chapitres sont des lettres assez poétiques du futur (le lecteur comprend au cours de sa lecture)
A lire
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
-Pour des tas de raisons. Je ne peux pas les expliquer correctement. C'est bien pour ça que les gens font des cadeaux, n'est-ce-pas ? Parce-qu'ils ne savent pas exprimer leurs sentiments avec des mots, alors ils l'expriment de manière symbolique. Je pense que le monde se porterait mieux si on décernait des médailles aux supers profs plutôt qu'aux soldats qui tuent leurs ennemis pendant la guerre. Et avec toutes ces discutions qu'on a eues sur la Seconde Guerre mondiale, le sens qu'on essaie de tirer de toutes ces horreurs, je me suis dit que je pouvais transformer toute la négativité qui entoure cette médaille en positivité en vous la donnant. C'est peut-être absurde. Je sais pas.
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Prouve-moi qu'on peut être à la fois adulte et heureux. S'il te plaît. On vit dans un pays libre. Tu peux faire ce que tu veux. Être qui tu veux. On nous apprend ça à l'école, mais si tu continues à prendre ce métro pour aller dans un endroit que tu détestes, je vais commencer à croire que les profs sont des menteurs, comme les nazis qui disaient aux Juifs qu'on les déplaçait dans des usines pour les faire travailler. Ne nous faites pas ça. Dites-nous la vérité.
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Pendant toute la filature, je fais comme si j'avais un don de télépathe. Et, juste par la force de ma pensée, je dis - ou pense ? - à la cible : "Ne le fais pas. Ne vas pas à ce boulot que tu détestes. Fais quelque chose que tu aimes aujourd'hui. Un tour de montagnes russes. Nage dans l'océan à poil. Va à l'aéroport et prends le premier vol en partance, juste pour le plaisir. Pointe un endroit au hasard sur un globe terrestre et prépare ton voyage ; si c'est au milieu de l'océan, tu iras en bateau. Goûte un plat exotique dont tu n'as jamais entendu parler. Arrête une inconnue dans la rue et demande-lui de te raconter en détail ses plus grandes peurs, ses espoirs secrets et ses aspirations, puis dis-lui qu'elle compte pour toi parce que c'est un être humain. Assieds-toi sur le trottoir et dessine avec des craies colorées. Ferme les yeux et essaie de voir le monde avec ton nez - fais de ton odorat ta vue. Rattrape ton retard de sommeil. Appelle un vieux pote que tu n'as pas vu depuis des années. Remonte le bas de ton pantalon et marche dans la mer. Va voir un film étranger. Nourris les écureuils. Fais n'importe quoi ! Quelque chose ! Parce qu'on commence une révolution une décision à la fois, chaque fois qu'on respire. Mais ne va pas dans cet endroit affreux où tu te rends tous les jours. Prouve-moi qu'on peut être à la fois adulte et heureux. S'il te plaît. On vit dans un pays libre. Tu peux faire ce que tu veux. Être qui tu veux.
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Un jour, alors qu'on discutait après son cours, Herr Silverman m'a expliqué que quand quelqu'un se comporte mieux que les autres, même si c'est pour le bien de tous, les gens médiocres lui en veulent parce qu'ils ne sont pas assez courageux pour faire de même.
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"Tu es différent. Moi aussi. Et c'est une bonne chose d'être différent, mais c'est aussi très dur. Crois-moi, j'en sais quelque chose."
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