Court essai biographique sur Marcus Portius Latron, rhétoricien d'avant J.C. et contemporain de Sénèque l'Ancien.
L'idée de lecture paraît sympa au départ car permet de découvrir en à peine 30 minutes la vie d'un illustre inconnu (de moi en l'occurence...) qui a pourtant marqué son époque par ses idées controversées. Malheureusement, autant les épisodes marquants de sa vie, de son enfance à son suicide, sont simples et agréables à suivre car sobrement décrits, autant les réflexions et la pensée de Portius Latron se révèlent compliquées à assimiler. Beaucoup de citations énumérées bout à bout, sans véritablement de sens à mes yeux. Pas de contexte réellement défini, pas d'explications claires sur le pourquoi de ces controverses avec ses contemporains ou prédécesseurs. Tout cela reste bien confus pour mon petit esprit ignorant de la pensée de l'Antiquité.
Donc pour les profanes avec seulement leurs quelques vieux souvenirs de cours de philo d'il y a plus de 20 ans, l'essai de Quignard est assez inaccessible en matière de réflexion.
Ok, il suffirait que je me penche sur la question et que j'étudie le sujet plus en profondeur, car soyons honnête je ne peux pas reprocher à Pascal Quignard mes lacunes... Mais pas envie.
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Il commença ses paradoxes par la discussion suivante : " Celui qui l'emporte au cours d'une controverse peut avoir tort. Celui qui sait mal argumenter peut avoir raison."
Le Tibre et l’Achéron ne forment peut-être qu'un fleuve, ou bien tout fleuve s'assemble à l'eau première qui est retenue dans l’utérus des femmes, ou peut-être n'y a-t-il d'autre rive que celle où notre corps se casse dans son reflet sur les matières qui brillent ou dans l'ombre qu'il porte à partir de ses pieds.
Il y avait des hommes qui croyaient que le temps avait un sens, l'espace une direction, la vie humaine une nécessité, l'univers un destin, le sang qui coule une cause, l'univers une mâchoire.
En - 4 avant Jésus-Christ, Jésus-Christ naissait dans une auge, la mère accroupie dans la paille, les cuisses ensanglantées, dans la compagnie d'un bœuf qui beuglait doucement, d'un âne qui hennissait tout bas. C'était à Bayt Lahm, au sud de Jérusalem, en Cisjordanie. C'était en l'an 749 de Rome.
Il disait que dans cet empire, qui était un reflet peuplé d'ombres, les hommes qui croyaient que la pensée était une connaissance désintéressée ne voyaient pas combien ils étaient intéressés à ce désintérêt.
L'auteur Pascal Quignard a bâti une oeuvre érudite et sensible. Avec "Compléments à la théorie sexuelle et sur l'amour", il poursuit sa réflexion sur la sexualité et la relation amoureuse et nous parle d'art, de masochisme, ou encore de sirènes... Il est l'invité de Géraldine Mosna-Savoye et Nicolas Herbeaux.
Visuel de la vignette : Les Amants / René Magritte
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