Une invitation au bal des ombres : celles de sages chinois ou d'illustres antiques qui croisent les notes du clavecin de Couperin. Ombres qui nous parlent de la vie et bien sûr de la mort, dans une sorte de réflexion intérieure à laquelle nous convierait l'auteur, dépositaire des âmes du passé.
Quand je lis
Quignard, ça me laisse toujours cette impression que j'étais toute petite (dans mon savoir, ma vision du monde et des hommes), que grâce à lui j'ai un peu grandi , mais qu'il reste tant à découvrir ! C'est profond, souvent poétique, philosophique. Une écriture esthétique, exigeante, qui nous sort des lectures "ordinaires", nous "élève".
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